Écrit par Hakim Ould Mohamed
L’Algérie a signé des accords pour fournir du gaz à l’Espagne et à l’Italie dans le cadre de la renégociation de ses contrats avec ces deux pays, a déclaré, hier, le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour. Depuis Annaba, le patron de la compagnie publique des hydrocarbures a précisé que le contrat liant l’Algérie à l’Espagne est d’une durée de vie de neuf ans. Sonatrach s’est engagé à fournir à l'Espagne neuf milliards de mètres cubes de gaz par an. L’accord conclu avec l’Italie porte, lui, sur un approvisionnement de 3 milliards de mètres cubes de gaz par an.
Le P-DG de Sonatrach n’a pas fourni les détails des deux contrats, se contentant de donner les volumes de gaz qui seront expédiés à destination des deux clients par voie de gazoducs. Il n’a pas non plus fourni des informations sur la durée du contrat conclu avec l’Italien ENI, un des plus importants partenaires de Sonatrach en Algérie. Les détails sur la tarification du gaz vendu à l’Italie et à l’Espagne restent inaccessibles, mais des informations faisaient état ces dernier jours d’une concession de taille faite par Sonatrach à ces deux clients. Selon des indiscrétions, il semblerait que les nouveaux contrats seront indexés sur le prix spot du gaz en Europe, au niveau des hubs d’approvisionnement, et non plus sur le prix spot du pétrole. Si cette concession venait à se confirmer, il s’agit d’un changement non des moindres qui peut avoir des répercussions importantes sur la balance commerciale algérienne dans les années qui viennent. Pour le moment, aucune information n’a filtré des discussions autour de la nouvelle tarification du gaz algérien vendu à ses deux partenaires européens. L’Algérie fournit 49,8% du gaz consommé en Espagne, alors que ses exportations à destination de l’Italie n’ont pas cessé de se rétrécir ces dernières années. Rome disait préparer une nouvelle configuration de ses approvisionnements en gaz avec, comme option, une diversification de ses sources au profit de nouveaux fournisseurs. Les intentions de Rome se sont traduites par un recul des exportations, en volume, vers l’Italie. En effet, les quantités de gaz importées par l’Italie au titre du premier semestre de l’année se sont établies à 6,48 milliards de mètres cubes, contre 7,49 milliards de mètres cubes au premier semestre de 2017.
Sur un autre front, un haut responsable de la Sonatrach a déclaré à Reuters à la même occasion que le groupe d’Abdelmoumen Ould Kaddour était également en pourparlers avec Shell pour développer des projets communs en Algérie, dans le cadre d’une campagne visant à stimuler la production nationale avec de nouveaux partenaires tout en essayant de constituer des réserves à l’étranger. L'Algérie tente de renforcer son attractivité pour pouvoir attirer plus d'investissements dans son secteur pétrolier et gazier ; le P-DG de Sonatrach poursuivant une stratégie axée sur plusieurs volets depuis son arrivée à la tête du groupe en mars 2017. Une source citée par l’agence Reuters a indiqué que l’objectif du groupe Sonatrach consiste désormais à augmenter ses réserves par une présence à l'étranger. Le groupe Sonatrach est d’ores et déjà présent au Niger, en Libye et l'Irak à travers des contrats d'exploration. Les pourparlers avec la Bolivie sont prévus pour la semaine prochaine, a-t-on indiqué également.
Sonatrach semble reprendre du poil de la bête en s’investissant dans plusieurs lignes de métier. Le renforcement de sa présence à l’étranger en est une. Il s’agit d’un axe de développement stratégique sur lequel repose l’objectif de faire de Sonatrach une des plus grandes compagnies pétrolières publiques. Les responsables de Sonatrach savent par-dessus tout qu’ils n’ont de choix que d’aller explorer d’autres marchés extérieurs à même de diversifier les revenus, augmenter les réserves et quêter une visibilité et une notoriété à l’international. Le groupe public des hydrocarbures qui vient de se doter d’une nouvelle direction tentera de rebondir dans un secteur affaibli partout dans le monde par quatre années de désinvestissement dû à la chute des cours du pétrole.
reporters.dz
L’Algérie a signé des accords pour fournir du gaz à l’Espagne et à l’Italie dans le cadre de la renégociation de ses contrats avec ces deux pays, a déclaré, hier, le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour. Depuis Annaba, le patron de la compagnie publique des hydrocarbures a précisé que le contrat liant l’Algérie à l’Espagne est d’une durée de vie de neuf ans. Sonatrach s’est engagé à fournir à l'Espagne neuf milliards de mètres cubes de gaz par an. L’accord conclu avec l’Italie porte, lui, sur un approvisionnement de 3 milliards de mètres cubes de gaz par an.
Le P-DG de Sonatrach n’a pas fourni les détails des deux contrats, se contentant de donner les volumes de gaz qui seront expédiés à destination des deux clients par voie de gazoducs. Il n’a pas non plus fourni des informations sur la durée du contrat conclu avec l’Italien ENI, un des plus importants partenaires de Sonatrach en Algérie. Les détails sur la tarification du gaz vendu à l’Italie et à l’Espagne restent inaccessibles, mais des informations faisaient état ces dernier jours d’une concession de taille faite par Sonatrach à ces deux clients. Selon des indiscrétions, il semblerait que les nouveaux contrats seront indexés sur le prix spot du gaz en Europe, au niveau des hubs d’approvisionnement, et non plus sur le prix spot du pétrole. Si cette concession venait à se confirmer, il s’agit d’un changement non des moindres qui peut avoir des répercussions importantes sur la balance commerciale algérienne dans les années qui viennent. Pour le moment, aucune information n’a filtré des discussions autour de la nouvelle tarification du gaz algérien vendu à ses deux partenaires européens. L’Algérie fournit 49,8% du gaz consommé en Espagne, alors que ses exportations à destination de l’Italie n’ont pas cessé de se rétrécir ces dernières années. Rome disait préparer une nouvelle configuration de ses approvisionnements en gaz avec, comme option, une diversification de ses sources au profit de nouveaux fournisseurs. Les intentions de Rome se sont traduites par un recul des exportations, en volume, vers l’Italie. En effet, les quantités de gaz importées par l’Italie au titre du premier semestre de l’année se sont établies à 6,48 milliards de mètres cubes, contre 7,49 milliards de mètres cubes au premier semestre de 2017.
Sur un autre front, un haut responsable de la Sonatrach a déclaré à Reuters à la même occasion que le groupe d’Abdelmoumen Ould Kaddour était également en pourparlers avec Shell pour développer des projets communs en Algérie, dans le cadre d’une campagne visant à stimuler la production nationale avec de nouveaux partenaires tout en essayant de constituer des réserves à l’étranger. L'Algérie tente de renforcer son attractivité pour pouvoir attirer plus d'investissements dans son secteur pétrolier et gazier ; le P-DG de Sonatrach poursuivant une stratégie axée sur plusieurs volets depuis son arrivée à la tête du groupe en mars 2017. Une source citée par l’agence Reuters a indiqué que l’objectif du groupe Sonatrach consiste désormais à augmenter ses réserves par une présence à l'étranger. Le groupe Sonatrach est d’ores et déjà présent au Niger, en Libye et l'Irak à travers des contrats d'exploration. Les pourparlers avec la Bolivie sont prévus pour la semaine prochaine, a-t-on indiqué également.
Sonatrach semble reprendre du poil de la bête en s’investissant dans plusieurs lignes de métier. Le renforcement de sa présence à l’étranger en est une. Il s’agit d’un axe de développement stratégique sur lequel repose l’objectif de faire de Sonatrach une des plus grandes compagnies pétrolières publiques. Les responsables de Sonatrach savent par-dessus tout qu’ils n’ont de choix que d’aller explorer d’autres marchés extérieurs à même de diversifier les revenus, augmenter les réserves et quêter une visibilité et une notoriété à l’international. Le groupe public des hydrocarbures qui vient de se doter d’une nouvelle direction tentera de rebondir dans un secteur affaibli partout dans le monde par quatre années de désinvestissement dû à la chute des cours du pétrole.
reporters.dz
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