Buhari sommé de mettre fin à sa honteuse «romance» avec Mohamed VI
Sans avoir remis en cause la position qui est celle du Nigéria sur le dossier du conflit du Sahara occidental consistant à soutenir le droit de son peuple à l'autodétermination et la reconnaissance de la RASD en tant qu'Etat membre à part entière de l'Union africaine, le président nigérian Mohamed Buhari en direction duquel le roi Mohamed VI a entrepris une flagrante opération de séduction a quelque peu orienté celle-ci dans un sens plus conciliant à l'égard du Maroc.
Ce contre quoi viennent de le mettre en garde deux des principales organisations syndicales du Nigéria, en l'occurrence le Congrès du travail du Nigéria (NLC) la plus puissante d'entre elles et le Syndicat du personnel universitaire (ASUU) dont l'influence est indéniable dans le monde universitaire.
De la tribune de la réunion publique organisée à Abuja par le mouvement nigérian pour la libération du Sahara occidental dont leurs organisations respectives partagent le but, le président du NLC et son homologue de l'ASUU ont interpellé Mohamed Buhari.
L'un pour lui demander de mettre fin à la honteuse « romance » qu'il a esquissée avec le royaume marocain qui « refuse d'accorder l'indépendance à la population sahraouie »,
l'autre pour réclamer encore plus de soutien nigérian aux indépendantistes sahraouis. Pour sa part, le représentant du Comité nigérian pour la défense des droits de l'homme qui a lui aussi pris part à la réunion de soutien au peuple sahraoui est allé jusqu'à préconiser le boycott par ses concitoyens des biens et produits du Maroc comme manifestation de leur solidarité avec ce peuple.
Le président Mohamed Buhari dont le mandat arrive à expiration et qui a décidé de briguer un second ne peut ignorer l'interpellation des influentes organisations syndicales et du Comité de défense des droits de l'homme, d'autant que le vide qui s'est fait autour de sa candidature rend problématique pour lui la victoire électorale qu'il espère.
Son rapprochement avec le Maroc n'inquiète pas que les défenseurs nigérians de la cause du peuple sahraoui, il suscite aussi contre lui réserves et opposition au sein du milieu économique nigérian au motif qu'il lui fait entrevoir qu'il pourrait ouvrir la voie à l'adhésion voulue par le Maroc à l'ensemble régional CEDEAO qui mettrait l'économie nigériane face à une concurrence dans cette aire géographique qui ne serait ni honnête ni conforme au partenariat économique gagnant-gagnant qui prévaut entre les pays de cet ensemble.
Il n'a pas échappé à ces forces agissantes nigérianes que l'opération séduction marocaine à l'endroit de leur pays a pour but de détricoter l'axe Pretoria-Abuja-Alger au profit de celui formé à l'instigation de la France, l'ex-puissance coloniale africaine, par Rabat et les Etats du pré carré continental de cette dernière avec pour but de réduire l'influence politique et économique que le Nigéria, l'Algérie et l'Afrique du Sud détiennent régionalement et qu'ils mettent au service de l'émancipation véritable de l'Afrique et de sa promotion libérée de la tutelle néocolonialiste qui se pérennise avec la condamnable politique de la «Françafrique» toujours à l'œuvre à partir de Paris sous des oripeaux qui tentent d'en masquer les sordides objectifs.
Le Quotidien-Oran
Sans avoir remis en cause la position qui est celle du Nigéria sur le dossier du conflit du Sahara occidental consistant à soutenir le droit de son peuple à l'autodétermination et la reconnaissance de la RASD en tant qu'Etat membre à part entière de l'Union africaine, le président nigérian Mohamed Buhari en direction duquel le roi Mohamed VI a entrepris une flagrante opération de séduction a quelque peu orienté celle-ci dans un sens plus conciliant à l'égard du Maroc.
Ce contre quoi viennent de le mettre en garde deux des principales organisations syndicales du Nigéria, en l'occurrence le Congrès du travail du Nigéria (NLC) la plus puissante d'entre elles et le Syndicat du personnel universitaire (ASUU) dont l'influence est indéniable dans le monde universitaire.
De la tribune de la réunion publique organisée à Abuja par le mouvement nigérian pour la libération du Sahara occidental dont leurs organisations respectives partagent le but, le président du NLC et son homologue de l'ASUU ont interpellé Mohamed Buhari.
L'un pour lui demander de mettre fin à la honteuse « romance » qu'il a esquissée avec le royaume marocain qui « refuse d'accorder l'indépendance à la population sahraouie »,
l'autre pour réclamer encore plus de soutien nigérian aux indépendantistes sahraouis. Pour sa part, le représentant du Comité nigérian pour la défense des droits de l'homme qui a lui aussi pris part à la réunion de soutien au peuple sahraoui est allé jusqu'à préconiser le boycott par ses concitoyens des biens et produits du Maroc comme manifestation de leur solidarité avec ce peuple.
Le président Mohamed Buhari dont le mandat arrive à expiration et qui a décidé de briguer un second ne peut ignorer l'interpellation des influentes organisations syndicales et du Comité de défense des droits de l'homme, d'autant que le vide qui s'est fait autour de sa candidature rend problématique pour lui la victoire électorale qu'il espère.
Son rapprochement avec le Maroc n'inquiète pas que les défenseurs nigérians de la cause du peuple sahraoui, il suscite aussi contre lui réserves et opposition au sein du milieu économique nigérian au motif qu'il lui fait entrevoir qu'il pourrait ouvrir la voie à l'adhésion voulue par le Maroc à l'ensemble régional CEDEAO qui mettrait l'économie nigériane face à une concurrence dans cette aire géographique qui ne serait ni honnête ni conforme au partenariat économique gagnant-gagnant qui prévaut entre les pays de cet ensemble.
Il n'a pas échappé à ces forces agissantes nigérianes que l'opération séduction marocaine à l'endroit de leur pays a pour but de détricoter l'axe Pretoria-Abuja-Alger au profit de celui formé à l'instigation de la France, l'ex-puissance coloniale africaine, par Rabat et les Etats du pré carré continental de cette dernière avec pour but de réduire l'influence politique et économique que le Nigéria, l'Algérie et l'Afrique du Sud détiennent régionalement et qu'ils mettent au service de l'émancipation véritable de l'Afrique et de sa promotion libérée de la tutelle néocolonialiste qui se pérennise avec la condamnable politique de la «Françafrique» toujours à l'œuvre à partir de Paris sous des oripeaux qui tentent d'en masquer les sordides objectifs.
Le Quotidien-Oran
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