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Sanctions US: l’économie iranienne à genoux?

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  • Sanctions US: l’économie iranienne à genoux?

    Alors que le premier volet des sanctions des États-Unis contre l’Iran vient d’être appliqué ce mardi 7 août et que l’on s’attendait à ce qu’elles paralysent l’économie iranienne, la valeur du rial iranien a augmenté face au dollar américain.

    Se référant aux sanctions américaines contre l’Iran, le site d’information russe Sputnik a indiqué qu’elles existaient même à l’époque du Premier ministre iranien démocratiquement élu Mohammad Mossadeq dans les années 1950, ajoutant que les sanctions américaines contre la République islamique d’Iran ont été toujours appliquées, elles ont seulement été suspendues pendant un certain temps.

    Le président américain Donald Trump a mis en garde tous les pays contre le fait de faire des affaires avec Téhéran, affirmant qu’il avait imposé les sanctions les plus sévères au pays.

    Son avertissement était apparemment adressé à l’UE, qui a mis en vigueur une loi interdisant aux sociétés de se conformer aux sanctions américaines ou aux lois extraterritoriales américaines et leur permettant de réclamer une indemnisation pour des dommages potentiels.

    Le président américain, Donald Trump, a signé ce lundi 6 août un décret réimposant de nombreuses sanctions contre l’Iran pour exercer une « pression économique maximale » sur la République islamique.

    Alistair Burt, ministre britannique en charge des relations avec le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a déclaré que l’Europe pouvait protéger ses entreprises contre les nouvelles sanctions américaines qui ont été rétablies mardi, alors que l’UE activait une loi de blocage visant à protéger les entreprises contre les sanctions US.

    « Si une entreprise craint des poursuites judiciaires et des mesures coercitives prises par une entité en réponse aux sanctions américaines, cette entreprise peut être protégée en ce qui concerne la législation européenne », a déclaré M. Burt à la radio BBC.

    En vertu de la loi sur le blocage, les entreprises de l’UE peuvent poursuivre l’administration américaine devant les tribunaux nationaux des États membres.

    Des responsables de l’UE ont toutefois indiqué lundi qu’un certain nombre d’autres pays leur avaient demandé des détails sur les règles de blocage, tout en explorant les moyens de contourner les sanctions.

    La Chine, la Russie et la Turquie ont déjà indiqué qu’elles ne respecteraient pas les sanctions unilatérales des États-Unis.

    Les ministres des Affaires étrangères de la France, de l’Allemagne et du Royaume-Uni se sont engagés lundi dans une déclaration commune à travailler pour préserver les flux financiers et les exportations de pétrole et de gaz de l’Iran.

    Le ministère allemand de l’Économie a déclaré que Berlin continuerait à offrir des garanties d’exportation et d’investissement aux entreprises faisant affaire avec l’Iran.

    Les hauts responsables de l’administration américaine ont toutefois averti que les risques étaient réels pour les entreprises travaillant en Iran, soulevant les enjeux d’une confrontation sans précédent entre les alliés traditionnels.

    Cela signifie que les entreprises européennes doivent sérieusement peser le pour et le contre avant d’affronter les sanctions américaines et de faire des affaires avec l’Iran.

    Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé le lundi 6 août lors d’un entretien avec la chaîne Al-Alam que les mesures des États-Unis étaient inutiles et n’auront pas un impact considérable sur l’économie du pays.

    Au plus fort de l’escalade verbale entre Téhéran et Washington, l’Iran a doublé ses ventes de pétrole à l’Inde. La Chine a multiplié ses commandes et la Turquie a accru ses achats de gaz. Même du côté des Européens, qui se sentent totalement désarmés, les tentatives de débrouillage se multiplient. La loi antiblocage a été activée pour la première fois depuis des décennies, preuve que l’opinion européenne ne suit plus l’Amérique.

    En tout état de cause, la tâche s’annonce bien difficile pour Trump et a déjà jeté une ombre sur ce qu’il croyait être l’apogée de sa carrière politique : l’affaire nord-coréenne. Et d’ailleurs, le ministre nord-coréen des Affaires étrangères est attendu à Téhéran où les parties vont échanger leurs expériences en ce qui concerne les modalités et les manières de neutraliser les coups de Trump.

    7/8/2018

    ParsToday
    Dernière modification par Elghifari, 07 août 2018, 19h16.

  • #2
    En tout état de cause, la tâche s’annonce bien difficile pour Trump et pourrait se retourner contre l'empire yankee en déclin ?

    Commentaire


    • #3
      En déclin ?!

      Ne dis pas de sottises. L'économie américaine ne s'est jamais aussi bien portée.

      Commentaire

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