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Moumen Khelifa arrêté à Londres

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  • Moumen Khelifa arrêté à Londres

    Bien fait pour lui en attendant son extradition en Algérie.
    ________________________
    Accusé de blanchiment d’argent et de séjour illégal
    Moumen Khelifa arrêté à Londres


    Liberté
    04/03/2007
    Salim Tamani


    Rafik Abdelmoumen Khelifa a été arrêté par les services de la police britannique, a-t-on appris hier de sources dignes de foi. L’arrestation est intervenue le 27 février dernier à Londres.

    Déjà cinq jours que le milliardaire escroc est dans les locaux de Scotland Yard probablement soumis aux interrogatoires de la police, notamment ceux des services de l’immigration et ceux de la brigade financière de lutte contre le blanchiment d’argent. Celui qui se croyait intouchable allant même jusqu’à assurer sur l’antenne de la chaîne qatarie Al-Jazeera que les autorités britanniques n’allaient pas l’arrêter, ou du moins l’inquiéter, doit méditer sur son sort surtout que la nouvelle de l’arrestation n’a pas été rendue publique ni en Algérie ni même en Angleterre.

    Il faut dire que l’arrestation a été soudaine et les policiers de branche spéciale de Scotland Yard sont réputés pour être des enquêteurs discrets.
    Aux dernières informations, les versions se contredisent sur le lieu de l’arrestation surtout que Moumen Khelifa changeait souvent de résidence et évitait d’aller à certains endroits branchés de Londres où il avait table ouverte.

    Les enquêteurs londoniens ont spécifié à un Khelifa médusé par la tournure des évènements deux chefs d’inculpation. Le premier concernant sa fameuse carte de résidence, puisque les autorités britanniques l’ont accusé de “séjour illégal”. Ce qui est un comble dans son cas puisqu’il jouissait, ainsi que cinq de ses plus proches collaborateurs, de documents de résidence qui semblent remis en cause.

    Le second grief retenu est beaucoup plus sérieux puisqu’il concerne le “blanchiment d’argent”. Sur ce plan, Londres semble s’être décidé de passer à l’action, non seulement suite aux demandes algériennes, mais certainement aussi à cause du train de vie luxueux de Moumen qui, de son propre aveu, vivait de manière aisée dans une capitale réputée pour son coût excessif de vie.

    Moumen Khelifa, sur lequel pèse un mandat d’arrêt international, demandé aussi bien à Alger qu’à Paris, pour avoir piloté une des plus grandes escroqueries connues dont le préjudice provisoire dépasse les 5 milliards de dollars, semble être pris dans son propre piège en se targuant d’une impunité qui n’a pas été du goût des autorités britanniques.

    Le milliardaire déchu a d’ailleurs multiplié les interventions médiatiques dans lesquelles il a surenchéri à chaque fois, mais surtout en s’attaquant de manière virulente au président Bouteflika l’accusant d’être derrière ses “ennuis judiciaires”. Or, à travers cette arrestation et l’implication de la police britannique, Moumen Khelifa a été ramené à sa juste dimension. Celle d’un milliardaire en fuite, ayant dilapidé l’argent public et ceux des épargnants d’El Khalifa Bank et dont le portrait est diffusé par Interpol.

    Londres semble avoir été insensible aux arguments visant la politisation du procès qui ont été avancés par Khelifa lors de ses interventions médiatiques. La morve affichée n’a pas dû plaire à la justice britannique qui a été sollicitée, le 21 février dernier, par la chancellerie algérienne à travers une mission d’experts du département de Tayeb Belaïz.

    Cette arrestation intervient donc immédiatement après l’échange des instruments de ratification de la convention d’extradition algéro-britannique et moins de deux mois après la publication dans le Journal officiel algérien de l’accord en question.

    Ainsi, Algériens et Britanniques ont tissé dans la discrétion la plus totale la toile d’araignée dans laquelle vient d’être enserré Moumen Khelifa. Aucune indication n’a filtré, selon nos sources, de l’éventuelle extradition de ce dernier, même si on apprend, par ailleurs, que les extraditions entre Alger et Londres entreront en vigueur dans moins d’un mois.

    La justice britannique a donc conclu à travers son arrestation surprise que le dossier fourni par les autorités algériennes contre Khelifa présente bel et bien une solidité et une pertinence à même d’enclencher une enquête en Grande-Bretagne. Reste que Londres peut éventuellement l’extrader pour le simple fait qu’il est accusé d’être un “harraga de luxe” et ne pouvant le garder pour absence de régularisation.

    Même si Moumen Khelifa se présentait comme un “réfugié politique”, qualité qui est de facto, n’a pas été prise en considération par Londres.
    Ainsi, le rebondissement tant attendu et la surprise annoncée par les observateurs n’est pas venue de Blida, mais de… Londres.

    Les répercussions judiciaires risquent d’être considérables et le procès Khalifa va prendre une dimension plus adéquate avec, probablement, la comparution du principal accusé et pas seulement de “lampistes” comme le considèrent certaines critiques.

    D’ailleurs, le procureur général a volontairement ignoré, lors de son réquisitoire, de prononcer une quelconque demande de condamnation à l’encontre de Moumen Khelifa estimant alors, qu’il le fera quand l’accusé sera dans le box des accusés au tribunal de Blida. Les “révélations” tant promises par Moumen Khelifa se feront en Algérie, en cas d’extradition, loin des supputations et des non-dits. Ainsi, son arrestation marque le début d’un autre processus judiciaire.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    J'ai entendu ça ce matin, za3ma sa7 ? je me méfie beaucoup ces derniers temps de ce que je lis ..

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    • #3
      si c'est vrai ... un autre tour de manège !!!
      Rien n'est plus dangereux que l'ignorance en action, disait Goethe.

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      • #4
        EL MOUDJAHID - Edition Internet
        [ Nation ]

        Abdelmoumène Khalifa aurait été arrêté à Londres
        Par : EL MOUDJAHID Le : samedi 03 mars 2007



        Nous apprenons de source bien informée, que Abdelmoumène Rafik Khalifa aurait été arrêté le 27 février à Londres pour séjour irrégulier dans le Royaume-Uni et blanchiment d’argent.
        Rien n'est plus dangereux que l'ignorance en action, disait Goethe.

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        • #5
          arrêté c'est bien
          il va allez en prison ?
          sans doute
          dans combien de temps ?
          pffffffff

          le vrai problème c'est ces personnes qui lui ont fait confiance et qui se retrouve ruiné

          Aurront elles une indémnisation ?
          que va t on faire pour elles ???

          moi c'est eux qui m'interressent.
          une fleur de printemps au coin des lèvres... c'est une fille d'avril qui se présente à vous.


          ***lafille2lalune***

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          • #6
            et bien voyons si il a des révélations à faire maintenant, en langue anglaise ça donnera peut être quelque chose

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            • #7
              Moumen Khelifa arrêté à Londres
              .................................................. ...........


              et libéré sur caution .
              Mr NOUBAT

              Commentaire


              • #8
                ah pour ça il a de l'argent, autant s'en servir tant que c'est encore possible

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                • #9
                  Avez-vous un lien d'un journal anglais qui confirme cette info ?
                  La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                  • #10
                    selon el djazeera il vient d'etre relaché apres avoir payé une caution !!!
                    Dernière modification par ballZ, 04 mars 2007, 20h29.
                    ?

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                    • #11
                      james

                      pas en ce qui me concerne, j'ai appris par les journaux algériens qu'il aurait été arrêté .. c'est pour ça d'ailleurs que je prends l'info avec réserve

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                      • #12
                        pk toute cette joie

                        il ne faut pas être trop naïf car qui a prouvé le vrai fautif entre l'état et khalifa de nos jours cette état est un dictateur puisque et la justice et la presse sont controllé.sans tenir compte de la corruption qui y règne il faut y vivre pour la sentir parceque lorsque on regarde la télé au main de l'état on croirait que l'algerie est très développé ouah ce serait mon rêve.

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                        • #13
                          Rafik Khalifa interpellé à Londres et remis en liberté



                          Crédit Photo : TF1/LCI
                          Rafik Khalifa, à l'origine du plus grand scandale financier en Algérie

                          Le golden boy, à l'origine du plus grand scandale financier algérien, a été arrêté le 27 février pour "séjour irrégulier et blanchiment d'argent".

                          Rafik Khalifa est jugé par contumace depuis le 8 janvier devant le tribunal criminel de Blida, au Sud d'Alger.

                          - le 04/03/2007 - 18h20






                          Le golden boy algérien Rafik Khalifa, à l'origine du plus grand scandale financier de l'Algérie, a été arrêté à Londres le 27 février et remis en liberté, selon les autorités algériennes et Scotland Yard. "Nous pouvons confirmer que les policiers de notre unité de crime économique ont, le 27 février, arrêté un homme de 40 ans pour des soupçons de blanchiment d'argent", a indiqué dimanche un porte-parole de la police de Londres.

                          "Il a été remis en liberté sous caution et doit se présenter le 20 mars dans un poste de police de Londres", a-t-il précisé. "L'enquête se poursuit", a indiqué Scotland Yard. Le jeune milliardaire, âgé de 40 ans, est installé à Londres depuis 2003 et affirmait y bénéficier de l'"asile politique".

                          La faillite du groupe Khalifa aurait causé un préjudice estimé entre 1,5 et 5 milliards de dollars à l'Etat et aux épargnants algériens. Le ministre de l'Intérieur Yazid Zarhouni a réclamé son extradition. "Le Royaume-Uni n'est pas un refuge pour criminels et nous nous tenons prêts à aider toute demande d'extradition dans le cadre prévu par la loi", a déclaré une porte-parole du ministère britannique de l'Intérieur.

                          Scandale qui éclabousse les politiques

                          L'Algérie et la Grande-Bretagne ont échangé le 25 février à Alger les instruments de ratification d'un accord d'extradition signé en juillet lors de la première visite officielle en Grande-Bretagne du président Abdelaziz Bouteflika. Les procédures d'extradiction en Grande-Bretagne sont longues, les prévenus pouvant gagner du temps en jouant sur un système de recours complexe, ont indiqué des avocats.

                          Le procureur de Blida a réclamé une peine de prison de 12 à 20 ans à l'encontre des principaux accusés du procès, mais a réservé ses réquisitions à l'encontre de Rafik Khalifa, comme le stipule la loi. Le scandale Khalifa a révélé de graves carences dans la gestion et le contrôle du système bancaire algérien, l'un des plus archaïques du monde arabe, et éclaboussé les politiques. Parmi eux, l'ancien ministre des Finances Abdennour Keramane et son frère Abdelwahab, ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, jugés par contumace, des ministres en activité, comme Mourad Medelci et Bouguerra Soltani, et d'anciens ministres comme Abdelmadjid Tebboune et Abdelkrim Harchaoui.

                          Dans des déclarations à la presse, Rafik Khalifa avait imputé au chef de l'Etat algérien ses ennuis judiciaires, affirmé que la faillite de son groupe, comprenant notamment une banque, une compagnie aérienne et deux chaînes de télévision, était une "affaire d'Etat" et que le procès qui lui était intenté était "tragi-comique".

                          D'après agence
                          Mr NOUBAT

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                          • #14
                            Rafik Khalifa interpellé à Londres et remis en liberté
                            vive la liberté

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                            • #15
                              Parmi eux, l'ancien ministre des Finances Abdennour Keramane et son frère Abdelwahab
                              de l'Industrie ! pas des finances, qui a écrit l'article ?

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