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Les Houthies invitent le Maroc à se retirer de la coalition sous commandement saoudienne qui mène, depuis le 26 mars 2015, la guerre au Yémen. La même invitation a été destinée au Pakistan.
A l’adresse des deux Etats, un haut cadre des Houthies a déclaré qu'«il n’y a aucun motif justifiant de continuer à tuer le peuple yéménite et appuyer son agression».
Cet appel remet en question les informations ayant circulé ces derniers mois annonçant un possible retrait par le Maroc des F-16 de l’armée de l’air.
Le royaume était l’un des premiers pays engagés dans la guerre saoudienne contre les milices chiites, soutenues par l’Iran, qui ont pris le pouvoir dans ce pays. «Lorsque l’Arabie saoudite a pris sa décision, le Maroc n’avait pas d’autre choix que de supporter la légitimité au Yémen» et de «répondre à l’appel» lancé le 24 mars 2015 par le président Hadi Mansour, avait expliqué Abdelilah Benkirane, alors chef du gouvernement en mai 2015, alors qu’il assistait à un forum au Qatar.
L’ONU a maintes fois condamné les opérations menées par la coalition au Yémen contre les civils. Le 10 août, et suite à la mort d’au moins 29 enfants yéménites dans un raid de la coalition, le Conseil de sécurité a appelé à une enquête «crédible».
Ya-Biladi
A l’adresse des deux Etats, un haut cadre des Houthies a déclaré qu'«il n’y a aucun motif justifiant de continuer à tuer le peuple yéménite et appuyer son agression».
Cet appel remet en question les informations ayant circulé ces derniers mois annonçant un possible retrait par le Maroc des F-16 de l’armée de l’air.
Le royaume était l’un des premiers pays engagés dans la guerre saoudienne contre les milices chiites, soutenues par l’Iran, qui ont pris le pouvoir dans ce pays. «Lorsque l’Arabie saoudite a pris sa décision, le Maroc n’avait pas d’autre choix que de supporter la légitimité au Yémen» et de «répondre à l’appel» lancé le 24 mars 2015 par le président Hadi Mansour, avait expliqué Abdelilah Benkirane, alors chef du gouvernement en mai 2015, alors qu’il assistait à un forum au Qatar.
L’ONU a maintes fois condamné les opérations menées par la coalition au Yémen contre les civils. Le 10 août, et suite à la mort d’au moins 29 enfants yéménites dans un raid de la coalition, le Conseil de sécurité a appelé à une enquête «crédible».
Ya-Biladi
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