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Secteur de l'industrie: une enquête de l'ONS met le doigt sur la plaie

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    Secteur de l'industrie: une enquête de l'ONS met le doigt sur la plaie

    Le secteur de l’industrie qui aurait pu être le moteur de la relance économique est en panne sèche. Malgré les discours renflons des ministres qui se sont succédés à sa tête notamment le plus loquace d’entre eux, Abdesselam Bouchouareb, les chiffres restent têtus s’agissant du développement de ce secteur.


    L’office national ders statistiques (ONS) vient une fois de plus de mettre les mots sur les maux. La majorité des entreprises industrielles a utilisé les capacités de production à moins de 75% au 1er trimestre 2018, conclut en effet une enquête de l’Office. Autrement dit, les entreprises industrielles évoluent au petit trop en fonction des moyens matériels et humains dont elles disposent.


    Du coup, l’activité industrielle a connu une baisse au premier trimestre 2018, notamment pour les Industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques et électroniques (ISMMEE), l’Industrie Chimique et les Industries des Bois, souligne l'enquête d'opinion effectuée par l'ONS auprès de chefs d'entreprises publiques et privées. Seul le secteur du bâtiment a connu une sensible croissance que traduit la hausse de la demande des produits fabriqués notamment les matériaux de construction durant la période considérée.


    L’enquête précise également que le niveau d’approvisionnement des entreprises en matières premières, a été «inférieur» à la demande exprimée, selon plus de 34% des enquêtés du secteur public et près de 19% de ceux du privé. Résultat : Des ruptures de stocks sont enregistré selon 64% de chefs d'entreprises du secteur public enquêtés et à près de 40% de ceux du secteur privé.


    L’autre élément qui souligne le déclin de l’industrie nationale concerne l’emploi. ON y apprend ainsi que des chefs d’entreprises du secteur public que leurs effectifs ont baissé alors que ceux du secteur privé ont fait part d'une «stabilité». Le plus grave est que 74% des patrons des entreprises publiques et la plupart de ceux du privé pensent que même s’ils recrutaient du personnel supplémentaire, cela n’augmentera pas davantage le volume de leur production actuelle.


    En clair, le ciel reste brumeux pour ces entreprises en termes de performance et même sombre pour l’emploi. Pourquoi cette léthargie ? Pour les chefs d'entreprises des deux secteurs interrogés par l’ONS, «les charges élevées, le remboursement des emprunts et la rigidité des prix» ont grevé leur trésorerie


    Par ailleurs, on apprend que pour des raisons, essentiellement de vétusté, près de 76% du potentiel de production du secteur public et près de 25% de celui du privé ont connu des pannes durant le même trimestre. Des pannes qui ont engendré des arrêts de travail «allant jusqu’à 30 jours pour près de 38% des premiers et inférieurs à 13 jours pour la plupart des seconds». Voilà qui a le mérite de mettre le doigt sur la plaie du secteur de l’industrie qui a du mal à décoller. Et ce ne sont pas ces usines de montage de véhicules qui vont changer ce constat.


    Algerie1
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.
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