Entretien. Un expert algérien au American Herald Tribune : ” l’Algérie a besoin d’un baril à 100 dollars pour reconstituer ses réserves de change”
Par La Rédaction - 13/08/2018
Quel est aujourd’hui le seuil d’équilibre, le prix d’un baril qui permet à l’Algérie de ne pas puiser dans ses réserves de devises, mais de les reconstituer ?
Dr. Abderrahmane Mebtoul: Les réserves de change proviennent principalement des exportations d’hydrocarbures (98% avec les produits dérivés) dont le prix moyen du baril de pétrole algérien est passé de 112 dollars en juin 2014 à 45 dollars par an en 2016 à 53,97 dollars en 2017. Ils ont évolué comme suit: 2010, 182 en 2011, 190 en 2012, 194 en 2013, 180 en 2014, 144 en 2015, 114 en 2016 et 96 milliards de dollars (hors DTS) à fin 2017 et hors réserves d’or, l’Algérie détenant 173 tonnes d’un Cela vaut, au prix actuel, d’environ 7 milliards de dollars et, selon le FMI dans son rapport du 20 juillet 2018, qui devrait se terminer entre 12 et 13 milliards de dollars fin 2022 avec une très forte récession économique. Selon le Fonds monétaire international (FMI), dans son nouveau rapport sur les perspectives de croissance dans la région Moyen-Orient-Afrique du Nord-Afghanistan-Pakistan (MENAP), l’Algérie avait besoin d’un baril à 87. 6 USD pour atteindre l’équilibre budgétaire en 2016 contre 60 dollars-baril en 2007, 80 dollars en 2009, 125 dollars en 2010, 140 dollars en 2012, 110 dollars en 2015. Pour 2017, en vertu de la loi de finances pour 2017, le niveau est proche à 75 dollars sur la base des dépenses et du déficit clôturé. Pour 2018, le projet de loi de finances complémentaire de 2018, approuvé le 5 juin 2018 par le Conseil des ministres, prévoit une enveloppe de 500 milliards de dinars supplémentaires (environ 4,4 milliards de dollars) d’autorisations de programmes pour relancer une série de projets qui ont été gelés ces dernières années en raison des contraintes financières pesant sur le budget de l’État et qui seront financés par le Fonds national d’investissement (FNI). Cela comprendra des voies ferrées et des rocades à construire ou à moderniser au profit du nouveau centre portuaire d’El Hamdania (Cherchell) et une exploitation accrue des mines de phosphate ainsi que la modernisation du port d’Annaba dans le cadre du même projet et de la méga projet du Port Center d’El Hamdania.
Ce projet a été confié à une société mixte de droit algérien composée du groupe public de services portuaires et de deux entreprises chinoises que sont le CSCEC (China State Construction Corporation) et le CHEC (China Harbour Engineering Company) dans le but d’être également un pôle de développement industriel connecté aux réseaux ferroviaires et autoroutiers et bénéficiant, à proximité immédiate, de deux sites totalisant 2 000 hectares destinés à accueillir des projets industriels. D’ici 2050, Le trafic de marchandises portuaires dans la région centrale du pays devrait atteindre 35 millions de tonnes de marchandises par an et 2 millions de conteneurs de 20 pieds par an, contre 10,5 millions de tonnes actuellement traitées par les ports d’Alger et de Ténès. Le projet de 3,3 milliards de dollars sera financé par un crédit chinois à long terme, d’une durée totale de sept ans.
Pour répondre directement à votre question, compte tenu des dépenses publiques actuelles, des dépenses improductives, des subventions généralisées sans ciblage, des coûts supplémentaires et de la mauvaise gestion pour ne pas dire la corruption, il faut environ 100 dollars pour ne pas puiser dans les réserves de change. Mais avec une grande discipline budgétaire, une meilleure gouvernance, un changement de la politique économique actuelle, avec un baril entre 60 et 70 dollars, l’Algérie peut s’en sortir, car elle dispose d’actifs. L’endettement est faible, 20% du PIB, la dette extérieure 2,5% du PIB et le secteur bancaire reste capitalisé, le ratio de solvabilité s’établissant à 17% au 1er janvier 2017.
Comment évolue ce seuil ? Je comprends que cela augmente avec le temps, le gouvernement augmentant les dépenses publiques année après année.
Les chiffres figurant dans le plan d’action du gouvernement actuel montrent des dépenses publiques de 70 milliards de dollars entre 2000 et 2004, 193,8 milliards de dollars entre 2005 et 2009, 202,41 milliards de dollars entre 2009 et 2014 et 64,3 milliards de dollars de 2015 à 2017. les programmes de développement ont exigé une enveloppe de 531,8 milliards de dollars entre 2001 et 2017, dont une grande partie en devises et le budget de fonctionnement et de gestion pour la même période ont nécessité des dépenses d’environ 649,9 milliards de dollars.
L’Algérie fait toujours face à des défis importants, liés à la baisse des prix du pétrole il y a quatre ans. Malgré un important ajustement budgétaire en 2017, les déficits budgétaires et le compte courant extérieur restent élevés. La loi de finances 2018 prévoit une forte augmentation des dépenses budgétaires par rapport à 2017. Ces dépenses devraient s’élever à plus de 8 600 milliards de dinars (près de 75 milliards de dollars), ce qui entraînera également une forte augmentation du déficit budgétaire programmé à 2 100 milliards de dinars (environ 18 milliards de dollars). Les dépenses publiques liées à la croissance dépendront donc de l’évolution des prix du pétrole et du gaz. Cependant, je mets en garde le gouvernement contre l’utilisation excessive de la monnaie d’impression sans objectifs spécifiques (voir le cas du Venezuela, première réserve pétrolière mondiale, certainement du pétrole lourd, mais un pays en semi-faillite) qui aura un impact inflationniste et accélérera les échanges sortent indirectement par le biais des importations, nous enfermant dans un cercle vicieux pénalisant les couches les plus défavorisées et les tensions sociales se font sentir. Contrairement à certains discours populistes, ce mode de financement a un effet inflationniste, L’Algérie souffre de rigidités structurelles contraires aux pays développés où se trouve une flexibilité des facteurs de production.
Ainsi, malgré toutes les mesures souvent bureaucratiques sans une vision stratégique , entre 2009/2017, des restrictions à l’importation qui ont paralysé plusieurs secteurs et ont favorisé le processus inflationniste, le résultat est très mitigé. Cette récente augmentation du prix, si elle est maintenue, limiterait l’utilisation de financements non conventionnels de 17/18 milliards de dollars prévus pour la seule année 2018. En effet, la loi de finances établie à 50 dollars le baril pour un prix moyen de 70 dollars tout au long de l’année se traduirait par environ 12 milliards de dollars par rapport à ce plafond. D’où l’importance pour l’Algérie de comprendre l’évolution des changements énergétiques mondiaux cruciaux pour son économie, avec un quota de l’OPEP de 1,2 million de barils par jour. Le prix de Brent était le 10 juin 2018, à 76,40 dollars le Brent et 65,57 dollars le WTI, toujours que les recettes algériennes à 33% proviennent du gaz naturel dont le cours pour juin 2018 était de 2,90 dollars. Le MBTU (en forte baisse par rapport à avril 2017) est déconnecté du pétrole, notamment avec le développement accéléré du marché au comptant mondial.
J’identifie plusieurs facteurs déterminants interdépendants des prix du pétrole 2018/2020/2030 pour évaluer l’évolution du seuil, des facteurs essentiellement exogènes pour lesquels l’Algérie dispose d’une marge d’action limitée.
Premièrement, il y a les tensions géostratégiques au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, la position des États-Unis en ce qui concerne l’accord avec l’Iran, certainement atténuée par la position européenne et le fait que le monde ait connu un froid sans précédent. Ensuite, comme vient de le souligner le rapport de janvier 2018 de la Banque mondiale, il y a une reprise de la croissance pour 2018, mais avec un ralentissement prévu pour 2019 sans réformes de l’économie mondiale en Europe, aux États-Unis et en Chine. Inde. Une autre raison est le respect dans l’ensemble, le quota des membres de l’OPEP a été décidé en décembre 2016 à Vienne, avec des perspectives de renouvellement de l’accord, en particulier de l’Arabie Saoudite.
L’OPEP, dans son ensemble, représente 33% du marketing mondial, 67% étant hors OPEP, l’introduction du schiste bitumineux américain ayant bouleversé l’ensemble de la carte mondiale de l’énergie. Selon les observateurs internationaux, le prix souhaitable ne devrait pas être de 70 pour ne pas pénaliser la croissance mondiale afin d’éviter l’afflux massif de pétrole et de gaz de schiste américains dont les champs marginaux, les plus nombreux, sont rentables à plus de 60 dollars. inondant ainsi le marché. L’AIE vient d’ annoncer en Janvier 2018, que la production des États – Unis pour 2018, et si le prix reste supérieur à 60 dollars, dépassant pour la première fois la production de l’Arabie Saoudite.
Considérons également l’accord non-OPEP entre l’Arabie Saoudite et la Russie, ces deux pays produisant plus de 10 millions de barils / jour. Il y a aussi la situation politique en Arabie Saoudite, les marchés boursiers pas encore clairs dans l’action du prince héritier dans la lutte contre la corruption, avec la crainte de tensions politiques internes, mais surtout la vente de 5% des parts d’une partie du capital. grande entreprise Aramco, pour maintenir le stock à un niveau élevé – vente qui a été reportée. Ajoutons la tension au Kurdistan, cette zone produisant environ 500 000 barils par jour, le déclin de la production vénézuélienne et les tensions en Libye et au Nigeria. Il y a aussi la faiblesse du dollar face à l’euro. Et enfin, nous devons considérer le déclin ou la hausse des stocks américains,
Par La Rédaction - 13/08/2018
Quel est aujourd’hui le seuil d’équilibre, le prix d’un baril qui permet à l’Algérie de ne pas puiser dans ses réserves de devises, mais de les reconstituer ?
Dr. Abderrahmane Mebtoul: Les réserves de change proviennent principalement des exportations d’hydrocarbures (98% avec les produits dérivés) dont le prix moyen du baril de pétrole algérien est passé de 112 dollars en juin 2014 à 45 dollars par an en 2016 à 53,97 dollars en 2017. Ils ont évolué comme suit: 2010, 182 en 2011, 190 en 2012, 194 en 2013, 180 en 2014, 144 en 2015, 114 en 2016 et 96 milliards de dollars (hors DTS) à fin 2017 et hors réserves d’or, l’Algérie détenant 173 tonnes d’un Cela vaut, au prix actuel, d’environ 7 milliards de dollars et, selon le FMI dans son rapport du 20 juillet 2018, qui devrait se terminer entre 12 et 13 milliards de dollars fin 2022 avec une très forte récession économique. Selon le Fonds monétaire international (FMI), dans son nouveau rapport sur les perspectives de croissance dans la région Moyen-Orient-Afrique du Nord-Afghanistan-Pakistan (MENAP), l’Algérie avait besoin d’un baril à 87. 6 USD pour atteindre l’équilibre budgétaire en 2016 contre 60 dollars-baril en 2007, 80 dollars en 2009, 125 dollars en 2010, 140 dollars en 2012, 110 dollars en 2015. Pour 2017, en vertu de la loi de finances pour 2017, le niveau est proche à 75 dollars sur la base des dépenses et du déficit clôturé. Pour 2018, le projet de loi de finances complémentaire de 2018, approuvé le 5 juin 2018 par le Conseil des ministres, prévoit une enveloppe de 500 milliards de dinars supplémentaires (environ 4,4 milliards de dollars) d’autorisations de programmes pour relancer une série de projets qui ont été gelés ces dernières années en raison des contraintes financières pesant sur le budget de l’État et qui seront financés par le Fonds national d’investissement (FNI). Cela comprendra des voies ferrées et des rocades à construire ou à moderniser au profit du nouveau centre portuaire d’El Hamdania (Cherchell) et une exploitation accrue des mines de phosphate ainsi que la modernisation du port d’Annaba dans le cadre du même projet et de la méga projet du Port Center d’El Hamdania.
Ce projet a été confié à une société mixte de droit algérien composée du groupe public de services portuaires et de deux entreprises chinoises que sont le CSCEC (China State Construction Corporation) et le CHEC (China Harbour Engineering Company) dans le but d’être également un pôle de développement industriel connecté aux réseaux ferroviaires et autoroutiers et bénéficiant, à proximité immédiate, de deux sites totalisant 2 000 hectares destinés à accueillir des projets industriels. D’ici 2050, Le trafic de marchandises portuaires dans la région centrale du pays devrait atteindre 35 millions de tonnes de marchandises par an et 2 millions de conteneurs de 20 pieds par an, contre 10,5 millions de tonnes actuellement traitées par les ports d’Alger et de Ténès. Le projet de 3,3 milliards de dollars sera financé par un crédit chinois à long terme, d’une durée totale de sept ans.
Pour répondre directement à votre question, compte tenu des dépenses publiques actuelles, des dépenses improductives, des subventions généralisées sans ciblage, des coûts supplémentaires et de la mauvaise gestion pour ne pas dire la corruption, il faut environ 100 dollars pour ne pas puiser dans les réserves de change. Mais avec une grande discipline budgétaire, une meilleure gouvernance, un changement de la politique économique actuelle, avec un baril entre 60 et 70 dollars, l’Algérie peut s’en sortir, car elle dispose d’actifs. L’endettement est faible, 20% du PIB, la dette extérieure 2,5% du PIB et le secteur bancaire reste capitalisé, le ratio de solvabilité s’établissant à 17% au 1er janvier 2017.
Comment évolue ce seuil ? Je comprends que cela augmente avec le temps, le gouvernement augmentant les dépenses publiques année après année.
Les chiffres figurant dans le plan d’action du gouvernement actuel montrent des dépenses publiques de 70 milliards de dollars entre 2000 et 2004, 193,8 milliards de dollars entre 2005 et 2009, 202,41 milliards de dollars entre 2009 et 2014 et 64,3 milliards de dollars de 2015 à 2017. les programmes de développement ont exigé une enveloppe de 531,8 milliards de dollars entre 2001 et 2017, dont une grande partie en devises et le budget de fonctionnement et de gestion pour la même période ont nécessité des dépenses d’environ 649,9 milliards de dollars.
L’Algérie fait toujours face à des défis importants, liés à la baisse des prix du pétrole il y a quatre ans. Malgré un important ajustement budgétaire en 2017, les déficits budgétaires et le compte courant extérieur restent élevés. La loi de finances 2018 prévoit une forte augmentation des dépenses budgétaires par rapport à 2017. Ces dépenses devraient s’élever à plus de 8 600 milliards de dinars (près de 75 milliards de dollars), ce qui entraînera également une forte augmentation du déficit budgétaire programmé à 2 100 milliards de dinars (environ 18 milliards de dollars). Les dépenses publiques liées à la croissance dépendront donc de l’évolution des prix du pétrole et du gaz. Cependant, je mets en garde le gouvernement contre l’utilisation excessive de la monnaie d’impression sans objectifs spécifiques (voir le cas du Venezuela, première réserve pétrolière mondiale, certainement du pétrole lourd, mais un pays en semi-faillite) qui aura un impact inflationniste et accélérera les échanges sortent indirectement par le biais des importations, nous enfermant dans un cercle vicieux pénalisant les couches les plus défavorisées et les tensions sociales se font sentir. Contrairement à certains discours populistes, ce mode de financement a un effet inflationniste, L’Algérie souffre de rigidités structurelles contraires aux pays développés où se trouve une flexibilité des facteurs de production.
Ainsi, malgré toutes les mesures souvent bureaucratiques sans une vision stratégique , entre 2009/2017, des restrictions à l’importation qui ont paralysé plusieurs secteurs et ont favorisé le processus inflationniste, le résultat est très mitigé. Cette récente augmentation du prix, si elle est maintenue, limiterait l’utilisation de financements non conventionnels de 17/18 milliards de dollars prévus pour la seule année 2018. En effet, la loi de finances établie à 50 dollars le baril pour un prix moyen de 70 dollars tout au long de l’année se traduirait par environ 12 milliards de dollars par rapport à ce plafond. D’où l’importance pour l’Algérie de comprendre l’évolution des changements énergétiques mondiaux cruciaux pour son économie, avec un quota de l’OPEP de 1,2 million de barils par jour. Le prix de Brent était le 10 juin 2018, à 76,40 dollars le Brent et 65,57 dollars le WTI, toujours que les recettes algériennes à 33% proviennent du gaz naturel dont le cours pour juin 2018 était de 2,90 dollars. Le MBTU (en forte baisse par rapport à avril 2017) est déconnecté du pétrole, notamment avec le développement accéléré du marché au comptant mondial.
J’identifie plusieurs facteurs déterminants interdépendants des prix du pétrole 2018/2020/2030 pour évaluer l’évolution du seuil, des facteurs essentiellement exogènes pour lesquels l’Algérie dispose d’une marge d’action limitée.
Premièrement, il y a les tensions géostratégiques au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, la position des États-Unis en ce qui concerne l’accord avec l’Iran, certainement atténuée par la position européenne et le fait que le monde ait connu un froid sans précédent. Ensuite, comme vient de le souligner le rapport de janvier 2018 de la Banque mondiale, il y a une reprise de la croissance pour 2018, mais avec un ralentissement prévu pour 2019 sans réformes de l’économie mondiale en Europe, aux États-Unis et en Chine. Inde. Une autre raison est le respect dans l’ensemble, le quota des membres de l’OPEP a été décidé en décembre 2016 à Vienne, avec des perspectives de renouvellement de l’accord, en particulier de l’Arabie Saoudite.
L’OPEP, dans son ensemble, représente 33% du marketing mondial, 67% étant hors OPEP, l’introduction du schiste bitumineux américain ayant bouleversé l’ensemble de la carte mondiale de l’énergie. Selon les observateurs internationaux, le prix souhaitable ne devrait pas être de 70 pour ne pas pénaliser la croissance mondiale afin d’éviter l’afflux massif de pétrole et de gaz de schiste américains dont les champs marginaux, les plus nombreux, sont rentables à plus de 60 dollars. inondant ainsi le marché. L’AIE vient d’ annoncer en Janvier 2018, que la production des États – Unis pour 2018, et si le prix reste supérieur à 60 dollars, dépassant pour la première fois la production de l’Arabie Saoudite.
Considérons également l’accord non-OPEP entre l’Arabie Saoudite et la Russie, ces deux pays produisant plus de 10 millions de barils / jour. Il y a aussi la situation politique en Arabie Saoudite, les marchés boursiers pas encore clairs dans l’action du prince héritier dans la lutte contre la corruption, avec la crainte de tensions politiques internes, mais surtout la vente de 5% des parts d’une partie du capital. grande entreprise Aramco, pour maintenir le stock à un niveau élevé – vente qui a été reportée. Ajoutons la tension au Kurdistan, cette zone produisant environ 500 000 barils par jour, le déclin de la production vénézuélienne et les tensions en Libye et au Nigeria. Il y a aussi la faiblesse du dollar face à l’euro. Et enfin, nous devons considérer le déclin ou la hausse des stocks américains,
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