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Accords de 1968 : La France veut remettre en cause les acquis des Algériens

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  • Accords de 1968 : La France veut remettre en cause les acquis des Algériens

    Le 27 décembre 1968, le gouvernement de la République algérienne et celui de la République française ont signé, dans le cadre de la déclaration de principe des Accords d’Evian, relative à la coopération économique et financière, des accords portant sur la circulation, l’emploi et le séjour des ressortissants algériens et de leurs familles en France.

    L’Accord favorise le plein emploi des travailleurs algériens, qui résident déjà en France ou qui s’y rendent par le canal de l’Office national de la main-d’œuvre, selon des règles dérogatoires au droit commun. Sur certains points, les Algériens sont favorisés par rapport aux autres étrangers. Les principaux avantages résident dans les régularisations accordées «de plein droit», et non à titre discrétionnaire, comme pour la plupart des autres immigrés.

    Les possibilités sont beaucoup plus larges que dans le droit commun. Ainsi, un ressortissant algérien en mesure de prouver qu’il vit depuis dix ans en France – même en situation irrégulière – peut accéder automatiquement à un certificat de résidence d’un an. Pour les autres nationalités, cette possibilité est soumise à la discrétion de la préfecture. Des facilités sont accordées également en matière de regroupement familial.

    Mais à partir des années 2000, la France a voulu renégocier l’accord d’immigration qui unit les deux pays depuis 1968, et ce, dans le but de maîtriser l’immigration en provenance d’Algérie. Cet accord a déjà fait l’objet de trois avenants, le dernier datant de 2001. Rappelons que l’accord initial prévoyait un contingent de 35 000 entrées annuelles, ramené par la suite à 25 000 en 1972 et 1973.

    Aujourd’hui, environ 25 000 nouveaux «certificats de résidence» sont délivrés aux Algériens chaque année. L’Algérie représentait, en 2010, le premier pays d’origine des immigrés français. Pour réduire ce flux, le gouvernement de Nicolas Sarkozy, une fois installé en 2010, a annoncé ouvertement son souhait de réviser le pacte liant les deux pays en matière d’immigration, démarche qui n’a pas plu au gouvernement algérien qui ne s’est pas laissé faire.

    Alger refusait d’être aligné sur le droit commun et de perdre ainsi les privilèges contenus dans l’Accord de 1968. Paris a tenté pendant deux ans de renégocier afin d’apporter des modifications à cet accord dans le but de diviser le nombre d’étrangers entrant chaque année en France, sans succès. Alger oppose une fin de non-recevoir aux requêtes de Paris et a clairement signifié qu’il souhaitait «préserver» l’Accord de 1968. Selon certaines indiscrétions, la France a fait marche arrière sous la menace de l’Algérie de cesser sa coopération en matière de lutte contre le terrorisme et aussi sur le volet économique.
    El Watan

  • #2
    Une étudiante algérienne en France: «Je n’ai pas mangé depuis plusieurs jours»

    La publication fait le tour du web. Une étudiante algérienne en France se plaint de sa précarité et dit n’avoir rien mangé depuis plusieurs jours, elle se dit par contre capable de résister encore.

    Un collectif s’est constitué sur le web. Il est d’ores et déjà mobilisé pour venir en aide à cette jeune étudiante venue en France pour améliorer sa condition de vie et réaliser ses rêves. Une cagnotte a été créée sur le site spécialisé Leetchi, destinée à collecter les dons pour aider l’étudiante en difficulté (Voir ICI). 140 euros ont été collectés à l’heure où nous mettons cet article en ligne.

    Cette histoire qui est devenue virale grâce aux réseaux sociaux, doit interpeller l’opinion publique sur les deux rives de la méditerranée, sur le calvaire des étudiants algériens en France. Un calvaire administratif avant d’être financier ou social.

    Les étudiants algériens victimes des accords franco-algériens sont les seuls parmi les étudiants étrangers en France à être soumis à une autorisation de travail. Une autorisation qui devrait être accordée par l’administration à l’employeur. Une démarche qui désavantage les étudiants algériens face aux autres nationalités exonérées, dans leur recherche d’un emplois à mi-temps pour pouvoir subvenir à leurs besoins.

    Plusieurs voix se sont élevées pour demander la révisions des accords franco-algériens dépassés par le temps, dont l’association ADDRA dans un communiqué publié sur ObservAlgérie avant la visite du président français Emmanuel Macron à Alger le 6 décembre de l’année passée : «Pour rappel, les étudiants Algériens en France font l’objet de plusieurs discriminations, comparé à leurs camarades issus d’autres nationalités. En effet, ils n’ouvrent pas droit aux dispositions du CESEDA qui prévoit l’attribution d’une autorisation provisoire de séjour (APS) d’une durée d’un an pour les étudiants diplômés d’un Master 2, l’exercice d’une activité salariée à titre accessoire aux études ou encore le bénéfice de la carte de séjour « compétence et talent », l’Accès au travail avec L’APT (Autorisation Provisoire de Travail) soumis à l’obligation de demander au préalable une autorisation auprès de la direction départementale du travail DIRECTE.» a t-on écrit.

    Une révisions des accords franco-algériens a été annoncée après la visite d’Emmanuel Macron à Alger. Une annonce restée sans suite.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      un texte qui défend ce qu'il critique.
      le neuneu de journaleux qui a écrit cela devrait réfléchir un peu.
      la seule question : est ce bien fondé de revoir encore les accords de 65 (il ont été revus et adaptés plus de 15 fois) et surtout, les revoir pourquoi faire ?

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      • #4
        Le chantage politique des néocolonialistes

        Accords de 1968 :

        La France veut remettre en cause les acquis des Algériens
        . Trop tard ..le cordon ombilical " post-indépendance " coupé

        les accords d Evian signé avec le FLN ..
        Il n y aura jamais un président " FLN " pour abroger , ni un parlement majoritaire FLN ...
        Le coche a été raté pendant Mitterrand et Chadli ( FLN ) ,

        Mitterrand avait fait sa loi en Algérie ...il avait ravivé les accords d Evian ??
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          Moi je suis pour la renégociation de ces acquis pour les travailleurs en échange de l’amélioration de celle des étudiants.

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          • #6
            Cet accord est une abbheration. Seul les étudiant algériens sont soumis a des règles de travails strict: nombre d’heures et autorisation de travail
            l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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