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Paris-Bordeaux en TGV pour 2016

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  • Paris-Bordeaux en TGV pour 2016

    Heureuse nouvelle pour les girondins, le Paris Bordeaux est annoncé pour 2016. Oui je sais il faut patienter encore mais bon le temps passe vite...aussi vite qu'un TGV. Pour arriver à cela il faut le prolongement de la ligne à grande vitesse de Tours à Bordeaux et cela coutera 5 milliards d'euros.

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    Les Landes à la même distance de Paris que la Bretagne. Ce sera chose faite en 2016 lorsque la nouvelle ligne Tours-Bordeaux, baptisée Ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), sera aura été construite. Elle mettra la capitale aquitaine à deux heures de Paris. Pour l'instant, le voyage dure trois heures car le tronçon à grande vitesse s'arrête quelques kilomètres après Tours. Les TGV empruntent ensuite les mêmes lignes classiques que les trains TER.

    La construction des 340 kilomètres de nouvelles voies devrait coûter cinq milliards d'euros. Le chantier s'annonce titanesque : les études préliminaires prévoient la construction de 40 viaducs, de 390 ponts, de 53 kilomètres de protections acoustiques... Les travaux devraient commencer en 2009 avec une mise en service de la ligne à grande vitesse en deux temps : d'abord Bordeaux-Angoulême en 2013 puis le tronçon Angoulême-Tours en 2016.

    Réseau Ferré de France (RFF), établissement public qui gère les infrastructures ferroviaires a publié hier l'appel à candidatures pour la construction et l'exploitation de la ligne. C'est une première en France pour une voie ferré : il s'agira d'un partenariat public-privé (PPP). C'est-à-dire qu'une entreprise privée sera concessionnaire de la ligne à grande vitesse pendant cinquante ans. Elle en financera la construction. Ensuite, elle sera rémunérée par le loyer que lui versera RFF (voir encadré). À l'issue de la concession, RFF deviendra propriétaire des rails.

    Des concessions proposées

    La loi du 1er janvier 2006 autorise en effet RFF à mettre en place des concessions comme l'État le fait déjà pour les autoroutes. Auparavant, RFF avait la maîtrise de l'ouvrage et passait par un appel d'offres pour la maîtrise d'oeuvre. C'est d'ailleurs encore le cas pour la ligne grande vitesse Rhin-Rhône qui sera inaugurée en 2011.

    Le futur concessionnaire ne devrait pas investir seul les 5 milliards d'euros. Une partie sera prise en charge par l'État et les collectivités. La part de chacun devrait être définie à l'issue de l'appel d'offres. « C'est à chacun des candidats de faire ses calculs, commente Jean-Marc Charoud, directeur des projets de développement de RFF. Sur la LGV Rhin-Rhône, la part des subventions publiques est de l'ordre de 75%. On espère un taux nettement inférieur sur la LGV SEA » 2,5 milliards d'euros environs pourraient être à la charge du concessionnaire.

    Les candidats ont jusqu'au 31 mai pour se manifester. « On peut s'attendre à ce que les grands groupes français de BTP soient intéressés, commente Jean-Marc Charoud. Nous espérons également des candidats étrangers». Ce pourrait être les espagnols Ferrovial ou Acciona. Les noms des américains Bechtel et Fluor Corporation sont également évoqués.

    Si Vinci se refuse à tout commentaire, Bouy*gues étudie le projet de près. Selon nos informations, le géant, du BTP serait même en train de constituer un groupement. Une association à un groupe financier semble très probable.

    Par le figaro
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