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PSA: L’usine de Kenitra produira la Peugeot 208

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  • PSA: L’usine de Kenitra produira la Peugeot 208

    Le premier modèle présenté au président du constructeur français début juillet La production de série sera lancée courant 2019 La commercialisation démarrera dans la foulée Quelques mois avant l’entrée en production en série, l’usine PSA au Maroc «livre» déjà son premier véhicule.
    Il s’agit du nouveau modèle de la Peugeot 208.
    C’est un «full model change» puisqu’aucune pièce de l’ancien modèle ne sera reconduite sur le nouveau.
    Jean-Christophe Quemard, le patron de la région Afrique Moyen Orient de PSA est confiant quant à son succès commercial. «La voiture va être commercialisée courant 2019 dans tous les pays de la région que je dirige (ndlr: 80 pays)», confie-t-il à L’Economiste.
    En attendant, la voiture vient d’être présentée en showcase privé et exclusif à Carlos Tavares, le grand patron du groupe PSA lors d’une visite de 2 jours effectuée début juillet sur le site de Kenitra.

    Ce fut pour lui l’occasion de faire un bilan d’étape de l’usine dont la production en série est prévue début 2019 ainsi que de fixer de nouveaux objectifs. Parmi ceux-ci, il y a la montée en puissance de l’intégration locale.
    Si le président du groupe confirme l’intérêt du projet automobile et de l’écosystème PSA au Maroc, il demande d’aller encore plus en profondeur dans l’agrandissement de la base fournisseurs.
    Cela se traduira, selon Jean-Christophe Quemard, directeur de la zone Afrique-Moyen-Orient et membre du directoire de PSA, par la poursuite des investissements dans l’élargissement du tissu des sous-traitants en particulier de second rang qui font défaut dans le royaume.
    Cela passera, comme le confie Quemard à L’Economiste par le recours à des fournisseurs traditionnels du groupe dans le monde, particulièrement asiatiques compte tenu de leurs velléités à se délocaliser plus aisément que les européens.

    Le groupe qui a déjà investi quelque 110 millions d'euros notamment pour la construction de l’usine, s’est engagé dès le démarrage du site de production de Kenitra sur un taux d’intégration locale de 62%.
    L’objectif étant d’atteindre les 80% à terme.
    D’où, l’importance d’approfondir le sourcing local, d’autant plus que les moteurs seront assemblés dès la première année.
    Il faudra donc aller plus en profondeur dans l’intégration locale avec la nécessité de pouvoir disposer de fabricants des mécanismes de direction, des systèmes d’injection, de l’électronique…
    Il faut dire que le groupe envisage de réaliser dans un premier temps quelque 400 millions d’euros d’achats du Maroc qui devraient rapidement atteindre 1 milliard d’euros à terme compte-tenu des besoins du groupe particulièrement en Espagne.

    100.000 unités pour 2019
    L’usine de Kenitra dépassera probablement ses capacités de production.
    C’est en tout cas ce dont est convaincu Jean-Christophe Quemard.
    Le directeur de la région Afrique Moyen-Orient de PSA est sûr de pourvoir remplir l’usine de Kenitra. «L’objectif des 100.000 unités produites dans un premier temps sera atteint», prévoit Quemard qui estime que cette production sera même dépassée puisqu’elle devrait être portée à 200.000 unités ultérieurement avec le second modèle qui y sera lancé.
    Le black out imposé à PSA en Iran pourrait être bénéfique pour le Maroc.

    L'ECONOMISTE


    Peugeot 208

  • #2
    PSA: «Nous devons aller plus loin en matière d’intégration locale»
    Les équipes au Maroc challengées pour renforcer le sourcing sur place
    Le groupe va continuer d’investir et d’attirer ses partenaires traditionnels
    La production en série sera lancée début 2019

    - L’Economiste: A quelques mois du lancement de la production à Kenitra, quel est l’avancement du projet?

    - Jean-Christophe Quemard: Carlos Tavares (président du Groupe PSA) a fait un tour de piste de deux jours début juillet.
    Nous lui avons présenté en avant-première la première voiture assemblée à Kenitra. C’est dire que nous sommes parfaitement en ligne avec nos objectifs et notre programme.
    Il y a en cela la confirmation de l’intérêt de la base industrielle au Maroc.
    Ceci dit, nous avons été challengés sur deux sujets: Le premier concerne le taux d’intégration locale.
    Même si notre pourcentage de localisation est conforme à notre objectif de départ (ndlr: 60%), Carlos Tavares veut qu’on aille plus loin. Le second sujet, et peut-être le plus important, est que le niveau de performance de l’intégration locale n’est pas au niveau attendu. Il y a plusieurs raisons pour cela. Parmi celles-ci, nous n’avons pas réussi à localiser en profondeur. Nous sommes en retard sur ce point. Nous sommes parvenus à attirer de grands noms de l’équipement automobile. Sauf que ces équipementiers de premier ordre doivent s’appuyer sur un tissu de fournisseurs de second niveau qui font de la sous-traitance. Aujourd’hui, ce deuxième niveau dans lequel on s’attendait à voir un tissu de fournisseurs marocains est quasi inexistant. Il y a quelques entreprises maroco-marocaines qui sont dans l’automobile, mais elles ne sont pas nombreuses. En réalité, c’est le tissu des entreprises industrielles de taille intermédiaire qui est insuffisant au Maroc.

    - Comment comptez-vous y remédier?

    - Nous avons l’intention d’attirer de nouveaux acteurs. Il s’agira certainement de nos partenaires traditionnels avec lesquels nous travaillons régulièrement. Nous allons continuer à faire venir des acteurs qui ne sont pas déjà implantés au Maroc. A ce titre, nous envisageons d’effectuer une mission en Chine pour faire venir des fournisseurs chinois qui sont plus décomplexés pour venir au Maroc que peuvent l’être les acteurs européens.
    Il est donc évident que nous allons continuer à investir dans l’approfondissement de la base fournisseurs. C’est un challenge à la fois pour nous, constructeur, mais aussi pour le Maroc. L’approfondissement de l’industrie est l’un des axes forts pour le pays. Il lui permettra de pérenniser son avantage compétitif. Une chose est sûre: nous allons continuer à investir au Maroc. Il est un peu prématuré de faire des annonces à l’heure actuelle mais il y aura des choses qui vont sortir prochainement dans cette direction.

    - Qu’en est-il du centre R&D?

    - Sur ce point également, il y a la confirmation de la pertinence de ce que nous sommes en train de mettre en place et la volonté de renforcer le développement du centre R&D. Il faut savoir que nous sommes en avance sur nos objectifs. Aujourd’hui, nous sommes déjà à 350 personnes installées dans ce centre, et au global, ce sont plus de 1.500 personnes qui travaillent pour la R&D du groupe au Maroc. L’idée est de poursuivre les recrutements et d’augmenter la capacité de recherche et développement au Maroc. Nous envisageons d’atteindre 500 personnes avant la fin de l’année. L’idée est que nous puissions aller au-delà de ça à la fois directement et en sous-traitance avec nos partenaires qui sont déjà nombreux aujourd’hui (ndlr: Altran, Alten, Magna…). L’écosystème de la R&D automobile est en train de se construire. Notre centre R&D au Maroc a deux activités. Une activité principale qui le conduit à travailler pour les besoins de la région. Il est également amené à travailler pour le groupe. Nous travaillons à partir du Maroc sur des sujets qui peuvent concerner une voiture produite dans une de nos usines en France. Il est donc clair que nous allons également continuer à investir dans la R&D au Maroc.

    - A aujourd’hui, combien avez-vous investi au Maroc?

    - En termes d’engagements, nous nous sommes engagés sur un investissement de 550 millions d’euros. Nous avons aujourd’hui déboursé quelque 110 millions d’euros sur le capacitaire mais nous allons continuer à investir, comme je vous l’ai dit, à la fois dans l’industriel et dans la R&D.

    - Où en êtes-vous du centre d’essai automobile dont vous avez annoncé la création il y a quelques mois?

    - Nous sommes aujourd’hui en phase finale de discussion. Je pense que le ministère de l’Industrie ne va pas tarder à annoncer la création de ce centre d’essai qui sera situé à Khouribga. Ce centre d’essai automobile ne sera pas exclusif à PSA, il aura vocation à être partagé avec d’autres constructeurs même si la charge sera apportée principalement par PSA, en tout cas pour les premières années. Nous nous sommes engagés à affecter à ce centre d’essai un certain nombre d’activités qui seront représentées en heures d’essai, en nombre de kilomètres parcourus… Aujourd’hui, le foncier est disponible (ndlr: porté par l’Etat) et l’exploitant a été ciblé de manière assez claire. Nous sommes actuellement dans la phase finale de contractualisation. Il restera à installer les moyens d’essais qui seront à la charge probablement du privé.

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    • #3
      Le Maroc est en train de devenir pour l'industrie automobile française ce que les pays de l'Est sont à l'industrie allemande.

      Les Marocains n'ont pas l'expérience industrielle des Tchèques mais ils ont certainement une main d'oeuvre meilleur marché.
      au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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      • #4
        mais ils ont certainement une main d'oeuvre meilleur marché
        mais il y a aussi un peu de "tête" d'oeuvre dans l'offre

        Aujourd’hui, nous sommes déjà à 350 personnes installées dans ce centre, et au global, ce sont plus de 1.500 personnes qui travaillent pour la R&D du groupe au Maroc. L’idée est de poursuivre les recrutements et d’augmenter la capacité de recherche et développement au Maroc. Nous envisageons d’atteindre 500 personnes avant la fin de l’année. L’idée est que nous puissions aller au-delà de ça à la fois directement et en sous-traitance avec nos partenaires qui sont déjà nombreux aujourd’hui (ndlr: Altran, Alten, Magna…). L’écosystème de la R&D automobile est en train de se construire. Notre centre R&D au Maroc a deux activités. Une activité principale qui le conduit à travailler pour les besoins de la région. Il est également amené à travailler pour le groupe. Nous travaillons à partir du Maroc sur des sujets qui peuvent concerner une voiture produite dans une de nos usines en France. Il est donc clair que nous allons également continuer à investir dans la R&D au Maroc.
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Le défi consistera à 'impliquer encore plus d'entreprise marocaine ce qui permettra d'elargir encore plus la base industrielle !

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          • #6
            Le paradoxe au Maroc un ministre de l'industrie qui est en même temps propriétaire de plusieurs grandes entreprises mais qui refuse d’investir dans l’industrie, il part à l’étranger promouvoir l’investissement industriel au Maroc mais il n’investit pas lui-même dans l’industrie, faites ce que je dis et non ce que je fais….charité bien ordonnée commence par soi-même.

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            • #7
              Le défi consistera à 'impliquer encore plus d'entreprise marocaine ce qui permettra d'elargir encore plus la base industrielle !

              on encourage l'économie, t'as 10 millions d'euros, tu investis dans l'immobilier, tu construis, un an après tu vends et tu te fais de la marge, grande marge d'ailleurs vu la qualité des constructions, ou tu va investir dans la vraie industrie et ses contraintes, ses audits, ses pénalités, son stress etc etc etc...


              et ceux qui ont envie de se lancer sans capital, ne sont pas aidé....

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              • #8
                Les Marocains n'ont pas l'expérience industrielle des Tchèques
                c'est évident,
                la révolution industrielle a débuté dés ses premières heures aussi en Europe centrale rendant l'industrie tchèque puissante .
                pour le Maroc,le besoin de pièces manufacturés , sous traités par des pme et de bonne qualité serait atout encourageant a l’émergence d'une industrie basée au début a palier au manque de technicité et de formation.
                l'apprentissage industriel au Maroc sera a la dure,mais le domaine est prometteur si l'encouragement de l’état était plus présent.
                pour le Maroc,la chance est a saisir tant que les chinois n'auront pas le loisir d'amortir les coups de transport de leurs usines vers l’Europe et l’Afrique ,une fois fait cet amortissement,le Maroc ou autre pays africain aspirant a une industrialisation rapide s'en retrouverait submergé
                Dernière modification par Anzoul, 09 août 2018, 13h09.

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                • #9
                  si l'on veut que le Maroc développe l'esprit entrepreneurial, il y a 2 pré-requis :
                  1/ une justice indépendante et ......équitable, y compris quand un citoyen attaque l'état
                  2/ mettre fin à la rente immobilière en taxant très fortement les plus valus immobilière (hors primo accédants) .
                  investir, c'est prendre un risque et si ce risque n'est n'est pas "sécurisé", aucune chance de voir des entrepreneurs prendre des risques pour dégager une marge brute de 5%.

                  Historiquement, ce qui a permis l'éclosion de l'esprit entrepreneurial en occident, c'est la création de la "Société Anonyme" qui permet à l'entrepreneur de détacher ses avoirs propres de son entreprise (responsabilité limitée...). C'est donc bien in fine des mesures juridiques de sécurisation du patrimoine qui ont permis cette éclosion.

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                  • #10

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                    • #11
                      La seule solution que je vois pour que les capitaux migrent de l'immobilier vers l'industrie, et de detaxer completement l'industrie mecanique, electronique...etc 0% impot pour les prochains 20 ans pour les industries peut faire en sorte que l'investissement en industrie devient plus rentable que l'immobilier, mais il faut faire attention parceque ceci peut cree le probleme de la disponibilite de logements pour le futur.

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                      • #12
                        La fievre immobiliere etait inevitable vue le deficit monstre accumulé pendant des decennies et qu'il fallait resorber.

                        et cetait urgent vue la pyramide des ages qui fait que le besoin en ligement des annees 90 et 2000 correspond au baby boom des annees 60 et 70.

                        Maintenant ou la transition demographique est realisee' la demande pour les nouveaux logements va baisser et on voit deja cela sur certains crenaux

                        A terme les incitations pour l'immobilier n'auront de sens et seront supprimées
                        .
                        .
                        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                        Napoléon III

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                        • #13
                          L une des solutions pour l immobilier c est que l état à travers ses entreprises de la C.D.G et autres construisent appartements et villas bon marché pour d une part faire tirer les prix à la baisse et d autre part faire fuir les prometteurs vers d autres secteurs de l industrie.
                          L immobilier reste cher au pays comparativement au pouvoir d achat. Il faut au moins diviser les prix du m2 par deux !


                          Le pays a à gagner dans l industrie électronique ( et microélectronique) avec la généralisation des moyens de communications et la venue des objets connectés. Il y aura des processeurs, mémoires et autres circuits logiques dans tous les produits électroniques, électroménagers, voitures , motos etc de demain.

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                          • #14
                            la C.D.G et autres construisent appartements et villas bon marché
                            La CDG gere l'argent des travailleurs pour payer leur retraitres donc il se doit de generer le plus de retour sur investissement possible, il ne peut pas faire dans le social

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