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[B]Le P-DG du constructeur automobile assure avoir entamé des discussions avec le fonds souverain saoudien, qui disposerait des fonds nécessaires pour financer un retrait de la cote.[/B
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L'Arabie Saoudite va-t-elle aider Elon Musk à sortir Tesla de la Bourse ? C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre l'emblématique P-DG du constructeur de véhicules électriques haut de gamme. Lundi dans un post de blog, il indique avoir eu une série de rencontres, dont la première remonte à début 2017, avec des dirigeants du fonds souverain saoudien (PIF), qui l'ont approché pour lui suggérer ce projet de retrait de la cote.
Lors d'une dernière rencontre le 31 juillet dernier, le gérant de PIF "a exprimé vigoureusement son soutien pour financer un retrait de la cote de Tesla", assure Elon Musk, qui a transformé la voiture en un bijou technologique "propre" avec Tesla, fondé en 2003. "Bien évidemment, le fonds souverain saoudien a plus que les fonds nécessaires pour effectuer une telle transaction", poursuit le dirigeant. "J'ai quitté la réunion du 31 juillet sans aucun doute qu'un accord avec le fonds souverain saoudien allait se conclure et que ce n'était qu'une question de procédure. C'est pourquoi j'ai parlé de +financement sécurisé+ dans mon annonce du 7 août", conclut-il. Il révèle également que le fonds saoudien, qui cherche à trouver d'autres sources de revenus que les hydrocarbures, a acquis récemment une participation au capital de Tesla, qui s'élève à environ 5%.
Cette annonce du milliardaire intervient après qu'il a déclaré mardi, dans un tweet, avoir "sécurisé" le financement pour cette opération sans toutefois en apporter la preuve. Face aux spéculations et au scepticisme des marchés, le gendarme de la Bourse, la SEC, a demandé à l'entreprise si l'affirmation d'Elon Musk était "réelle", et deux financiers ayant spéculé sur la chute boursière de Tesla ont déposé des plaintes car le titre a flambé après l'annonce, ce qui leur a fait perdre des millions de dollars.
Elon Musk avait indiqué que l'opération se ferait au prix de 420 dollars par titre, valorisant Tesla à plus de 71 milliards, contre près de 61 milliards actuellement. Dans l'hypothèse où il garderait sa participation de 20%, il faudrait environ 50 milliards pour finaliser la transaction, calculent des banquiers mais le coût pourrait être moindre si de grands actionnaires décidaient de ne pas céder leurs parts.
Sur ce point, Elon Musk a apporté des détails ce lundi sur la nature du montage financier qui serait privilégié par Tesla en cas de transaction, assurant que l'entreprise ne prévoit pas de s'endetter massivement comme cela est traditionellement le cas lors d'un retrait de la cote. Le patron d'origine sud-africaine a affirmé lundi que "deux-tiers" des actionnaires allaient garder leur participations. Ces déclarations n'ont pas pour autant dopé le cours de Tesla : à Wall Street, le titre prenait 0,44% dans les premiers échanges lundi.
Capital
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L'Arabie Saoudite va-t-elle aider Elon Musk à sortir Tesla de la Bourse ? C'est en tout cas ce qu'a laissé entendre l'emblématique P-DG du constructeur de véhicules électriques haut de gamme. Lundi dans un post de blog, il indique avoir eu une série de rencontres, dont la première remonte à début 2017, avec des dirigeants du fonds souverain saoudien (PIF), qui l'ont approché pour lui suggérer ce projet de retrait de la cote.
Lors d'une dernière rencontre le 31 juillet dernier, le gérant de PIF "a exprimé vigoureusement son soutien pour financer un retrait de la cote de Tesla", assure Elon Musk, qui a transformé la voiture en un bijou technologique "propre" avec Tesla, fondé en 2003. "Bien évidemment, le fonds souverain saoudien a plus que les fonds nécessaires pour effectuer une telle transaction", poursuit le dirigeant. "J'ai quitté la réunion du 31 juillet sans aucun doute qu'un accord avec le fonds souverain saoudien allait se conclure et que ce n'était qu'une question de procédure. C'est pourquoi j'ai parlé de +financement sécurisé+ dans mon annonce du 7 août", conclut-il. Il révèle également que le fonds saoudien, qui cherche à trouver d'autres sources de revenus que les hydrocarbures, a acquis récemment une participation au capital de Tesla, qui s'élève à environ 5%.
Cette annonce du milliardaire intervient après qu'il a déclaré mardi, dans un tweet, avoir "sécurisé" le financement pour cette opération sans toutefois en apporter la preuve. Face aux spéculations et au scepticisme des marchés, le gendarme de la Bourse, la SEC, a demandé à l'entreprise si l'affirmation d'Elon Musk était "réelle", et deux financiers ayant spéculé sur la chute boursière de Tesla ont déposé des plaintes car le titre a flambé après l'annonce, ce qui leur a fait perdre des millions de dollars.
Elon Musk avait indiqué que l'opération se ferait au prix de 420 dollars par titre, valorisant Tesla à plus de 71 milliards, contre près de 61 milliards actuellement. Dans l'hypothèse où il garderait sa participation de 20%, il faudrait environ 50 milliards pour finaliser la transaction, calculent des banquiers mais le coût pourrait être moindre si de grands actionnaires décidaient de ne pas céder leurs parts.
Sur ce point, Elon Musk a apporté des détails ce lundi sur la nature du montage financier qui serait privilégié par Tesla en cas de transaction, assurant que l'entreprise ne prévoit pas de s'endetter massivement comme cela est traditionellement le cas lors d'un retrait de la cote. Le patron d'origine sud-africaine a affirmé lundi que "deux-tiers" des actionnaires allaient garder leur participations. Ces déclarations n'ont pas pour autant dopé le cours de Tesla : à Wall Street, le titre prenait 0,44% dans les premiers échanges lundi.
Capital