Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Il y a 60 ans débutait la guerre d'Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Il y a 60 ans débutait la guerre d'Algérie

    1er novembre 1954. C’est la "Toussaint rouge". Une trentaine d'attentats sont perpétrés contre des militaires ou policiers en Algérie. Une dizaine de morts est à déplorer.

    Les attaques sont revendiquées par le FLN. Le mouvement prône l’indépendance du pays. Huit ans plus tard, les accords d'Evian sont signés le 18 mars 1962 et adoptés par référendum le 8 avril. L’Algérie proclame son indépendance.

    Comment le conflit s'est-il développé ?
    Comment s'est opérée la répression ?
    Quel a été le rôle des politiques français ?



    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Guerre d'Algérie, le dernier tabou de Mitterrand
    Révélations. Un livre dévoile le rôle du ministre François Mitterrand pendant la guerre d'Algérie
    . Par Laurent Theis

    Le 12 juin 1957 ne fut pas un bon jour pour François Mitterrand : Maurice Bourgès-Maunoury, son ex-collègue du gouvernement Guy Mollet, est investi de la présidence du Conseil. L'ancien garde des Sceaux espérait que le président Coty le désignerait. Dans cette perspective, il avait enduré les tempêtes dont le théâtre était l'Algérie. Parce qu'il avait l'oeil rivé sur Matignon, expliquent François Malye et Benjamin Stora*, attelage efficace de journaliste et d'historien, Mitterrand s'est accroché Place Vendôme parfois au-delà de tout. Pour soutenir leur thèse, et dissiper l'ombre entretenue sur un moment peu glorieux de la carrière du futur président, ils ne manquent ni d'arguments ni de documents.

    Ministre de l'Intérieur lors du déclenchement de l'insurrection algérienne, Mitterrand avait pris la mesure de l'événement, organisant une répression sans faiblesse mais s'efforçant d'empêcher les exactions policières. Lorsqu'il entre pour la onzième fois, le 1er février 1956, dans une combinaison ministérielle, le ministre de la Justice de 39 ans, proche de Pierre Mendès France, pourrait incarner la figure libérale du maintien de l'autorité française en Algérie. Or, observent les auteurs, à partir de là, tout change. Non seulement le troisième personnage du gouvernement s'associe publiquement à toutes les décisions prises par le président du Conseil, Guy Mollet, mais il n'est pas le dernier à pousser à la rigueur dans les délibérations ministérielles. Il accepte que, pour juger des auteurs de crimes et délits commis en Algérie, les tribunaux civils soient dessaisis au profit de la justice militaire, ouvrant la voie aux procédures les plus expéditives.

    45 décapitations

    Surtout, et c'est la grande révélation de ce livre, le garde des Sceaux laisse sans broncher aller à la guillotine des nationalistes algériens, qu'ils aient ou non du sang sur les mains : 45 décapitations en 500 jours. Les dossiers sont préparés à la chancellerie, où le garde des Sceaux donne un avis de poids. René Coty a rejeté 45 fois la grâce, pour laquelle Mitterrand s'est prononcé 8 fois seulement. Parmi les guillotinés, un nom est attaché comme une macule à celui de Mitterrand : Fernand Iveton, militant du Parti communiste algérien exécuté le 11 février 1957.

    À partir de mars, le garde des Sceaux prend ses distances avec les pratiques illégales des militaires en Algérie. Il aurait songé à démissionner, dira-t-il plus tard. Il est resté jusqu'au bout. Dualité, voire duplicité ? En 1981, président de la République, il fait adopter l'abolition de la peine de mort ; en 1982, il impose à sa majorité l'amnistie pour les généraux putschistes d'Alger de 1961. "François Mitterrand se pardonnait-il ainsi les fautes, morales et politiques, qu'il avait commises durant ces cinq cents jours ?" concluent les auteurs. On dira plutôt qu'il s'était conduit comme les politiciens ordinaires de l'époque, à la remorque d'événements trop grands pour eux.

    EXTRAITS :

    Dans le clan des durs

    L'Algérie est le principal sujet abordé par Guy Mollet ce 15 février 1956. Le président du Conseil, leader de la SFIO, le parti socialiste, est assis à la droite de René Coty, au sommet de la table en U où se tiennent les quinze autres membres du gouvernement présents, ministres et secrétaires d'État. À la gauche du président de la République, Pierre Mendès France, puis Jacques Chaban-Delmas, ministre des Anciens Combattants. Enfin, à la droite de Guy Mollet, François Mitterrand. Cette position ne doit rien au hasard, puisqu'il est le troisième personnage du gouvernement. (...) Devant lui, il a posé un dossier. (...)

    C'est maintenant Max Lejeune qui parle. Le secrétaire d'État à la Défense nationale, chargé de la Guerre (c'est à-dire des opérations en Algérie), fait partie des quinze socialistes du gouvernement. C'est un dur, un partisan convaincu de l'Algérie française. (...)

    Max Lejeune donne alors les chiffres que François Mitterrand, en tant que ministre de la Justice, vient de lire dans son dossier. Deux cent cinquante-trois condamnations à mort ont été prononcées contre des nationalistes algériens, dont 163 par contumace. Quatre-vingt-dix d'entre eux se trouvent dans ce qu'on appellera bien plus tard les "couloirs de la mort" des principales prisons d'Algérie. "Les peines de 55 d'entre eux, insiste Max Lejeune, ont été confirmées par le tribunal de cassation d'Alger. Des sentences doivent être exécutées", conclut-il d'une voix ferme. Sous cette phrase soulignée par Marcel Champeix qui débute la septième page de ses notes, les avis des ministres concernés tiennent en un mot.
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

    Commentaire


    • #3
      Comment s'est opérée la répression ?
      Quel a été le rôle des politiques français ?
      Il est bon de souligner que ce sont les socialiste de la SFIO qui ont géré ce conflit jusqu'à l'arrivée de de Gaulle, ce sont les socialiste et particulièrement François Mitterrand les grands responsables du bain de sang.
      45 décapitations, Mitterrand champion de la guillotine.
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

      Commentaire


      • #4
        Une trentaine d'attentats sont perpétrés contre des militaires ou policiers en Algérie.
        Ce n'est pas la date anniversaire, et c'était il y a 63 ans.
        Les attentats du 1er novembre ont été perpétrés aussi contre des civils.

        Commentaire

        Chargement...
        X