Une quinzaine de chômeurs de la ville de Ouargla ont observé, avant-hier, un sit-in sur la trémie menant de l’ancienne à la nouvelle ville pour réclamer des emplois. Munis de bonbonnes de gaz butane et de flacons d’essence, ces jeunes menacent de se suicider en se jetant du haut de ce pont qui illumine chaque soir la ville de Ouargla depuis le lancement du tramway.
«Nous n’acceptons plus le dédain du gouvernement», «Un gouvernement sans prise de position», des slogans qui reviennent à chaque manifestation des chômeurs dans cette ville emblématique de ce mouvement dont elle est le creuset. Malgré le dialogue ouvert avec le directeur de l’emploi avec les différentes franges de chômeurs, tant diplômés que sous-qualifiés, les demandeurs d’emploi de la wilaya de Ouargla ne cessent d’exprimer leur insatisfaction devant la situation que la désignation du nouveau directeur d’agence muté de Tébessa n’a pas améliorée. Loin de là, les chômeurs désespèrent de voir leur situation connaître des jours meilleurs et interpellent M. Bouchoucha sur ses promesses publiques au lendemain de sa prise de fonction, fin 2017.
Celui-ci s’était alors dit prêt à remédier à tous les problèmes évoqués par les chômeurs dans la gestion des offres d’emploi. Abdelkader Cheddad, chargé de communication à l’Anem, nommé également coordinateur inter-agences et président de la commission de prospection et de dispatching des offres, est sans cesse pointé du doigt par les manifestants. Des sit-in quasi permanents sont organisés par l’une ou l’autre frange de chômeurs devant le siège de la wilaya et sur la place Rose des Sables.
Réprimés par la police en juillet dernier, les chômeurs avaient été sommés de ne plus utiliser de mégaphones en décembre 2017. Avec ce nouvel épisode de menace de suicide collectif, c’est le retour à des gestes désespérés momentanément délaissés par les manifestants quand les choses semblaient s’améliorer, qui indiquent aujourd’hui que la cote d’alerte est atteinte.
HOURIA ALIOUA 14 AOÛT 2018
el watan
«Nous n’acceptons plus le dédain du gouvernement», «Un gouvernement sans prise de position», des slogans qui reviennent à chaque manifestation des chômeurs dans cette ville emblématique de ce mouvement dont elle est le creuset. Malgré le dialogue ouvert avec le directeur de l’emploi avec les différentes franges de chômeurs, tant diplômés que sous-qualifiés, les demandeurs d’emploi de la wilaya de Ouargla ne cessent d’exprimer leur insatisfaction devant la situation que la désignation du nouveau directeur d’agence muté de Tébessa n’a pas améliorée. Loin de là, les chômeurs désespèrent de voir leur situation connaître des jours meilleurs et interpellent M. Bouchoucha sur ses promesses publiques au lendemain de sa prise de fonction, fin 2017.
Celui-ci s’était alors dit prêt à remédier à tous les problèmes évoqués par les chômeurs dans la gestion des offres d’emploi. Abdelkader Cheddad, chargé de communication à l’Anem, nommé également coordinateur inter-agences et président de la commission de prospection et de dispatching des offres, est sans cesse pointé du doigt par les manifestants. Des sit-in quasi permanents sont organisés par l’une ou l’autre frange de chômeurs devant le siège de la wilaya et sur la place Rose des Sables.
Réprimés par la police en juillet dernier, les chômeurs avaient été sommés de ne plus utiliser de mégaphones en décembre 2017. Avec ce nouvel épisode de menace de suicide collectif, c’est le retour à des gestes désespérés momentanément délaissés par les manifestants quand les choses semblaient s’améliorer, qui indiquent aujourd’hui que la cote d’alerte est atteinte.
HOURIA ALIOUA 14 AOÛT 2018
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