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    Allé , essayons de démonter les soient disant preuves mathématiques ...








    Le miracle ultime

    par Nicolas Gauvrit - SPS n° 278, août 2007

    « Le mathématicien Émile Borel a démontré un théorème remarquable : en prenant au hasard une suite infinie de symboles typographiques, vous y trouverez tous les textes possibles et imaginables. Vous y trouverez donc le livre de Michael Drosnin. C’est bien dommage […] » Jean-Paul Delahaye
    Les religions prosélytes (je pense à l’islam et au catholicisme) usent parfois pour arriver à leurs fins — convertir — d’arguments pour le moins étonnants. Étonnants par leur vacuité autant que par leur efficacité. Je veux parler des récurrences numériques1.
    Le simple fait qu’il existe des « miracles » numériques pour la Bible et d’autres pour le Coran devrait suffire à conclure à leur sottise, quand bien même on ignorerait à ce point les probabilités qu’on ne saisirait pas l’astuce. Pourtant, de nouveaux convertis, comme « Sophie » qui s’exprime sur le forum du site *******.com2, affirment avoir été convaincus par le fameux « miracle du nombre 19 ». Et le fait qu’un groupe minoritaire rejette, sur le même site, l’hypothèse d’un miracle numérique au nom du bon sens ne change rien à l’affaire.
    Un des missionnaires les plus efficaces de l’islam, Ahmed Deedat, est vraisemblablement responsable, en partie, de la frénésie qui s’est répandue récemment autour de ce nombre 19, même s’il n’est pas le premier à en avoir parlé. Dans son livre Le miracle ultime3, il assomme le lecteur d’une quantité industrielle de 19 qu’il est allé pêcher dans le Coran. Par exemple, le Coran contiendrait 19 × 17 324 lettres. Le mot « Allah » y serait répété 19 × 142 fois, le nombre de sourates serait également un multiple de 19, etc.
    Quant aux chrétiens, certains furent touchés par la grâce du nombre 7 et de trouvailles antiques sur ce nombre magique. Le mathématicien russe Yvan Panin se serait même converti, renonçant à son athéisme pour le christianisme, devant la puissance des miraculeux codes cachés de la Bible et de prodiges tournant souvent autour du 7. Et puis, les éditeurs font régulièrement leurs choux gras de considérations numérico-ésotériques, comme en recèle le fâcheux livre de Drosnin4, si bien critiqué par Jean-Paul Delahaye5.
    Pourquoi toujours des nombres premiers ?
    7 pour la Bible, 19 pour le Coran, le nombre 23 pour le film éponyme : les clefs magiques sont souvent des nombres premiers, divisibles par aucun nombre sauf 1 et eux-mêmes. Est-ce par hasard ?
    Pas du tout : comme il est admis qu’on accepte les multiples, il est beaucoup plus simple d’utiliser des nombres premiers.
    Prenons un exemple : vous pourriez chercher le nombre 77 dans le Talmud. Mais chaque occurrence de 77 ou d’un de ses multiples est aussi un multiple de 7 et de 11. Mieux vaut donc parler directement du 11, vous aurez ainsi plus de matière… sans compter l’aura magique qui entoure les nombres premiers.

    Le 7 est-il improbable ?
    Prenons un nombre au hasard entre 1 et 100. Quelle est la probabilité d’y voir un 7 ? Tous les multiples de 7 conviennent (7, 14, 21, … 98), soit 14 possibilités. Les nombres dont la somme des chiffres est un multiple de 7 conviennent également (16, 25, 34, 43, 52, 95…). Ajoutez les nombres commençant ou finissant par 7. On arrive à un total de… 37 nombres.
    Autrement dit, pour les nombres compris entre 1 et 100, on peut s’attendre à « découvrir » un 7 dans 37 % des cas. Or, le nombre de choses que l’on peut calculer à partir d’un texte comme la Bible dépasse très largement la dizaine de milliers, sans tenir compte du fait qu’on peut combiner plusieurs nombres par addition, soustraction, multiplication.
    Finalement, on peut s’attendre à trouver au moins 4 000 occurrences du 7 dans la Bible. Et il s’agit d’une minoration très grossière. Et le cas du nombre 19 est du même acabit, même si le même raisonnement conduit à trouver « seulement » un minimum de 1 000 occurrences de 19 dans le Coran.

    Une telle foule de contre-arguments se présente à nous qu’il est difficile de les trier. Mais commençons par affirmer que de n’importe quel texte un peu long, on peut dégager des centaines de fois un même nombre. Cela tout simplement parce que la quantité de contorsions que les chercheurs de miracles sont prêts à faire défie l’imagination.Que permet l’usage pour trouver un 19 ou un 7 ?
    On peut choisir la version qu’on souhaite du texte à travailler (une version sérieuse, toutefois).
    On peut compter des mots (nombre de mots dans un verset, une sourate, un évangile…), mais aussi des phrases, des lettres, des paragraphes, chapitres, sourates.
    On peut faire des sommes de lettres dans des mots ou des sections particulières (selon le principe A=1, B=2, C=3, etc.).
    On peut chercher le nombre écrit en lettres ou en chiffres.
    On peut compter le nombre d’apparitions d’un mot particulier, d’une phrase particulière, et en variant la manière de faire (par exemple : en ne comptant que le mot au singulier, ou aussi au pluriel).
    Une fois qu’on dispose d’un nombre, on peut encore le triturer. Par exemple :
    16 c’est comme 7, puisque 1 + 6 = 7.
    17 c’est comme 7, puisque ça finit par 7.
    28, c’est comme 7, puisque c’est un multiple de 7.

    Le clou, relaté par Deedat : 329 156, c’est comme 19, puisque ça utilise les chiffres 1, 2, 3, 5, 6 et 9, et qu’il ne reste donc comme chiffres que 4, 7 et 8, dont la somme fait 19.
    Le nombre inimaginable de manipulations qu’on peut faire sur un texte même court laisse présager qu’il est hautement probable qu’on pourra en tirer ce qu’on veut.
    Il est déjà très facile et hautement probable qu’on puisse trouver des 7 et des 19 en quantité dans le seul nom d’une personne choisie au hasard (voir l’article « Sous le signe du 7 »). Combien plus probable, et combien moins étonnante est la découverte d’une petite centaine de 19 ou de 7 dans un texte de plusieurs centaines de pages !
    Pour convertir un probabiliste, il n’y a qu’une solution : concocter un texte de 100 pages dans lequel on ne pourra trouver aucun nombre plus de 50 fois. Voilà qui serait vraiment miraculeux, et formerait assurément le miracle ultime.


    1 J’appelle ainsi le fait qu’un même nombre puisse être trouvé — ou plutôt construit — un grand nombre de fois.
    2 http://www.*******.com.
    3 Deedat, A. (2000). El-Qur’an – Le miracle ultime. Chama/Alphabeta.
    4 Drosnin, M. (1997). La Bible : le code secret. Paris : Robert Laffont.
    5 Delahaye, J.-P. (1998). La Bible : le code secret. Pour la science, 244.


  • #2
    La propagande à propos des "miracles mathématiques" ou "scientifiques" du Coran est foisonnante, sur Internet ou ailleurs, qu'il me suffise de citer le nom du faux scientifique mais véritable escroc : le docteur Maurice Bucaille (qui n'était pas docteur)
    il y a indiscutablement , dans le Coran, des combinaisons voulues de lettres qui correspondent à ce que les propagandistes appellent pompeusement "miracle numérique ou mathématique", ou "message numérique divin" : c'est à dire en fait des arrangements de lettres et de mots ayant des valeurs numériques qui se répètent de manière remarquable et sont destinés à '"impressionner les ignorants"
    Or il est facile de voir que ces petits "jeux numériques" sont assez infantiles et qu'ils
    sont à la portée de n'importe quel être humain disposant du temps nécessaire. Ils ne réclament aucune connaissance mathématique et n'ont d'ailleurs RIEN de mathématique ni évidemment de scientifique.Le moderne "'sudoku", ou bien la construction de ce que l'on appelle des "carrés magiques" (ou rectangles, ou étoiles, ou autres "figures" magiques) , nécessite beaucoup plus d'intelligence et de patience, car il faut que les totaux en ligne et en colonne s'ajustent, alors que nous verrons qu'il n'y a pas ce genre de contrainte dans les puérils arrangements numériques du Coran. Et d'ailleurs il existe maintenant une théorie mathématique des carrés magiques, faisant appel à la notion de groupe (et sans doute aussi pour le sudoku, dont je ne suis pas très expert).
    les mêmes jeux numériques se retrouvent dans la Torah, sous la forme des "Grandes lettres" (des lettres de format plus grand que le reste du texte, la Torah commence par un grand "Beith", et il y a une grande lettre, un "VAV" si je me souviens bien, exactement au milieu du texte du Lévitique), ou bien avec la kabbale des lettres et des nombres : chaque lettre hébraïque, comme chaque lettre arabe, se voit attribuer un nombre, et l'on peut ainsi , par addition, donner une valeur numérique aux mots, groupes de mots, constater que certains mots ou groupes de mots ont même valeur , en tirer ou non des conclusions "métaphysiques" ; ces petits jeux sont assez infantiles et n'ont évidemment aucune valeur intellectuelle, ils n'impressionnent que les gogos sans culture mathématique ou scientifique…


    des auteurs contemporains ont essayé de faire la même chose avec les textes grecs (ceux de l' Evangile notamment) puisque chaque lettre grecque, comme c'est le cas pour bien des alphabets antiques, possède une valeur numérique, mais cela ne donne rien, ou pas grand chose : il est patent que les quatre Evangiles n'ont pas été composés avec le souci des arrangements numériques de lettres, ce qui est à mon sens un argument EN LEUR FAVEUR : le SENS tout spirituel de l'EVANGILE est bien au dessus de ces petits jeux puérils avec des chiffres et des lettres…


    Alors quels sont ils, ces "miracles", ou plutôt ces arrangements combinés de toutes pièces de nombres, du Coran ?
    tout tourne autour du nombre 19 !
    pourquoi 19 ? parce que c'est la valeur numérique du mot arabe "WAHID" qui veut dire UN ! un
    rappel de l'unité de Dieu, et de l'un des 99 Noms Divins : AL-WAHID (qui lui ne fait plus 19 mais 50)
    ! tout ça pour ça ? eh oui, il semble : tout ça pour ça ! cela ne vole pas très haut, vraiment !
    Voici des liens qui indiquent les valeurs numériques (dites valeurs abjadiques) des lettres arabes:


    http://n.lapietra.********/eveil2lam...Abjadiques.htm


    http://www.esoblogs.net/Al-Simiya-La...s-Lettres.html


    mais comment être sûr et certain qu'il s'agit bien de la vraie valeur, voulue par Dieu (si l'on tombe
    dans ce grossier panneau de Dieu jouant aux chiffres et aux lettres) ? il ne s'agit que d'une tradition
    humaine, donc faillible !


    et d'ailleurs, dans la Qabbalah hébraïque, certains auteurs se sont singularisés en proposant d'autres
    systèmes de valeurs pour les lettres : ainsi Bardet et Dauge proposent de prendre pour chaque lettre son
    rang dans l'alphabet (en allant donc de 1 à 22, ou de 1 à 27 si l'on prend en compte les formes "finales"
    de cing lettres), et Raymond Abellio quant à lui propose un système entièrement nouveau en prenant
    pour valeurs les 22 diviseurs du nombre 360 en partant de 3 (sans compter 1 et 2 donc).
    Les deux systèmes donnent des résultats, eux aussi : mais entièrement différents évidemment de ceux obtenus avec le système "classique" ! alors lequel est le bon ? ou bien sont ils tous bons, chacun dans son domaine, comme l'assurent les auteurs cités ? mais gare alors à l'inflation de données et de "miracles" !


    Le système Bardet pourrait être adapté aux lettres arabes, mais pas celui d'Abellio, qui ne marche que pour 22 lettres. Mais on pourrait songer à d'autres systèmes, par exmple prendre les 22, ou 28, nombres débutant la série des nombres premiers, ou bien d'autres systèmes encore plus compliqués et faisant appel à des notions mathématiques bien plus élaborées, pour le coup, propres à impressionner encore plus les ignorants : j'ai ainsi pensé, à la suite de la lecture des travaux de l'auteur bien connu en "occultisme" et se faisant appeler Dom Neroman, à étudier le domaine de ce qu'il appelle les "roues magiques" , et qui correspond en mathématiques aux groupes multiplicatifs des corps premiers F p (il y en a un pour chaque nombre premier); la notion de "racine primitive" ("primitive root") joue alors un rôle important, et il faudrait trouver un nombre premier ayant exactement 22 racines primitives (pour l'hébreu) ou 28 (pour l'arabe).


    Avis à ceux qui veulent se faire de l'argent facilement, car il y a de la demande en ce domaine de la
    littérature "ésotérique"...
    d'autres liens portant sur les "miracles mathématiques du Coran" : j'ai moi même glané et réuni des
    informations sur le Web ici :


    http://mathesisvscoran.blogg.org/


    Passons aux choses sérieuses (c'est à dire aux grands délires) : ce lien est une source inépuisable de
    fou rire :


    http://www.submission.org/french/sommaire_miracle.htm


    notamment le chapitre sur les "très longs nombres" : là , la longueur des nombres en question est au
    delà des calculs possibles à l'époque du Coran, et l'on se trouve donc soit face à des coîncidences, soit face à des méthodes de construction donnant toujours des multiples de 19 (c'est tout à fait possible) soit, plus simplement, à des faux grossiers : il faudrait vérifier que ces nombres sont bien divisibles par 19, et pour cela disposer d'ordinateurs spéciaux.


    Aller sur le sommaire général : http://www.submission.org/french/
    Là, un clic sur "De croire à savoir les miracles mathématiques coraniques et le Message du Pacte"
    vous permet de lire en format Word le livre : "De croire à savoir" de Elarbi Bouqdib, où l'on trouve
    de nombreuses données. Le titre est évidemment une mauvaise plaisanterie : ce livre n'apporte aucun
    savoir sur les nombres en tout cas, ce qui est du ressort de la théorie mathématique connue comme
    théorie des nombres, et qui est l'oeuvre des mathématiciens européens, comme Fermat.
    Le livre "Décryptage scientifique du Coran" de Nicolas Lapietra peut être téléchargé ici :


    http://n.lapietra.********/eveil2lam...ementLivre.htm


    Mais voici quand même un petit détail qui porte à émettre de sérieux doutes sur toute la méthode :
    prenez tous les grands nombres qui dans leur construction font intervenir le nombre total de versets du Coran, qui est ici annoncé comme valant 6234. font appel à cette donnée les grands nombres numéro 8, et 11 à 14. Le seul ennui est que d'autres sources donnent un autre nombre total de versets pour le coran, et les variations peuvent être importantes selon les façon de recenser et de "répartir" les lettres :


    http://*********g.org/blog-78970-billet-1073999.html


    "Nombre de versets: selon les Mecquois: 6219 versets
    selon les gens de koufa: 6236 versets
    selon les gens de bassra: 6204 versets
    selon les gens du cham : 6226 versets
    Ce désaccord est dû à leur divergence dans la coupure des versets lors de la lecture
    ● Nombre de mots : 77439 mots
    ● Nombre de lettres : 340740 lettres"
    le nombre 6234 pourrait à la rigueur être dérivé de 6236 en enlevant deux versets "frauduleux", comme expliqué dans le livre... par contre c'est incompatible avec les nombres des mecquois, des gens de bassra ou de Cham...qui croire ??


    Autre exemple où la fraude et l'imposture musulmane est évidente : le 10 ème grand nombre (page 215 du livre de Lapietra)
    la terminologie est ambigüe et floue, ce qui est le signe d'une escroquerie intentionnelle : ce Nicolas Lapietra est un véritable gangster !
    "Collons les numéros de versets pour chaque sourate" : cela veut dire qu'il fait la somme des numéros, il aurait très bien pu le dire clairement; exemple : la première sourate a 7 versets, donc il fait la somme des nombres de 1 à 7, qui par la formule bien connue S n = n*(n+1) /2 donne : 1+2+...+7 = 28
    pour la seconde sourate cela donne bien 286 * 287 /2 = 41041.
    Puis la somme totale de numéros de versets est annoncée comme étant égale à 333410 ! (ce qui est douteux au vu du nombre des sourates dépassant 100 versets) mais alors pourquoi devient elle 33410 au 12 ème grand nombre, quelques lignes plus bas ???
    et au 8 ème grand nombre, page précédente 214, il devient 333140 !!!
    tout cela n'est pas sérieux !


    Alors où est il, ce nombre 19 ? partout ! mais soulignons quand même que le mot UN (WAHID) ne
    renvoie à 19 que pour la langue arabe ; pour l'hébreu, ce serait 13 (EHAD) ! que penser du caractère
    prétendûment "mathématique" de résultats qui dépendent du langage employé ?
    Il faut assurément en penser du mal : la récurrence fréquente du nombre 19 indique assurément une
    "volonté", mais qui n'a rien à voir avec une volonté "divine" ou même "surnaturelle"; tout cela est à la portée d'un groupe d'humains, et même d'un seul être humain, même sans calculatrice!


    Passons en revue quelques résultats de Gabteni , pour nous assurer que tout cela ne "casse pas des
    briques". La basmala (les quatre premiers mots du Coran : "bismi'llah al-rahman al-rahim") a 19 lettres ! Bien ! c'est noté ! par contre j'ai fait la somme des valeurs numériques de ces lettres , cela ne donne pas un multiple de 19 ! dommage ! sinon d'ailleurs Gabteni l'aurait claironné comme un grand miracle ! J'ai ainsi fait un nombre de tests similaires : chaque fois qu'il ne dit rien à propos d'un calcul qui vient tout de suite à l'idée, c'est que clea ne donne pas un multiple de 19...cela ne colle pas avec le "Grand Message" ! La première sourate où la basmala n'apparait pas en début de sourate, et la seule de tout le Coran dans ce cas, est la sourate 9. commentaire de Gabteni : chaque fois que le nombre 9 ("neuf") apparait dans le coran, cela annonce du neuf...
    je préfère ne rien dire ! vu que la langue arabe n'a rien à voir avec la française !
    une autre sourate se distingue en rapport avec la basmala, c'est la sourate 27 des Fourmi où la
    basmala apparait dans le texte, au verset 30 : c'est la seule où ce soit le cas !
    Or entre la sourate 9 et la sourate 27 il y a 19 sourates (en comptant les deux sourates 9 et 27) !
    Cela ne me parait pas difficile de disposer les sourates de façon à ce qu'il en soit ainsi.
    De même avec la sourate 96, "Le lien", que nous avons commentée ici (elle est la première sourate
    dans l'ordre chronologique) : elle compte 19 versets ! et alors ? ces gens là savaient compter jusqu'à
    19, où est le miracle ? et entre elel et la dernière du coran, il y a 19 sourates ...là encore ce n'est pas
    bien difficile de disposer les sourates de façon à ce qu'il en soit ainsi !
    Mais ça se complique : nous avons parlé du verset 30 de la sourate 27, eh bien il y a aussi trente
    nombres différents qui apparaissent dans le texte du Coran.
    Le rapport semble assez lâche, entre ce trente et le numéro 30 du verset !
    Dans l'ordre de la vulgate, le nombre 19 est le dernier à apparaitre, au verset 30 de la sourate 74 qui dit
    : "sur elle dix neuf".
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    Commentaire


    • #3
      suite...



      mais dans l'ordre de la révélation, ou ordre chronologique, il est le premier à apparaitre, puisque cette sourate devient alors la sourate numéro 4.
      Autre fait : la somme des trente nombres différents qui sont cités dans le Coran est de 162146, soit
      8534 multiplié par 19.
      Résumons la problématique : il n'est pas certain que tous les faits que nous venons d'énumérer soient tous intentionnels, mais même s'ils le sont, il n'y a rien là de difficile à organiser pour un homme muni de patience !
      et ce diagnostic reste vrai si nous ajoutons les deux faits suivants, signalés par Gabtni :
      -du verset 30 de la sourate 27 au verset 30 de la sourate 74 on compte 2337 versets, ce qui est un
      multiple de 19 : 2337 = 123 * 19
      Nous pourrions continuer encore longtemps à aligner ainsi des occurrences de fait du nombre 19; mais
      ce qui semble évident , c'est que clea n'est pas bien difficile à mettre en oeuvre : un fait en appelle un
      autre, par exemple , même dans le cas le plus difficile, si nous voulons que le nombre de versets entre
      le verset 30 de la sourate 27 et celui de la sourate 74 soit un multiple de 19, il nous suffit de compter
      patiemment jusqu'à 2337, cela est tout à fait du domaine du concevable.
      Là où cela deviendrait vraiment difficile, c'est dans le cas où nous devrions tenir compte de contraintes annexes, comme dans les mots croisés ou au sudoku.
      Mais ce n'est absolument pas le cas ici, puisque nous sommes libres d'élaborer à notre guise les
      occurrences de 19 que nous voulons voir se produire.
      ainsi par exemple, si nous avions voulu renoncer à cette contrainte de 2337 versets, nous aurions pu le faire sans que cela nuise à l'impression d'ensemble…
      Je considère donc que le diagnostic d'ensemble est certain : les nombreuses apparitions du nombre 19 et de ses multiples ont été voulues, et cela n'est pas difficile à réaliser...en aucun cas cela ne nécessite d'être un "Dieu".
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      • #4
        Ces jeux numérologiques sont du n'importe quoi!
        Sachez que statistiquement parlant, meme un singe pourrait produire Hamlet en tapant au hazard sur une machine a écrire a l'infini

        Paradoxe du singe savant

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        • #5
          @ vanilla,


          Ces jeux numérologiques

          Tu l'a bien dis, c'est un jeu et rien de plus!

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