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Djelloul Achour, le PDG de Serport sort de son silence: «Cevital n’a pas obtenu une autorisation de déchargement»

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  • Djelloul Achour, le PDG de Serport sort de son silence: «Cevital n’a pas obtenu une autorisation de déchargement»

    Le PDG du groupe services portuaires (Serport), Djelloul Achour, a réagi dimanche à son instruction demandant à tous les ports algériens de refuser le débarquement de conteneurs contenant le matériel industriel de Cevital destiné à son projet d’usine de trituration de graines oléagineuses à Bejaia : «Ce projet souffre de l’absence d’autorisation», a affirmé Djelloul Achour dans une déclaration effectuée sur un site électronique. «Ce matériel requiert les autorisations réglementaires nécessaires que Cevital n’a pas», a-t-il ajouté.


    Djelloul Achour, PDG du port de Bejaia


    Le PDG de Serport a également réagi au sujet de la saisie du matériel de Cevital dans un local privé à Skikda, affirmant que le matériel «n’a pas été dédouané. Cevital bénéficie du couloir vert, il a le statut d’opérateur agréé. Il peut recevoir de la marchandise et ensuite la dédouaner», a expliqué Djelloul Achour, affirmant en outre que Cevital «a essayé d’utiliser justement ce statut pour faire passer du matériel qu’il ne peut pas faire passer par le couloir vert». «On ne bloque pas Cevital, il bénéficie au contraire de plusieurs avantages dans l’import, étant un opérateur important», a par ailleurs assuré le PDG de Serport. Le couloir vert a été instauré par la direction générale des Douanes pour faciliter les opérations de dédouanement, sous condition de respecter les règles du jeu. Cette procédure a été mise en place pour débusquer les importateurs fraudeurs.


    Ces facilitations permettront à l'administration douanière de diminuer l'intervention humaine et d'éviter toute forme de bureaucratie, et à l'opérateur d'enlever rapidement sa marchandise et de faire l'économie de lourds frais de magasinage et de manutention.Les conditions d'éligibilité à ce statut et la catégorie des opérateurs pouvant y prétendre ainsi que les mesures de facilitations, notamment le dédouanement rapide et à distance est accordé en priorité aux opérateurs intervenant dans les domaines de la production, transformation, travaux publics et aux investisseurs. Dans ce contexte le PDG de Cevital bénéfice lui aussi des avantages que lui procurent cette procédure de facilitations.


    Alors pourquoi le PDG de Serport insiste souvent sur l’absence d’autorisation ? S’il y a effectivement absence d’autorisation pour un investissement aussi important cette question devrait être en principe prise en charge par le ministère de l’Industrie ou les services des douanes et non pas le patron du port. Selon l’article 11 du cahier de charges institué en 2012 pour les opérateurs économies afin de bénéficier du couloir vert, l’opérateur économique «s’engage à apporter toute l’assistance nécessaire aux services des douanes chargés d’effectuer des contrôles dans ses bureaux et locaux, par la mise à leur disposition de tous les documents requis et éventuellement des échantillons de marchandises réclamés lorsque celles-ci peuvent être présentées. Toutes les demandes émanant des services des douanes pouvant porter sur des compléments d’information ou de tout autre document doivent être satisfaites sans délai». Le cahier des charges a pour objet de fixer les engagements et les obligations que doivent observer les opérateurs économiques pour bénéficier des facilitations pour le dédouanement de leurs marchandises ne mentionne en aucune manière une «autorisation» comme la souligné le PDG de Serport.


    Deux articles du présent cahier de charges évoquent les conditions dans lesquelles les marchandises doivent être refoulées ou interdites de déchargement. Il s’agit de l’article 9 qui indique que l’opérateur économique «s’engage à ne pas utiliser les facilitations obtenues pour l’importation ou l’exportation de marchandises interdites ou de marchandises contrefaites. Lors de ses opérations de dédouanement, l’opérateur économique agréé doit veiller au respect des dispositions applicables au titre des réglementations particulières et à la présentation des documents exigibles en la matière». Quant à l’autre article 10 celui-ci stipule que l’opérateur économique «s’engage à utiliser les facilitations obtenues exclusivement pour ses propres opérations d’importation ou d’exportation et à ne pas les utiliser pour des opérations de commerce extérieur d’autrui».

    Or le cas de Cevital ne rentre pas dans ses dispositions a moins comme l’a récemment indiqué l’ex PDG du port de Bejaia que le matériel acheté par Cevital pour son usine de trituration ne rentre pas dans la catégorie citée dans l’article 9 c’est-à-dire que ce matériel n’est pas neuf. Mais c’est à l’expertise de déterminer si cet équipement est neuf ou non. Le PDG de Serpot n’a jamais demandé une expertise. Selon ce dernier Cevital «n’a ni le terrain où installer son usine ni l’autorisation d’importer ces équipements. Il voulait les faire venir coûte que coûte et les aurait entreposés dans le port le temps que les autorités locales lui accordent un terrain», dénonce Djelloul Achour, le PDG de l’EPB.


    Selon le patron de Cevital, ce matériel a été «acheté et payé dans les règles. Il ne s’agit donc pas d’une simple demande d’autorisation de déchargement comme le dit souvent l’ex DG du port de Bejaia mais d’une «interdiction de décharger» qui ne dit pas son nom.


    express-dz.com

  • #2
    Cevital répond au P-DG de Serport, documents à l’appui
    Djelloul Achour : flagrant délit de mensonge


    À court d’arguments pour légitimer le blocage projet de Cevital, le P-DG de Serport multiplie les pas de danse ratés, faisant fi des convenances tant en matière de communication institutionnelle qu’en termes de véracité lorsqu’il s’agit d’apposer des justificatifs à ses agissements douteux.

    Il aurait mieux fait de se taire, mais il a choisi de s’enfoncer encore un peu plus. Le P-DG de Serport (Groupe services portuaires), Djelloul Achour a été pris en flagrant délit de mensonge. Ce responsable, qui s’est illustré par l’exécution à la lettre des blocages contre Cevital, est sorti, hier, de son silence pour justifier son instruction adressée aux directeurs de tous les ports du pays dans laquelle il leur demandait de refuser le débarquement de conteneurs contenant le matériel industriel de Cevital destiné à son projet d’usine de trituration de graines oléagineuses à Béjaïa. “Ce projet souffre d’une absence d’autorisation”, a-t-il indiqué hier dans une déclaration faite au site Alg24, reprise par TSA.


    “Le matériel n’a pas été dédouané”, affirme-t-il. Et d’ajouter : “Cevital bénéficie du couloir vert, il a le statut d’opérateur agréé. Il peut recevoir de la marchandise et ensuite la dédouaner. Cevital a essayé d’utiliser justement ce statut pour faire passer du matériel qu’il ne peut pas faire passer par le couloir vert.” À court d’arguments pour légitimer ses blocages faits au projet de Cevital, le P-DG de Serport multiplie les pas de danse ratés, faisant fi des convenances tant en matière de communication institutionnelle qu’en termes de véracité lorsqu’il s’agit d’apposer des justificatifs à ses agissements aussi douteux que déroutants.

    La réponse du groupe Cevital à sa dernière sortie médiatique ne s’est pas fait attendre. “M. Djelloul Achour persiste dans le mensonge pour couvrir un acte de sabotage économique. Après avoir reçu de Cevital un démenti cinglant et factuel, documents à l’appui, dans l’affaire du terrain devant accueillir l’usine de trituration, Il vient de récidiver en affirmant que les équipements destinés à l’usine de trituration saisis par le port de Skikda, après avoir été dédouanés et sortis par Cevital, n’ont, en réalité, pas été dédouanés”, lit-on dans un communiqué diffusé, hier, par le groupe Cevital. Décidément, le P-DG de Serport ne lésine plus sur aucun propos pour tenter de se dédouaner, quitte à faire du mensonge une parole biblique.


    À propos de ses allégations sur l’absence d’un acte de dédouanement du matériel de Cevital, le Groupe a tenu à nouveau à apporter un démenti catégorique en affirmant que “les équipements destinés à l’usine de trituration repris par le port de Skikda ont bel et bien été dédouanés le 8 juillet 2018, comme le prouvent les documents que nous mettons à votre disposition, à savoir le Document D10, tamponné par les douanes, Bon à enlever, qui autorise la sortie des équipements sus-cités du port après dédouanement et la quittance de paiement des droits de timbre, ces équipements ayant été importés en franchise de droits de douane car le projet de Cevital bénéficie de l’Andi. Le port de Skikda a repris ces équipements le 18 juillet, soit 9 jours après leur dédouanement”.

    Qui bloque Cevital ?


    Débordé, semble-t-il, par l’ampleur du scandale dans lequel il s’est empêtré, Djelloul Achour s’est appuyé sur des allégations dénuées de tout fondement juridique, prétendant que le projet de Cevital “souffre d’une absence d’autorisation”.
    “Quant à l’absence d’autorisations avancée par M. Djelloul Achour, il nous paraît aujourd’hui indispensable que ce dernier donne les références réglementaires, le nom des documents ainsi que la désignation des autorités qui doivent les délivrer. Pour rappel, il n’existe aucune autorisation à obtenir pour importer des équipements industriels. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle M. Achour n’a donné aucune justification et n’a fait référence à aucun texte réglementaire dans son instruction envoyée aux P-DG et DG de tous les ports algériens pour bloquer le déchargement des équipements destinés à l’usine de trituration de Cevital”, souligne le Groupe dans son communiqué, dont une copie a été adressée à notre rédaction, accompagnée des documents cités plus haut (voir fac-similés).


    Le patron de Serport semble ignorer les limites de ses prérogatives, ne se gênant plus pour piétiner les responsabilités d’autres institutions habilitées à examiner et à valider les projets d’investissement. Ce n’est jamais très bon signe quand un responsable se donne le droit d’outrepasser ses prérogatives aux fins de saboter ; l’acte s’assimilant à un flagrant abus d’autorité. Pour le Groupe Cevital, “il ne s’agit ni plus ni moins que d’un blocage injustifiable car illégal au regard de toutes les réglementations existantes. M. Achour n’est qu’un instrument dans cette affaire dont la première victime est malheureusement l’économie de notre pays.

    Sinon, pourquoi tant de mystères sur les autorisations que nécessiterait ce projet et pourquoi le ministre de tutelle de M. Achour ne s’exprime-t-il pas sur ce dossier ?” Cela amène à la question de savoir qui bloque réellement les investissements du Groupe Cevital ? Une chose est sûre, le scandale s’annonce potentiellement dévastateur pour l’image du pays, alors qu’aucun responsable ne daigne – jusqu’ici — bouger le petit doigt pour éteindre le départ d’incendie et contenir sa fumée. Les intérêts étroits semblent primer sur l’image d’un pays qui peine à vendre son attractivité.

    Liberté

    Ali Titouche
    Dernière modification par sako, 06 août 2018, 15h08.

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    • #3
      La defense de cevital s'embourbe dans une dialestique populiste sans repondre toutefois au fond de ce qui est à l'origine de ce litige.
      Le journaleux peut etre fait du zele, mais pour nous la populace il aurait ete plus judicieux d'ete informe deja du communique de cevital pour aprecie les ecrits nous meme et non un commentaire non eclairant.
      Pour ma part je pense que ce cadre argumente bien sur ce qui motive sa decision:
      1 Usine fictive (defaut de documents autorisant la construction )
      2 Materiel achete occasion ou a defaut sans document prouvant l'origine de la fabrication
      Il est de noteriete que les gros passent au forceps et se considere dans un pays sans droit de haddad à kouninef et consorts , il serai approprié que cevital ne fasse pas de meme
      Dernière modification par danube, 06 août 2018, 16h54.

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      • #4
        personne ne veut assumer pour moi c est une décision politique pourquoi on ne laisse pas tranquille il fait travailler des milliers d algériens en Algérie le pouvoir à peur des gens qui réussissent laisser le tranquille

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        • #5
          L'importation est la véritable source de richesse de nos archimiliardaires . Les importateurs affairistes exploitent toutes les failles du système ANDI ,facilitations accordées à l'importation et dédouanement pour développer des affaires juteuses non réglementaires .Nos ports sont devenus les portes d'entrée des grands trafics ..
          Dernière modification par ELKSOURI, 06 août 2018, 17h31.

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