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La livre turque en chute libre

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  • La livre turque en chute libre

    La Turquie est confrontée à une baisse historique de sa monnaie nationale, la livre. Elle a brutalement chuté, vendredi 10 août, perdant plus de 16 % de sa valeur face au dollar. Sa valeur a fondu de plus d’un tiers face au dollar et à l’euro depuis le début de l’année ; elle avait déjà cédé plus de 5 % face au billet vert jeudi.

    Face à cette crise, le président, Recep Tayyip Erdogan, a demandé à ses concitoyens de changer leurs devises étrangères pour soutenir la monnaie nationale:

    « Si vous avez des dollars, des euros ou de l’or sous votre oreiller, allez dans les banques pour les échanger contre des livres turques. C’est une lutte nationale ».

    Mais, durant son discours, la livre a accentué sa chute en début d’après-midi et a franchi le seuil de 6 livres pour un dollar. Un mouvement qui s’est encore accéléré après l’annonce de Donald Trump, sur Twitter, du doublement des taxes douanières sur l’aluminium et l’acier turcs:

    « Leur monnaie, la livre turque, descend rapidement contre notre dollar fort », explique M. Trump, dans son message, en précisant que l’aluminium et l’acier turques seront désormais taxées à respectivement 20 % et 50 %.

  • #2
    Ehhhhhh ouai , la Turquie n'est pas de nouveau un empire .
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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    • #3
      t espoirs sont douchés

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      • #4
        Pourquoi la livre turque s’effondre ?

        Les fragilités économiques du pays:
        La Turquie est minée par d’importants problèmes structurels. Ses banques sont en mauvaise santé. L’inflation galopante (16 % en juillet en rythme annuel) rogne le pouvoir d’achat des ménages. Ces dernières années, l’endettement des entreprises turques a explosé : elles ont beaucoup emprunté en dollar, ce qui les rend vulnérables aux variations de taux de change. « Le pays affiche un important déficit courant : il dépend des financements étrangers, notamment en dollar », ajoute Christopher Dembik, économiste chez Saxo Banque.

        Le financement de ce déficit est devenu plus compliqué et cher depuis que la Réserve fédérale américaine, face à la bonne santé économique des Etats-Unis, a commencé le relèvement de son taux directeur. Celui-ci tire le billet vert à la hausse face aux autres devises et renchérit le coût des emprunts pour les entreprises turques endettées en dollar. « Là encore, cela pousse les investisseurs doutant de la solidité de la Turquie – comme des autres pays émergents fragilisés – à quitter le pays pour aller placer leur argent aux Etats-Unis, où la hausse des taux offre de meilleurs rendements », explique Philippe Waechter, chef économiste d’Ostrum Asset management.

        Le manque de réactivité de l’Etat et de la banque centrale:
        « Les marchés s’inquiètent également de l’inaction de la banque centrale face à la situation », analyse Aneeka Gupta, stratège chez WisdomTree, une société financière. Celle-ci renâcle en effet à prendre les mesures indispensables pour stopper l’effondrement de la livre et juguler l’inflation. A commencer par le relèvement de son taux directeur – un remède certes douloureux pour les entreprises et les ménages, car il renchérit le loyer de l’argent, mais néanmoins indispensable.
        Ces derniers mois, le président Erdogan a resserré son contrôle sur l’institut monétaire, qui n’est désormais plus indépendant. Il n’a plus aucune crédibilité aux yeux des investisseurs – ce qui les pousse à fuir un peu plus vite encore.

        La grave crise diplomatique avec les Etats-Unis:
        L’hémorragie de la livre a accéléré ces derniers jours sous l’effet de la grave crise diplomatique avec les Etats-Unis, liée à la détention en Turquie d’un pasteur américain. Vendredi, le président américain Donald Trump a annoncé une augmentation sévère des taxes à l’importation sur l’acier et l’aluminium turcs. Celles-ci vont respectivement passer de 25 % et 10 % à 50 % et 20 %.
        Cette escalade inquiète les investisseurs : ils retirent leur argent d’Istanbul et Ankara, ce qui accentue encore la chute de la livre, déjà fragilisée par les faiblesses de l’économie.

        lemonde.fr

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        • #5
          Hélas c'est le peuple qui souffre de l'incompétence de son dirigent, il faut chasser cet Islamiste du pouvoir.
          Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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          • #6
            Erdogan bombe le torse, mais pendant ce temps son ministre de l'economie supplie les usa pour un peut de repit, et vient mendier chez l'ue pour une aide de la banque centrale
            A la fin ils aurons de l'aide probablement, mais erdogan en sortiras tres affaiblit sur l'echiquier strategique
            Les mains qui aident sont plus sacrées que les lèvres qui prient. - Sai Baba -

            La libertè, c'est le droit de pouvoir dire aux autres ce qu'ils n'ont pas envie d'entendre -George Orwell-

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            • #7
              Hélas c'est le peuple qui souffre de l'incompétence de son dirigent, il faut chasser cet Islamiste du pouvoir.
              Ce n'est pas de l'incompétence que de vouloir avoir une politique extérieure indépendante et qui privilégie l'intérêt du pays , c'est même ; je dirais de nos jours ; très risqué et hautement toxique ; les ennuis de la Turquie c'est d'abord et avant tout sa volonté de s'affranchir du carcan occidental dans lequel ataturk l'a confiné ; et j'ai comme l'impression. Que cette bataille pour " la vraie " indépendance ne fait que commencer .

              La seule chose que je reproche à erdogan c'est sa rethorique et son manque d'hypocrisie a l'égard de l'occident.
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                Salam,

                La Turquie est confrontée à une baisse historique de sa monnaie nationale, la livre. Elle a brutalement chuté, vendredi 10 août, perdant plus de 16 % de sa valeur face au dollar.
                Elle a perdu 16% de la sa valeur pendant le discours d’Erdogan.. les gens n’écoutent évidemment pas ce qu’il dit.. ils sentent qu’il a quelque chose de mauvais, ils prennent panique..
                Il ne fallait tout simplement pas parler de ça à la télé..

                Le manque de réactivité de l’Etat et de la banque centrale:
                « Les marchés s’inquiètent également de l’inaction de la banque centrale face à la situation », analyse Aneeka Gupta, stratège chez WisdomTree, une société financière. Celle-ci renâcle en effet à prendre les mesures indispensables pour stopper l’effondrement de la livre et juguler l’inflation. A commencer par le relèvement de son taux directeur – un remède certes douloureux pour les entreprises et les ménages, car il renchérit le loyer de l’argent, mais néanmoins indispensable.
                Le taux directeur influe sur la consommation des ménage et sur l’investissement interne.. en plus sont incidence n’est pas rapide.. Dans le cas turque, il s’agit d’une chute du cours de change de la monnaie locale.. (due aux sanctions US) ce qu’il faut c’est faire intervenir la réserve de change de la banque centrale afin de mettre plus de devise sur le marché et compenser un peu la chute du la monnaie locale..

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                • #9
                  Cell!!
                  Tu n'as pas raison, il est occupé à faire crever son peuple, c'est un dictateur sanguinaire!

                  Ce n'est pas de l'incompétence que de vouloir avoir une politique extérieure indépendante et qui privilégie l'intérêt du pays , c'est même ; je dirais de nos jours ; très risqué et hautement toxique ; les ennuis de la Turquie c'est d'abord et avant tout sa volonté de s'affranchir du carcan occidental dans lequel ataturk l'a confiné
                  Mustafa Kemal Atatürk était mille fois plus intelligent que lui, il a fait de la Turquie un pays moderne et s'il n'avait pas été alcoolique il en aurait fait une grande puissance mondiale.
                  Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                  • #10
                    Envoyé par Cell
                    les ennuis de la Turquie c'est d'abord et avant tout sa volonté de s'affranchir du carcan occidental dans lequel ataturk l'a confiné
                    Si c'est le cas, alors la Turquie s'y prend mal et même très très mal.

                    On ne peut pas vouloir s'affranchir du "carcan occidental" alors que ce monde occidental est le principal débouché des exportations turques, le principal investisseur étranger, le principal créancier et le principal fournisseur des capitaux qui finance le déficit courant de la Turquie.

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                    • #11
                      les ennuis de la Turquie c'est d'abord et avant tout sa volonté de s'affranchir du carcan occidental dans lequel ataturk l'a confiné
                      dans les faits erdogan improvise comme il peut depuis 2 décennies.
                      il a servu de tp.ute de la cia pour détruire la syrie et maintenant les usa le lui rendent bien

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                      • #12
                        la réaction de erdog c de la pire intox


                        Dans la normalité régionale

                        Les évolutions constatées depuis le début du mois d’août sont encore loin de lever toutes les incertitudes au sujet de la gestion future de la monnaie nationale. Fidèle à ses habitudes, la Banque d’Algérie s’efforcera sans doute de les présenter comme purement « techniques ».


                        Elles ont en réalité une forte connotation politique. Dans l’ensemble du bassin méditerranéen, du Maroc à la Turquie en passant par la Tunisie et l’Égypte, la flexibilité du taux de change est le principal instrument d’ajustement économique et de correction des déficits internes et externes mis en œuvre, suivant les cas, de façon autonome par les gouvernements de la région ou sous la pression du Fonds monétaire international. C’est également cette politique qui a été conduite de façon souveraine entre 2014 et 2016 en Algérie. Une stratégie défendue encore récemment dans une intervention publique par son principal artisan Mohamed Laksaci.

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