Pourquoi faut-il tjrs utiliser négativement, tte chose ?
Le phénomène de l’utilisation «abusive» du téléphone portable munis de caméra a pris des proportions alarmantes.. Une «vaste campagne de lutte contre le phénomène est lancee par la police a travers le pays..
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Des descentes policières ont été signalées ces derniers jours à travers plusieurs wilayas du pays dans les milieux juvéniles. A la différence des autres opérations de contrôle, celles-ci se distinguent d’une manière particulière. Et pour cause. Des sources sécuritaires nous ont révélé qu’une «vaste campagne de lutte contre le phénomène de l’utilisation «frauduleuse» des téléphones portables munis de caméra est enclenchée sur l’ensemble du territoire national».
Notre source ajoute que «le phénomène de l’utilisation «abusive» du téléphone portable a pris des proportions alarmantes, d’où la décision des responsables de sécurité d’engager une véritable campagne de lutte contre ce «fléau». Selon notre source, des centaines de plaintes et autres lettres adressées aux différentes structures de sécurité font état de cette situation. «C’est pour mettre fin à ces pratiques contraires à la loi que les pouvoirs publics ont pris la décision d’engager cette campagne d’assainissement», a-ton ajouté. Pour illustrer ces «pratiques contraires à la morale», notre source évoque notamment «des scènes pornographiques », ou encore «l’utilisation d’images ou d’extraits vidéo liés au terrorisme, montrant des attentats commis par le GSPC ou des exécutions d’otages étrangers en Irak». On indique également que plusieurs plaintes ont été enregistrées au niveau des structures de police faisant état de menaces proférées par des personnes malintentionnées à l’encontre de femmes et autres jeunes filles, les menaçant de les prendre en photo au moyen de téléphones portables. A propos de cette campagne, on indique qu’elle a débuté depuis janvier dernier et cible particulièrement les grandes agglomérations enregistrant les taux les plus élevés de la petite et moyenne criminalité. Pour étayer leurs propos, nos sources citent l’affaire des six adolescents qui ont participé au viol d’une collégienne en la filmant avec leurs téléphones portables à Marseille, en France. Un état de fait qui interpellent «les experts judiciaires, et surtout les parents (qui) s’inquiètent du danger que peuvent présenter les nouvelles technologies et le multimédia sur la vie ordinaire des citoyens». En Algérie, des recherches policières ont été enclenchées, récemment, juste après que des séquences de films «contraires à la morale» ont été découvertes sur des téléphones portables impliquant quatre jeunes femmes identifiées grâce aux fichiers de la police et toutes originaires de la wilaya d’Annaba. Deux d’entre elles ont été arrêtées alors que les deux autres sont activement recherchées. Face à ce phénomène, quelques gérants de hammams situés dans cette wilaya ont commencé à confisquer les téléphones portables des clientes de peur de voir des femmes nues filmées à leur insu à l’intérieur des leurs établissements. En effet, les portables multimédias qui inondent le marché et dont la plupart sont dotés d’une capture à très haute résolution, sont ainsi détournés de leur vocation. En raison de leurs tailles et de leurs formes, ils deviennent de véritables gadgets pour espionner ou violer l’intimité. De plus, les photos ou les séquences vidéo prises sont échangées à travers les réseaux GPRS sous forme de MMS ou par blutooth. Cette campagne dite «d’assainissement » ou de «lutte contre l’utilisation illicite de téléphones portables avec caméra » peut susciter des réactions somme toute légitimes des personnes ciblées. «Me contrôler, pourquoi pas, mais s’immiscer dans mon intimité, pas question », commentera un revendeur de téléphones portables, dont le magasin est situé en plein centre de la capitale. Notre interlocuteur, reconnaît «qu’il y a des personnes qui usent illégalement de ce moyen de télécommunication, mais mettre tout le monde dans le même sac et interpeller, pour vérification, toute personne disposant d’un téléphone portable avec caméra est inconcevable, voire anti-réglementaire». Aucune disposition juridique ne stipule que «les autorités sécuritaires peuvent agir de la sorte ou encore procéder à des campagnes de contrôle pour ce genre de situation». «Cette situation nous fait rappeler la problématique des puces de portables non identifiées. Il a fallu que des attentats terroristes soient perpétrés à distance au moyen de téléphones portables pour qu’on décide d’engager une vaste opération d’identification des abonnés. Il s’agit là des conséquences de la précipitation de l’ouverture du secteur de la téléphonie mobile», explique un professionnel du secteur. Abder Bettache
KHALED BOURAYOU
"Aucun texte de loi ne le prévoit"
«En principe, les interpellations sont faites pour contrôler les identités des personnes. Maintenant, la fouille peut se faire lorsqu’il y a des raisons particulières sur le suspect. Les interpellations sont des procédures courantes et les fouilles ne le sont pas. Maintenant à fouiller ce qu’il y a dans un portable qui peut contenir des données personnelles est synonyme d’une atteinte à la vie privée des gens, d’autant plus qu’il n’y a pas un texte de loi qui le prévoit.»
- Le Soir d'Algerie
Le phénomène de l’utilisation «abusive» du téléphone portable munis de caméra a pris des proportions alarmantes.. Une «vaste campagne de lutte contre le phénomène est lancee par la police a travers le pays..
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Des descentes policières ont été signalées ces derniers jours à travers plusieurs wilayas du pays dans les milieux juvéniles. A la différence des autres opérations de contrôle, celles-ci se distinguent d’une manière particulière. Et pour cause. Des sources sécuritaires nous ont révélé qu’une «vaste campagne de lutte contre le phénomène de l’utilisation «frauduleuse» des téléphones portables munis de caméra est enclenchée sur l’ensemble du territoire national».
Notre source ajoute que «le phénomène de l’utilisation «abusive» du téléphone portable a pris des proportions alarmantes, d’où la décision des responsables de sécurité d’engager une véritable campagne de lutte contre ce «fléau». Selon notre source, des centaines de plaintes et autres lettres adressées aux différentes structures de sécurité font état de cette situation. «C’est pour mettre fin à ces pratiques contraires à la loi que les pouvoirs publics ont pris la décision d’engager cette campagne d’assainissement», a-ton ajouté. Pour illustrer ces «pratiques contraires à la morale», notre source évoque notamment «des scènes pornographiques », ou encore «l’utilisation d’images ou d’extraits vidéo liés au terrorisme, montrant des attentats commis par le GSPC ou des exécutions d’otages étrangers en Irak». On indique également que plusieurs plaintes ont été enregistrées au niveau des structures de police faisant état de menaces proférées par des personnes malintentionnées à l’encontre de femmes et autres jeunes filles, les menaçant de les prendre en photo au moyen de téléphones portables. A propos de cette campagne, on indique qu’elle a débuté depuis janvier dernier et cible particulièrement les grandes agglomérations enregistrant les taux les plus élevés de la petite et moyenne criminalité. Pour étayer leurs propos, nos sources citent l’affaire des six adolescents qui ont participé au viol d’une collégienne en la filmant avec leurs téléphones portables à Marseille, en France. Un état de fait qui interpellent «les experts judiciaires, et surtout les parents (qui) s’inquiètent du danger que peuvent présenter les nouvelles technologies et le multimédia sur la vie ordinaire des citoyens». En Algérie, des recherches policières ont été enclenchées, récemment, juste après que des séquences de films «contraires à la morale» ont été découvertes sur des téléphones portables impliquant quatre jeunes femmes identifiées grâce aux fichiers de la police et toutes originaires de la wilaya d’Annaba. Deux d’entre elles ont été arrêtées alors que les deux autres sont activement recherchées. Face à ce phénomène, quelques gérants de hammams situés dans cette wilaya ont commencé à confisquer les téléphones portables des clientes de peur de voir des femmes nues filmées à leur insu à l’intérieur des leurs établissements. En effet, les portables multimédias qui inondent le marché et dont la plupart sont dotés d’une capture à très haute résolution, sont ainsi détournés de leur vocation. En raison de leurs tailles et de leurs formes, ils deviennent de véritables gadgets pour espionner ou violer l’intimité. De plus, les photos ou les séquences vidéo prises sont échangées à travers les réseaux GPRS sous forme de MMS ou par blutooth. Cette campagne dite «d’assainissement » ou de «lutte contre l’utilisation illicite de téléphones portables avec caméra » peut susciter des réactions somme toute légitimes des personnes ciblées. «Me contrôler, pourquoi pas, mais s’immiscer dans mon intimité, pas question », commentera un revendeur de téléphones portables, dont le magasin est situé en plein centre de la capitale. Notre interlocuteur, reconnaît «qu’il y a des personnes qui usent illégalement de ce moyen de télécommunication, mais mettre tout le monde dans le même sac et interpeller, pour vérification, toute personne disposant d’un téléphone portable avec caméra est inconcevable, voire anti-réglementaire». Aucune disposition juridique ne stipule que «les autorités sécuritaires peuvent agir de la sorte ou encore procéder à des campagnes de contrôle pour ce genre de situation». «Cette situation nous fait rappeler la problématique des puces de portables non identifiées. Il a fallu que des attentats terroristes soient perpétrés à distance au moyen de téléphones portables pour qu’on décide d’engager une vaste opération d’identification des abonnés. Il s’agit là des conséquences de la précipitation de l’ouverture du secteur de la téléphonie mobile», explique un professionnel du secteur. Abder Bettache
KHALED BOURAYOU
"Aucun texte de loi ne le prévoit"
«En principe, les interpellations sont faites pour contrôler les identités des personnes. Maintenant, la fouille peut se faire lorsqu’il y a des raisons particulières sur le suspect. Les interpellations sont des procédures courantes et les fouilles ne le sont pas. Maintenant à fouiller ce qu’il y a dans un portable qui peut contenir des données personnelles est synonyme d’une atteinte à la vie privée des gens, d’autant plus qu’il n’y a pas un texte de loi qui le prévoit.»
- Le Soir d'Algerie
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