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Airbus: L'Allemagne veut préserver plus d'emplois

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  • Airbus: L'Allemagne veut préserver plus d'emplois

    l'Allemagne n'est pourtant pas le pays le plus touché par le plan power 8 mais pour autant l'Allemagne veut préserver encore plus d'emplois.Pendant ce temps, les responsables politiques français s'affrontent sur l'avenir du groupe EADS et sur Airbus.
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    Après une semaine marquée par la publication du plan Power 8, Airbus s'apprête à vivre des journées difficiles. Le constructeur européen est devenu « le dossier industriel » de la campagne présidentielle en France. L'ancien ministre socialiste de la Défense, Alain Richard, et le député PS Jean-Marie Le Guen ont dénoncé « le scandale de la gestion d'EADS et d'Airbus par le gouvernement depuis cinq ans ».

    Pourtant, c'est Lionel Jospin, alors premier ministre, qui s'était déplacé à Strasbourg le 2 janvier 2000 pour annoncer la création d'EADS. Il avait posé aux côtés du chancelier allemand Gerhard Schröder, de Jean-Luc Lagardère, président d'Aerospatiale-Matra, et de Manfred Bischoff, président de Dasa, la composante allemande d'EADS. C'est sous son autorité que s'est négocié le pacte d'actionnaires qui donne à chaque nationalité le même poids, alors que les Français ont apporté davantage dans la corbeille de mariage. Et auraient légitimement pu imposer d'avoir le contrôle du nouveau géant européen. Mais la volonté politique a primé sur les réalités industrielles. Ce pacte a rendu EADS et Airbus ingouvernables et devra être remis à plat très rapidement après les présidentielles. « Ce n'est pas une construction bâtie pour l'éternité. Nous avions l'intention de modifier petit à petit ce montage », a expliqué hier Laurent Fabius. Et d'ajouter qu'EADS doit être « recapitalisé à la fois par l'État et par des actionnaires privés européens ». La veille, Nicolas Sarkozy avait de son côté estimé que l'État n'est pas l'actionnaire « le plus avisé » et que « vu de l'extérieur, tout cela manque d'opérateur industriel ».

    Obstacles pour les Régions


    En Allemagne, les dirigeants politiques sont plus décidés que jamais à obtenir de nouvelles concessions afin de « sauver encore plus d'emplois ». « Des contacts étroits » ont été pris entre le gouvernement allemand et la direction d'Airbus afin « de garantir les capacités futures des sites allemands ».

    Tout comme leurs homologues allemands, les salariés français sont inquiets. Leurs représentants ont appelé à une demi-journée de grève mardi prochain. Et les syndicats européens veulent organiser une journée d'action mi-mars.

    De leurs côtés, les présidents socialistes de huit Régions concernées par l'aéronautique se mobilisent. Martin Malvy (Midi-Pyrénées) propose que les Régions entrent au capital d'EADS à hauteur de 5 à 10 % (nos éditions d'hier). Mais ce projet demandera du temps pour aboutir tant les obstacles sont nombreux. Toute collectivité locale qui souhaite entrer au capital d'une société doit en faire la demande au préfet. Celui-ci oriente alors cette demande aux ministères de l'Économie et de l'Intérieur en y joignant son avis. Après instruction conjointe des deux ministères, un projet de décret peut être soumis au Conseil d'État. En cas d'avis positif des ministères, le projet est soumis au premier ministre puis de nouveau au Conseil d'État.

    Par Le figaro

  • #2
    Les pertes d'emplois sont inévitables pour préserver l'entreprise à moyen et long terme.

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