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Chaâbani, Amirouche et Si El Houés à l’accueil de Bencherif

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  • Chaâbani, Amirouche et Si El Houés à l’accueil de Bencherif

    Nous sommes dans l’au-delà, un vacarme assourdissant emplit la salle numéro 2 du purgatoire, dans laquelle les âmes des Chouhada et Moudjahidines de la Révolution algérienne ne cessent de commenter le scoop que vient de leur annoncer l’ange de la mort. En effet, alors que ce dernier s’apprêtait à descendre sur terre pour accomplir une mission, il leur dit : «Je viens vous annoncer que le Bon Dieu m’a chargé d’aller pendre l’âme de Ahmed Bencherif, je pars tout de suite à Paris.»

    Tous les regards se sont aussitôt tournés vers les Colonels Chaâbani, Amirouche et Si El Haouès, trois grands Chefs révolutionnaires qui ont le plus souffert des sévices que leur a fait subir ce DAF. Pour détendre l’atmosphère, Boudiaf interpelle Azrael : «Dis-lui que Si Amirouche est là, hakda il va penser à ramener avec lui Molfix N°6…» Tout le monde éclata de rire.

    Quelques instants plus tard, l’ange de la mort revient avec l’âme du premier Commandant de la Gendarmerie nationale et la dépose dans la grande cour en lui indiquant la salle numéro 13. Tête baissée, visage blême, Ahmed Bencherif se précipite à grands pas vers la porte au seuil de laquelle se trouvait son mentor Mohamed Boukharouba, et quelques déserteurs de l’armée française, mais avant d’y parvenir le colonel Mohamedi Saïd l’accosta : «Ahbass ! Win rak rayah hakda, viens par ici, Si Amirouche et Si Chaâbani veulent te parler.»

    Ben M’hidi : «Toi qui te donnais du plaisir à faire le sale boulot pour tes chefs, tu vois bien que tout a une fin et te revoilà chez ton créateur pour rendre des comptes.»

    Bencherif : «Et oui, à Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

    Abane Ramdane : «Tu devrais dire plutôt à Paris tu appartiens et à Paris tu retournes, astaghfir Allah, t’as été créé par la France et t’es mort chez eux comme tous les nababs qui ont confisqué l’indépendance chèrement payée.»

    Le plus jeune colonel de la Révolution algérienne, Mohamed Chaâbani, s’approche et tend une tasse de café chaud à l’invité spécial : «Te rappelles-tu lorsque tu m’avais menotté et embarqué à plat ventre à l’arrière d’une Land-Rover et transféré à la prison de Djelfa ? Te souviens-tu lorsque j’étais exténué, je t’avais demandé un café et tu avais ordonné à un de tes soldats de me verser le contenu de la tasse en plein visage en disant que c’était un cadeau d’un ex-militaire de l’armée française. Vous m’avez ensuite torturé et condamné à mort puis exécuté le même jour, et lorsque vous avez constaté que je n’étais pas encore mort vous m’avez achevé en me tirant deux balles dans la tête, et pour terminer vous m’avez enterré dans un endroit inconnu. Chfit wala lala ???»

    Bencherif éclate en sanglots et se jette par terre pour embrasser les pieds du successeur de Si El Haouès à la tête de la 6e région militaire : «J’implore ton pardon, je n’ai fait qu’exécuter des ordres de mes supérieurs, smahli ya Si Mohamed…»

    Le sage Chaâbani retire ses pieds : «Relève-toi ! Tiens, prends ce café chaud, je ne vais ni te le verser sur ton visage ni te torturer, le Bon Dieu s’occupera bientôt de ton cas.»

    Soudain le Lion du Djurdjura fit son apparition provoquant une véritable panique aussi bien chez Bencherif que chez ceux qui regardaient terrifiés à travers le trou de serrure de la porte de la salle numéro 13.

    Amirouche : «Tu nous a déterrés, moi et Si El Haouès, de notre tombe à Boussaâda, non pas pour nous organiser des funérailles dignes et nous inhumer au Carré des Martyrs, mais pour nous jeter dans un cachot sous ton bureau à Bab Jdid, et tu nous a gardés emprisonnés pendant 17 ans. Pourquoi ?

    Bencherif : «Wallah khatini, ceux qui m’ont donné cet ordre avaient peur de vous, même morts… et pour me faire pardonner je vais te faire une importante confidence, je sais qui vous a vendus, toi et Si El Haouès, aux autorités françaises, j’était présent lorsqu’ils ont communiqué votre itinéraire à l’ennemi.»

    Colonel Amirouche : «Aya, accouche et dis-moi aussi si t’es un agent infiltré ?»

    Bencherif :……………. La suite kach nhar
    Par Omar Khayam
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Emouvant !



    Précision : Les corps des deux colonels furent d'abord inhumés à El Alia, puis sur ordre de Boumediène, exhumés dans le plus grand secret (durant la nuit), et ensuite déposés dans les sous-sol du quartier général de la gendarmerie nationale. Dans ces lieux, les corps furent séquestrés jusqu'en 1984.
    C'est Boumediène qui a orchestré cette louche affaire.


    Voir témoignage des officiers : Chérif Mahdi et Abdelhamid Djouadi
    « Même si vous mettiez le soleil dans ma main droite et la lune dans ma main gauche je n'abandonnerais jamais ma mission". Prophète Mohammed (sws). Algérie unie et indivisible.

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    • #3
      La mafia des frontieres sont encore protegés par les archives du 2e bureau français

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      • #4
        Normal, quand le lion et mort les chiens dansent ! Il était où ce journaleux du vivant de Bencherf ??

        Ce n'est pas que Bencherif est un ange mais je trouve que c'est d'une bassesse toutes ces insultes et ce mépris pour cet homme après sa mort Où étiez-vous qua,d il pouvait se défendre ?

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        • #5
          Normal, quand le lion et mort les chiens dansent ! Il était où ce journaleux du vivant de Bencherf ??
          c t un lapin paix à son âme non lion..
          c un mec qui a mangé dans la main à boumédiène toute sa vie..
          je sais bien qu'il est de ton douar.. mais il vous a plus fait de mal que tu pense lui et Rahmani.


          le témoignage qui raconte que benchérif a été chargé de transporter dans la jeep de gendarmerie chhabani menotté est atroce ! il est sorti de son vivant et franchement il ne m'étonne pas venant d'un personnage fruste comme lui.


          on connait tous le conflit de bencherif avec bouteflika (bencherif a participé à la campagne électorale de chadli à la mort de boumdiène, il est tellement inculte qu'il est devenu fdiha avec son : votez chadli, je le connait bien il est comme l'autoroute il ne va ni à gauche ni à droite). de plus, sa famille est en bisbille judiciaire pour récupérer une ancienne usine d'un pied-noir à alger



          enfin, il vient d'être accusé de génocide dans un caserne française car on ne le sait pas assez benchérif était DAF
          Dernière modification par tawenza, 10 août 2018, 10h20.

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          • #6
            à 91 ans il demandait encore un rôle officiel à la gendarmerie
            il a complètement estropié le poème cité

            il s'attaque à bouteflika sous son portrait ! quelle dignité !!




            Ahmed Benchérif est né le 25 avril 1927 à Djelfa. Militaire de carrière dans l’armée française, il est promu sous-lieutenant en 1955, après la guerre d’Indochine où il découvre les réalités du monde colonial. Le 30 juillet 1957, il déserte le 1er régiment de tirailleurs algériens pour rejoindre l’ALN (Armée de Libération Nationale), avec une partie de sa compagnie dans la région de Sour-El-Ghozlane (ex-Aumale).
            Après avoir combattu en Wilaya IV historique (Algérois), il se rend à la frontière algéro-tunisienne où, pendant deux ans, il se consacre à la formation de djounouds. Membre du CNRA (Conseil National de la Révolution Algérienne) en janvier 1960, il est nommé à la tête de la Wilaya IV en juillet de la même année. S’il réussit à franchir la ligne Morice (barrage électrifiée le long de la frontière entre la Tunisie et l’Algérie) et à rejoindre le PC de la Wilaya IV, il est rapidement capturé le 28 octobre 1960.
            bref le mec a été vaguement instructeur... en tunisie puis en 60 il est commandant de sa région qlq mois avant de se faire capturer !!
            Dernière modification par tawenza, 10 août 2018, 10h30.

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            • #7
              ce sont des propos de qlq1 habitué à trahir


              Colonel Ahmed Bencherif

              Les dessous du 19 juin 1965

              Au mois de juin 1965, le régime algérien était-il légal ? Evidemment ! Une Constitution élaborée et adoptée par une Assemblée constituante, un président de la République, Ahmed Ben Bella, élu au suffrage universel.
              L’Algérie venait de transcender le « wilayisme » et échapper à une congolisation ; l’armée venait d’entrer dans les casernes. Cependant, malgré l’amélioration progressive du fonctionnement des toutes nouvelles institutions, un profond malaise était perceptible chez les principaux acteurs de la vie politique, notamment Ahmed Medeghri, Abdelaziz Bouteflika, Kaïd Ahmed, Cherif Belkacem, Tayebi Larbi, Ahmed Draia, Saïd Abid et les autres chefs de régions militaires. Ce malaise était provoqué par, d’une part, les sbires de Fethi Dhib, responsable des services spéciaux égyptiens, auxquels Ben Bella avait laissé les portes grandes ouvertes, et, d’autre part, les apprentis sorciers marxistes dont Ben Bella avait fait ses principaux conseillers, faisant de l’Algérie un laboratoire d’expérimentation de théories fumeuses. A titre d’illustration, un extrémiste marxiste, Abderrazak El Djazaïri, entouré de plusieurs groupes de mercenaires venus d’Europe, a organisé, deux ans après l’indépendance de l’Algérie, un maquis en Kabylie. La Gendarmerie nationale, vigilante et jouissant de la confiance de la population, avait vite fait de mettre hors d’état de nuire l’ensemble des mercenaires. A peine cette victoire obtenue que Ben Bella, sans crier gare, fit irruption dans la caserne de l’état-major de la Gendarmerie nationale, où étaient interrogés les prisonniers. Alerté, je l’accueillis et je constatais qu’il était désenchanté et contenait mal sa colère Il se fit accompagner devant toutes les cellules individuelles et devant chacune il a posé la question : « Avez-vous été torturé ? » La réponse a été la suivante : « Non, nous avons été bien traités, Monsieur le Président. » Le jour même, avisé par l’un de ses amis de ma colère devant son comportement irresponsable, il vint précipitamment, toujours sans prévenir quiconque, essayer de rétablir les liens d’amitié, sans évoquer le sujet du maquis de Kabylie. La plupart des responsables de la sécurité constataient qu’ils étaient épiés, objet de filatures et étaient sur écoute au profit de Ben Bella grâce à l’appui sans limite de son ami, le président Gamal Abdel Nasser et de ses espions égyptiens. Informé de tout ce qui constituait le malaise, je pris contact avec Ben Bella à la villa Joly au début du mois de juin. Après avoir précisé à quel titre je venais le voir, il résuma cela à « Si Ahmed viens voir Si Ahmed ! » Je lui proposais mes bons offices entre lui et Boumediène. Il s’évertua longuement à me démontrer qu’il n’y avait entre eux aucun contentieux. Quittant Ben Bella, je rendis visite à Boumediène, à qui je fis part de mon sentiment, cherchant à réconcilier tout le monde. Boumediene soupira que le fossé était profond et conclut avec le sourire : « Les montagnes peuvent être déplacées, mais pas Ben Bella. » Ces premiers jours de juin 1965 permettaient aux initiés de ressentir l’accumulation de nuages dans le ciel d’Algérie. Je décidais d’en avoir le cœur net et je rendis visite au colonel Chabou, alors secrétaire général de la Défense. Notre conversation ne quitta pas les généralités. Profitant d’un moment où il s’était levé pour préparer la mixture pour calmer son ulcère, dans un réflexe d’homme du renseignement, je vidais sa corbeille de papier dans ma poche.
              De retour à mon bureau, je fus content de ma moisson ! En effet, un coup d’Etat était en préparation. La qualité et l’importance des conspirateurs était telle que le rétablissement de la légalité entraînerait immanquablement un bain de sang et la perte pour le pays de ses meilleurs fils. Réfléchissant à la situation, je n’arrivais pas encore à prendre une décision, lorsque Gaïd Ahmed vint me trouver. Avec Gaïd Ahmed, les relations ont toujours été empreintes de sincérité, nous partagions la même passion pour l’Algérie et son peuple et nous parlions la même langue. Avec son style lapidaire, il fait un réquisitoire sans appel de l’armée et des responsables des ministères de souveraineté. Concluant, il me proposa d’adhérer à leur action. Ecoutant Gaïd Ahmed, je me remémorais que, vis-à-vis de Boumediène, c’était Ben Bella qui avait commencé les hostilités. En effet, six mois plus tôt, Ben Bella avait réussi à fomenter une mutinerie au quartier général contre Boumediène. Le capitaine Bouanane aurait emprisonné Boumediène sans mon intervention. Au cours de cette mutinerie, je jetais à terre le djoundi qui visait le ministre de la Défense nationale, j’emportais manu militari Boumediène à ma voiture. Je fis désarmer et arrêter tous les complices. Gaïd Ahmed parti, j’examinai les rapports quotidiens et analysant les mouvements de responsables, et surtout des militaires, j’arrivais à la certitude qu’une réunion importante se déroulait ce jour. Je fis irruption au domicile de Boumediène. L’accueil était enthousiaste. Boumediène me posa une question ambiguë : « Quelle est la situation ? » Il eut droit à une réponse ambiguë qu’il me demanda de traduire en français : « Il y a un proverbe chez les Ouled Naïl qui dit : ‘’Cherche la paix quitte à l’acheter et, s’il y a provocation, passe à l’action’’. » Le lendemain j’avisais Boumediène que j’allais rejoindre Ben Bella à Oran pour assister au match du Brésil où évoluait Pelé. Devant la tribune où j’avais pris place derrière Ben Bella, Mahmoud Guenez était chargé du service d’ordre et avait placé une haie de sa milice. J’ordonnais la mise en place en double effectif d’une haie de gendarmes et je vis à la mimique de Ben Bella que, pour lui, la présence des miliciens était plus sécurisante. A l’évidence, tout ce qu’il m’avait raconté à la villa Joly n’était pas sincère. Le 19 juin à 5 h, j’étais à Alger où je savais que tout allait se jouer. Quelques mois auparavant, profitant de l’absence de Boumediène, alors en voyage en URSS, le président Ben Bella fit nommer et installer Tahar Zebiri en tant que chef d’état-major de l’ANP, et constatant qu’il avait poussé le bouchon un peu trop loin, il décida d’accueillir son ministre de la Défense à l’aéroport de Dar El Beïda. Boumediène, en véritable Machiavel, avala la pilule et ne laissa rien paraître, il réussit à convaincre Tahar Zebiri en compagnie de Draïa et de djounoud déguisés en CNS de procéder à l’arrestation de Ben Bella. Pour solde de tous comptes ! L’opération a également nécessité l’arrestation d’un certain nombre de collaborateurs tels Nekkache, Hadj Benalla, etc. Lorsque j’allais à 4 h trouver Boumediène, pâle et emmitouflé dans son burnous, pour lui annoncer que l’affaire était terminée. Je savais depuis quelque temps, par mes gendarmes de l’aéroport de Boufarik, qu’un avion avec une valise bourrée de devises attendait Boumediène et ses intimes en cas d’échec. L’affaire réussie sans écoulement de sang était, en fin de compte, un coup d’Etat militaire contre un régime absolument légal. (El Watan - 20/Juin/2005)

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              • #8
                Sa biographie a ete manipulé et sans les archives du 2e bureau on ne saura pas la verite , a l'instar des declarations de reconnaissance de combatant ils se tiennent tous par la barbichettes et par leurs commanditaires la france.
                rien qu'en deux ans il deserte il combat puis va en tunisie il devient instructeur et puis gravi les echelons pour devenir chef de wilaya quizz de l'echelle temps

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                • #9
                  Le plus jeune colonel de la Révolution algérienne, Mohamed Chaâbani, s’approche et tend une tasse de café chaud à l’invité spécial : «Te rappelles-tu lorsque tu m’avais menotté et embarqué à plat ventre à l’arrière d’une Land-Rover et transféré à la prison de Djelfa ? Te souviens-tu lorsque j’étais exténué, je t’avais demandé un café et tu avais ordonné à un de tes soldats de me verser le contenu de la tasse en plein visage en disant que c’était un cadeau d’un ex-militaire de l’armée française. Vous m’avez ensuite torturé et condamné à mort puis exécuté le même jour, et lorsque vous avez constaté que je n’étais pas encore mort vous m’avez achevé en me tirant deux balles dans la tête, et pour terminer vous m’avez enterré dans un endroit inconnu. Chfit wala lala ???»

                  Sans chercher à dédouaner le sinistre Aussares l’exécuteur du sublime Ben M'hidi, je ne crois pas qu'il a été (Aussares) aussi loin dans l'ignominie ! ...

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