Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Guerre d'Algérie: échangons sereinement

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Guerre d'Algérie: échangons sereinement

    Trop régulièrement, nombreux sujets dérapent sur l'événement de "la Guerre d'Algérie", alors qu'il s'agit d'une affaire majeure du 20eme siècle et qui doit se consacrer à une rubrique unique.

    - Ségolène Royal, la fille du lieutenant-colonel

    Jacques Royal, lui, est de cette génération de militaires qui a perdu toutes les guerres. Engagé volontaire en 1939, à 19 ans, il a été fait prisonnier près d'Epinal, au moment de l'avancée nazie. Par tradition familiale autant que par goût, il est resté dans l'armée, une fois la paix revenue.

    Dans l'artillerie, comme son général de père. Commence alors la grande série de défaites. L'Indochine, d'abord, dont il revient foncièrement anticommuniste et ébranlé dans ses certitudes sur la grandeur de la France.

    Puis l'Algérie, qui va achever de nourrir son désarroi. Jacques Royal est parti combattre dans le Sahara du Sud, laissant épouse et enfants. Il reviendra se sentant floué, angoissé d'avoir laissé les harkis qu'il sait voués à une mort inévitable. Antigaulliste absolu. Crachant sur l'hypocrisie des politiques. Marqué par une amertume profonde "-.

    LE MONDE | 28.06.2006





    == MODERATION ==
    Topic fermé suite aux multiples attaques personnelles signalées. Il est recommandé de débattre d'une manière respectueuse.

  • #2
    En outre, il faut savoir par quel bout entamer la Guerre d'Algérie? A sa prémisse de 1830 ou à son terme du 1 juillet 1962?

    A titre personnel, je suggère une réflexion saine dès l'acquisition de l'indépendance algérienne en date du 19 mars 1962 à Evian-les-Bains, sinon que les autres événements ne font qu'office de thèses d'historiens pas prouvées.

    Commentaire


    • #3
      Le 19 mars 1962, j'avais 20 ans deux mois et deux jours, j'étais à Blida!

      A ton service mon bon Rago.
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

      Commentaire


      • #4
        Une indépendance spoliée confisquée par les illettrés assoiffés de pouvoir, les ben bella et boukharouba, s'en est suivit le règne des généraux, puis 1988 l'armée Algérienne qui tire sur des Algériens! de l’impensable.

        Puis les islamistes à 150.000 Algériens morts.

        Et nous voila maintenant dirigé par une momie qui a violé la constitution et son entourage qui demande un cinquième mandat.
        Et en attendant on est incapable de se nourrir en important 8Milions de tonnes de céréales à raison de 3Milliards $
        Que nous ont apporté 56ans d'indépendance?
        Ceux qui ont pu partir cad les médecins ingénieurs chercheurs sont partis, d'autres suivront en fonction des possibilités et la notion de harga fait partie des mœurs et coutumes pour les autres.
        Pauvre Algérie!

        Commentaire


        • #5
          banzai, Bonsoir !

          La réponse à votre question : Que nous ont apporté cinquante six ans d'indépendance ?

          Vous la trouverez en examinant deux photos :

          1)- Pour la première photo (avant notre indépendance): je vous renvoie à l'ouvrage témoin de l'historien Benjamin Stora avec Tramor Quemeneur intitulé : ALGÉRIE 1954 - 1962.

          2)- Pour la deuxième photo (après notre indépendance): vous pouvez choisir la sortie de n'importe quelle école, collège, lycée ou université du territoire national.

          Vous n'avez pas besoin d’être un fin observateur pour trouvez la réponse à votre question !

          Cordialement.
          Dernière modification par HBOUM, 08 août 2018, 17h48.

          Commentaire


          • #6
            En outre, il faut savoir par quel bout entamer la Guerre d'Algérie? A sa prémisse de 1830 ou à son terme du 1 juillet 1962?
            A s prémisse,car tu ne peux la comprendre que si tu la connais depuis le début.
            Les français eux parle de la guerre d’Algérie que pour dénoncer les "atrocités du FLN"donc la fin presque de la guerre alors que les algériens eux par de la guerre dés le debut de l'invasion.
            Sinon comment expliquer que c'est la colonisation qui a amené la guerre.

            Commentaire


            • #7
              A DIRIGER SUR BOUILLON DE CULTURE

              En 1954, il n'y avait qu'une seule université, 17 en 1999, et 118 universités et annexes aujourd'hui !

              En 1954 90% des algeriens marchaient pieds nus

              en 62 un seul ingenieur agronome........
              150 medecins pour 8 millions

              et vous ne regrettez pas la france on serait toujours des khamess des cireurs nos meres et soeurs quand elles ont de la chance des fatma

              hachmou chwiya et dites el hamdoulillah khradj l isti3mar min bledna
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

              Commentaire


              • #8
                @annabideparis: " A s prémisse,car tu ne peux la comprendre que si tu la connais depuis le début.
                Les français eux parle de la guerre d’Algérie que pour dénoncer les "atrocités du FLN"donc la fin presque de la guerre alors que les algériens eux par de la guerre dés le debut de l'invasion.
                Sinon comment expliquer que c'est la colonisation qui a amené la guerre."

                C'est-à-dire? En juin 1999, l'Assemblée français avait reconnu qu'en Algérie , il s'était bel et bien déroulé un guerre et non pas des événements.

                Commentaire


                • #9
                  "En 1954 90% des algeriens marchaient pieds nus"

                  Chouan toi qui as connu cette période, c'est vrai ?
                  au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

                  Commentaire


                  • #10
                    Envoyé par solas
                    En 1954, il n'y avait qu'une seule université, 17 en 1999, et 118 universités et annexes aujourd'hui !
                    un mensonge accompagne tjrs une vérité.. surtout qd c cette raqassa de ould abbès qui le dit

                    Commentaire


                    • #11
                      banzai,


                      mais tu as oublié chadli !

                      Commentaire


                      • #12
                        @Chouan: " Le 19 mars 1962, j'avais 20 ans deux mois et deux jours, j'étais à Blida! A ton service mon bon Rago. "

                        D'où vos témoignages sont précieux, car vous pourriez être la seule personne à être adulte à cette époque.

                        Blida (la ville des roses) est une jolie citée et dont est originaire Jean Daniel, co-fondateur du Nouvel Observateur.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le professeur Pierre Michaux arrive à Alger en 1948 après son agrégation à Lille. : « J’ai commencé à enseigner à la faculté de médecine d’Alger en octobre 1948. J’ai vécu les dernières années de la faculté française de médecine d’Alger en ma double qualité de professeur de médecine légiste de 1948 et 1956 et directeur du laboratoire de police scientifique entre 1956 à 1960 ».
                          .
                          Avant 1830 il n’y avait aucune organisation médicale en Algérie, des guérisseurs pratiquaient une médecine issue du moyen âge. La dysenterie sévissait en Oranie, la variole endémique tuait une fois sur deux. La peste et le choléra n’y étaient importés par les pèlerins qui revenaient de la Mecque. La Syphilis sévissait dans 40% de la population.
                          L’œuvre médicale française serait incomplète si on ne signalait pas la recherche et l’enseignement.
                          En 1880 à Constantine c’est Laveran qui découvre l’agent du paludisme et obtint le prix Nobel plus tard, Henri Folley continue l’ouvre de recherche dans des instituts spécialisés.
                          En 1833 dans les jardins du Dey d’Alger, l’enseignement débute avec comme élèves des maures et des juifs. En 1835 le ministre de la guerre responsable de l’Algérie nomme 9 professeurs de médecine. En 1836 le gouverneur Clauzel supprima cet enseignement de médecins militaires. Il fallut attendre vingt ans pour le démarrage de la faculté de médecine d’Alger. C’est le 4 août 1857 que fut crée l’école préparatoire de médecine et pharmacie d’Alger rattachée à la faculté de Montpellier et dirigée par le médecin colonel Berterand. Le 10 novembre 1859 c’est l’inauguration des locaux de l’école rue Caillet, prés de la Casbah avec 8 professeurs titulaires et 4 suppléants. Au début il y avait 21 élèves, en 1870 quatre enseignants sont rajoutés à l’effectif. En 1877 l’école quitte les locaux de la rue Caillet pour son emplacement définitif de la rue Michelet. En 1909 elle devient faculté avant Marseille, elle a 16 chaires, elle en aura 35 en 1959.
                          On retiendra l’état sanitaire déplorable à l’arrivée des français en 1830, l’ampleur de la tâche réalisée par l’armée, et la création en 1857 d’une école de médecine qui deviendra faculté. En 1833 grâce à un legs un hôpital est crée dans les jardins de Mustapha Pacha.. En 1894 création de l’institut Pasteur et dont la direction fut confiée aux frères Sergent.

                          1942-1945

                          Sous l’impulsion de la guerre et à cause de la coupure avec la métropole, une coopération naît avec les Anglo-saxons, les médecins d’Algérie reçoivent les avancées des recherches US (la pénicilline), l’anesthésie et la réanimation, qui transforment les conditions de la chirurgie. Les nouveaux arrivants ne cachaient pas leur surprise de trouver une bonne formation des élèves médecins algériens, des installations parfois égales aux leurs.
                          La transfusion sanguine fut une démonstration tangible de l’essor de la médecine algéroise. Alger devient centre de transfusion de l’armée en 1940. Le don gratuit du sang devient une réalité. Toutes les populations participent.
                          Le sénateur Borgeaud installe au domaine de la Trappe une usine de lyophilisation à ses frais qui permit de livrer avant la fin de la guerre du plasma. En 1950 le centre de la Trappe met au point le fractionnement du plasma, en 1962 le centre est agrandi et bénéficie de 8 lyophilisateurs. A cause du travail réalisé Alger est choisie pour le premier congrès de transfusion sanguine en 1953.
                          Le centre Hospitalo-Universitaire s’est développé en continu jusqu’en 1962. 20 services seront remodelés sans cesse avec la construction d’un centre anti-cancéreux et d’une clinique ORL de premier plan.
                          Jusqu’au bout ce merveilleux instrument continuera de fonctionner. La part des urgences augmentera jusqu’à encombrer les couloirs et le hall d’entrée comme au soir du 26 mars 1962.
                          C’est par une chaude journée de juin qu’une charge explosive détruit une coupole du bloc opératoire mettant fin à cette activité bienfaisante, la passion et la folie meurtrière des hommes l’avaient emporté sur la raison.
                          L’école algéroise avait ses publications : l’Algérie Médicale, l’Algérie Française Chirurgicale. La recherche bénéficiait à Alger de conditions exceptionnelles, il faut citer les travaux de Tournade sur l’adrénaline, c’est grâce aussi aux travaux du Pr.Verin que les chirurgiens doivent le scialytique, qui éclaire sans ombre de nombreuses salles d’opération dans le monde.
                          J’ai été accueilli sans réticence par mes collègues, j’ai trouvé un esprit pionner, un dynamisme propre aux français d’outre mer, si éloigné de l’esprit étriqué, casanier, petit bourgeois de la métropole. J’ai développé la cinquième année de médecine légiste et j’ai mis en place la médecine du travail, qui venait d’être crée en France en 1956. Le 1er novembre 1954 éclate la rébellion dans les Aurès, et cette guerre subversive s’étend à toute l’Algérie et tout cela finit par le gâchis final et l’exode massif de la population européenne, que la métropole n’attendait pas.

                          LES ACTIVITES MEDICALES PENDANT LA GUERRE D’ALGERIE

                          Les activités médicales pendant la guerre d’Algérie, les témoins furent frappés dés 1954, par la cruauté des assassinats commis par les combattants du FLN.

                          Certes toute guerre est atroce, mais il y avait des lois de la guerre quant à la façon d’annihiler l’adversaire avec des armes de guerre reconnues. Il en va tout autrement quand les victimes sont mutilées avant et après la mort, le plus souvent à l’arme blanche. Les victimes sont indifféremment des militaires ou des civils, des vieillards des femmes des enfants européens ou des musulmans.
                          Ce sont là des actes de barbarie comme le qualifie notre code pénal. En arrivant dés 1948 j’étais particulièrement surpris par la fréquence des morts par égorgement, quasi-systématique et surtout par les mutilations génitales et nasales, des actes criminels inconnus en métropole.

                          Le professeur Pierre Michaux examine avec l’aide de diapositives quelques expertises qu’il a dues mener durant sa carrière de chef de service de la médecine légiste à l’hôpital Mustapha d’Alger.

                          1) Un enfant de 13 ans européen égorgé
                          2) Un musulman de 52 ans ancien combattant et qui pour cette raison est égorgé.
                          3) Massacre de femmes et enfants de la mine d’El Allia le 20 août 1953, qui fit 150 victimes civiles et militaires européens et musulmans.
                          Souvent les égorgements sont complétés par des quasi-décollations (coupure de la tête), mutilation faciale et amputation du nez. Devant de telles atrocités nous avons avec mes assistants essayé d’expliquer le mécanisme et avec mon ami André Fornier, nous avons publié une étude sur cette question dans le numéro 1 de l’Algérie Médicale sous le titre « aspect particulier de la criminalité algérienne » c’est en somme ma contribution originale à l’histoire de cette guerre.
                          Il faut bien savoir que ces pratiques en occident sont considérées comme des actes de sadisme sur le plan médico-légal, et sont extrêmement rares, mais ici au contraire il y a d’autres causes.
                          1) Ces pratiques ont toujours existées à toute époque dans ce pays.
                          2) Il s’agit de causes plus profondes que l’on ne cite pas habituellement, en matière de criminalité, à cause du passé anarchique de cette région et à cause aussi des mœurs et des coutumes.
                          3) Certaines pratiques religieuses, l’égorgement d’abord. Les musulmans sont des sacrificateurs. Le Coran a prescrit des règles relatives à la tuerie des animaux. Il s’agit essentiellement du mouton et dès son plus jeune âge le jeune enfant assiste à la mort de l’animal qu’il pourra sacrifier quand il sera devenu un homme, mais à la condition qu’il jouisse à cette époque de toute sa raison, et qu’il puisse contracter une union conjugale selon la loi coranique. Le sacrifice consiste à égorger l’animal en lui coupant complètement le cou, sans enlever le couteau avant l’entière section de la trachée.
                          L’égorgement du mouton était pour le jeune garçon musulman du bled, une cérémonie initiatrice de son passage à l’âge adulte avec tout que cela comporte, y compris le fait que devenu adulte il n’a plus d’ordre à recevoir de sa mère.
                          On comprend par extension que tout geste meurtrier commence naturellement pour eux, par l’usage du couteau et par cet égorgement quelle que soit la victime potentielle.
                          au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

                          Commentaire


                          • #14
                            scipio: "Certes toute guerre est atroce, mais il y avait des lois de la guerre quant à la façon d’annihiler l’adversaire avec des armes de guerre reconnues."


                            Le conflit franco-algérien n'a jamais été considéré en tant que guerre classique selon les Conventions de Genève. Il s'était bel et bien d'une guérilla contre une armée d'un pays impérialiste et donc foin des lois de guerre (sans pour autant excuser les atrocités commises par l'ALN).

                            Sinon comment expliquer l'assassinat de Larbi M'hidi alors qu'il occupait un grade inventé dans l'ANL du fait que l'Algérie était française.

                            Pour feu Jacques Vergès, l'armée française avait commis des atrocités pires en Algérie que celle allemande nazie en France.

                            Commentaire


                            • #15
                              A la Conférence de Yalta- du 4 au 11 février 1945- à laquelle De Gaulle n'y fut pas convié car appartenant au pays "perdants", les empires anglais et français furent scellés.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X