Ali Khodja, de son vrai nom Mustapha Khodja, né à Alger le 12 janvier 1933, mort au combat dans la région de Bordj el Kiffan le 11 octobre 1956, est un lieutenant de l'Armée de libération nationale (ALN) et chef du commando Ali Khodja pendant la guerre d'indépendance de l'Algérie.
Biographie
Sergent dans l'armée française en tant qu'ouvrier-fraiseur dans une caserne de maintenance des armes à Alger, Ali Khodja en déserte le 17 octobre 1955 en compagnie de deux compagnons en emportant quelques armes1.
Connu pour être à l'origine la première unité d'élite de l'Armée de Libération Nationale, le commando gardera le nom d'Ali Khodja après la mort de celui-ci. Ce commando effectua sous ses ordres plusieurs attaques contre des positions françaises, notamment celle de la base militaire de Ain Defla (anciennement Duperré) et du village de Ouled Moussa2(anciennement Saint-Pierre-Saint-Paul).
Il rejoint dans la maquis le colonel Ouamrane qui le nomme au grade de lieutenant à la tête de la zone de Palestro (wilaya IV) pour commander une importante section de l'A.L.N. Le 18 mai 1956, il organise l'embuscade de Palestro (actuellement Lakhdaria) où, à la tête d'une quarantaine d'hommes, il anéantit la 2e section du 9e régiment d'infanterie colonial, composée de 213 jeunes appelés et rappelés inexpérimentés4qui réalisaient une opération de reconnaissance3.
Le commando sera activement recherché par le général Massu avec hélicoptères et bataillons et 17 de ses combattants tomberont au combat. Khodja réussit à s'échapper avec des membres de son commando de l'encerclement des Léopards. Il est tué le 11 octobre 1956 au lieu-dit Haouch Benouiniche, dans les environs de Bordj el Kiffan . Son corps a été déchiqueté par une roquette de bazooka pendant le siège de la ferme Benouiniche. Il n'avait que 23 ans. Le Commandant Azzedine lui succéda à la tête du prestigieux commando à partir de janvier 1957.
Biographie
Sergent dans l'armée française en tant qu'ouvrier-fraiseur dans une caserne de maintenance des armes à Alger, Ali Khodja en déserte le 17 octobre 1955 en compagnie de deux compagnons en emportant quelques armes1.
Connu pour être à l'origine la première unité d'élite de l'Armée de Libération Nationale, le commando gardera le nom d'Ali Khodja après la mort de celui-ci. Ce commando effectua sous ses ordres plusieurs attaques contre des positions françaises, notamment celle de la base militaire de Ain Defla (anciennement Duperré) et du village de Ouled Moussa2(anciennement Saint-Pierre-Saint-Paul).
Il rejoint dans la maquis le colonel Ouamrane qui le nomme au grade de lieutenant à la tête de la zone de Palestro (wilaya IV) pour commander une importante section de l'A.L.N. Le 18 mai 1956, il organise l'embuscade de Palestro (actuellement Lakhdaria) où, à la tête d'une quarantaine d'hommes, il anéantit la 2e section du 9e régiment d'infanterie colonial, composée de 213 jeunes appelés et rappelés inexpérimentés4qui réalisaient une opération de reconnaissance3.
Le commando sera activement recherché par le général Massu avec hélicoptères et bataillons et 17 de ses combattants tomberont au combat. Khodja réussit à s'échapper avec des membres de son commando de l'encerclement des Léopards. Il est tué le 11 octobre 1956 au lieu-dit Haouch Benouiniche, dans les environs de Bordj el Kiffan . Son corps a été déchiqueté par une roquette de bazooka pendant le siège de la ferme Benouiniche. Il n'avait que 23 ans. Le Commandant Azzedine lui succéda à la tête du prestigieux commando à partir de janvier 1957.
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