Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Abû Dharr et `Othmân

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Abû Dharr et `Othmân

    Al-`Allâmah al-Subaytî, entre autres, écrit qu'Abû Dharr resta à Médine après la mort de `Omar. Il remarquait combien `Othmân avait un faible pour les Omayyades dont l'influence et le pouvoir grandirent considérablement sous son règne, réussissant même à transformer l'aspect de l'Etat islamique qui ressemblait de plus en plus à un royaume par les magnificences et les somptuosités qu'il affichait. Les élites vivaient dans le luxe et la pompe et menaient une existence très somptueuse. Les gens devinrent friands de gains matériels. Abû Dharr remarqua aussi que la majorité des Compagnons avaient complètement changé. Al-Zubayr, Talhah et `Abdul-Rahmân Ibn `Awf (qui s'étaient réconciliés avec le gouvernement) par exemple, acquirent des maisons et des terrains. Sa`d Ibn Abî Waqqâç avait des agates fixées dans son palace qu'il avait élevé très haut, et dont il élargit la cour dans laquelle il avait érigé une tourelle.

    Abû Dharr qui avait connu de très près le mode de vie du Prophète et assimilé à côté de lui tous les principes de l'Islam et ses recommandations ne put supporter toute cette déviation de l'Etat islamique et de ses dirigeants. Il se souleva ouvertement pour condamner sans détour tout ce qui était islamiquement condamnable. Il n'était pas quelqu'un à accepter l'intimidation du Calife ou des hommes forts du pouvoir. Il se mit à appeler les gens à plus de retenue dans les dépenses et à plus d'austérité, n'hésitant pas à s'en prendre à `Othmân qu'il tenait pour premier responsable de ces écarts de l'Etat islamique.

    Un jour il apprit que `Othmân venait d'attribuer à Marwân Ibn al-Hakam, le cinquième du tribut payé par l'Afrique à Marwân Ibn al-Hakam, 300.000 dirhams à al-Harath Ibn al-`Âç, 100.000 dirhams à Zayd Ibn Thâbit, une grande partie du butin de l'Afrique à son frère de lait, `Abdullâh Ibn Abî Sarah, et le terrain de Fadak - appartenant de jure à Fâtimah al-Zahrâ', la fille du Prophète, à Marwân. Aussi se mit-il à réciter publiquement dans le masjid ce verset coranique:

    «Annonce un châtiment douloureux à ceux qui thésaurisent l'or et l'argent sans rien dépenser dans le chemin d'Allah» (Sourate al-Tawbah, 9:34)

    Marwân apprit qu'Abû Dharr l'avait attaqué sans ménager `Othmân. Il se plaignit auprès de ce dernier, lequel ordonna à son esclave de convoquer Abû Dharr. Celui-ci se présenta au Calife. En le voyant `Othmân dit: «Abû Dharr! Cesse de dire ce que j'ai entendu, autrement il n'y aurait personne de plus inamical que moi envers toi». Abû Dharr répondit: «O Commandeur! Qu'as-tu entendu à propos de moi?». `Othmân dit: «Je viens d'apprendre que tu incites les gens contre moi». Abû Dharr demanda: «De quelle façon?». `Othmân répondit: «Tu récites le verset coranique, "Annonce un châtiment... etc." dans le masjid». Abû Dharr dit: «O Commandeur! Est-ce que tu veux m'empêcher de réciter le Livre d'Allah et de dénoncer les méfaits de ceux qui ont abandonné les Commandements d'Allah! Par Allah, je ne saurais offenser Allah pour faire plaisir à `Othmân. Le mécontentement de `Othmân est meilleur pour moi que le mécontentement d'Allah».

    En entendant Abû Dharr, `Othmân le regarda de travers, mais il ne put trouver un argument pour réfuter l'accusation de son interlocuteur. Aussi se contenta-t-il de ne rien dire et resta silencieux. Abû Dharr se leva et quitta le lieu, plus déterminé que jamais à continuer de critiquer ceux qui agissaient d'une façon contraire aux Commandements d'Allah.

    Abû Dharr continua donc d'attaquer `Othmân plus fréquemment et chaque fois qu'il s'écartait des principes islamiques. Le Calife devint très mécontent de l'audace de cet illustre Compagnon intouchable et indomptable. Aussi, attendit-il l'occasion de le proscrire. Un jour l'occasion se présenta et `Othmân ne manqua pas de la saisir.

    En effet, selon Ibn Wâdhih, l'auteur de "Ta'rîkh al-Ya`qûbî", les gens informèrent le 3e Calife qu'Abû Tharr l'avait persiflé dans le masjid où il avait tenu ce discours:

    «O gens! Ceux qui me connaissent me reconnaissent, et ceux qui ne me connaissent pas, qu'ils sachent que je suis Abû Dharr al-Ghifârî. Mon nom est Jundab Ibn Junâdah al-Rabadhî. Allah a exalté Adam, Nûh, la progéniture d'Ibrâhîm et les enfants de `Imrân et les plaça au-dessus de l'humanité. Le Prophète Mohammad est l'héritier du savoir d'Adam et de toutes les vertus qui ont distingué les Prophètes. Et l'Imam `Ali Ibn Abî Tâlib est le successeur du Prophète et l'héritier de son savoir.

    »O gens déroutés! Si après la disparition du Prophète vous aviez donné la préférence à celui qu'Allah avait préféré, et placé dernier celui qu'Allah avait placé dernier, et que vous aviez laissé le gouvernement et la succession à leurs ayants droit, les Ahl-ul-Bayt, vous auriez obtenu d'innombrables bénédictions de par-dessus de vos têtes et d'en dessous de vos pieds, et aucun ami d'Allah n'aurait été pauvre ou indigent. Aucune partie des obligations divines n'aurait été négligée, ni aucune dispute entre deux individus n'aurait éclaté à propos d'un Commandement Divin pour la simple raison qu'ils auraient trouvé la juste explication de ce Commandement dans le Livre d'Allah et les Traditions du Prophète, tels qu'ils sont expliqués par les Gens de la Maison du Prophète (Ahl-ul-Bayt). Mais puisque vous avez fait délibérément ce que vous n'auriez pas dû faire, vous devez pâtir des conséquences de votre méfait, et bientôt ceux qui ont été injustes sauront à qui ils retourneront».

    Il est noté dans le même livre d'histoire que `Othmân apprit également qu'on l'accusait publiquement d'avoir apporté des modifications à la Sunnah du Saint Prophète et aux traditions d'Abû Bakr et de `Omar, alors que sa nomination à la tête de l'Etat était fondée sur son engagement de suivre les traditions de ses deux prédécesseurs.

    `Othmân, convaincu que les reproches publics que les Musulmans lui faisaient, concernant sa façon de gouverner, étaient dus à l'audace et aux discours de l'incorruptible Abû Dharr, proscrit ce dernier en Syrie, pour être sous le contrôle de Mu`âwiyeh, le gouverneur de cette province. Selon "Ta'rîkh `Abul-Fidâ", la déportation eut lieu en l'an 30 de l'Hégire.

    Selon les historiens, étant donné qu'Abû Dharr avait continué à critiquer les actes de violation des Lois islamiques, `Othmân avait tout d'abord pensé pouvoir limiter l'influence de l'illustre Compagnon du Prophète en lui imposant des restrictions sévères. Ainsi, il avait décrété l'interdiction à toute personne de parler à Abû Tharr, de s'approcher de lui ou de le fréquenter. Pour proclamer cet ordre de mise au ban de la société concernant Abû Dharr, des réunions publiques avaient été organisées à plusieurs reprises.

    A ce sujet, al-`Allâmah al-Majlicî et al-`Allâmah al-Subaytî écrivent que le nommé al-Ahnaf Ibn Qays avait l'habitude de venir s'asseoir dans le masjid. Un jour, il fit la prière suivante: «O Seigneur! Remplace mon insociabilité par l'amour, et ma solitude par une compagnie, et présente-moi un compagnon d'un mérite inégalable». À peine eut-il fini de prononcer cette prière, il vit un homme assis dans le coin du masjid et occupé à l'adoration d'Allah. Il se leva, se dirigea vers lui et s'assit à côté de lui. Puis il lui dit: «Qui es-tu et quel est ton nom». L'homme répondit: «Jundab Ibn Junâdah». En l'entendant, il s'écria: «Allah est Grand! Allah est Grand!». Abû Dharr (Jundab) lui demanda: «Pourquoi récites-tu ce takbîr (Allah est Grand)». Al-Ahnaf répondit: «Lorsque je suis entré dans le masjid aujourd'hui, j'ai prié Allah de me présenter le meilleur compagnon. IL a donc exaucé ma demande très rapidement et m'a accordé l'honneur de te rencontrer». Abû Dharr dit alors: «Je dois glorifier Allah plus que toi, pour m'avoir jugé être un compagnon convenable. Ecoute-moi! Le Saint Prophète m'avait informé que toi et moi, nous serons portés vers un endroit très élevé et que nous y resterons jusqu'à ce que tout le monde ait terminé de rendre des Comptes». Et Abû Dharr d'ajouter: «O serviteur d'Allah! Eloigne-toi de moi, autrement tu auras des ennuis». Al-Ahnaf lui demanda: «Comment cela, mon ami?». Abû Dharr expliqua: «`Othmân Ibn `Affân a décrété que quiconque me rencontre, me parle ou s'assied avec moi, sera puni»(43).

    En bref, `Othmân se dégoûta de la véracité et de la franchise d'Abû Dharr, lequel malgré les restrictions qui lui avaient été imposées continua à dénoncer les violations des Lois islamiques. N'ayant pas réussi à le réduire au silence, `Othmân décida de le bannir en Syrie.

    Source : Abû Dharr Al-Ghifârî
    Un Compagnon modèle
    Traduit et édité par
    Abbas Ahmad al-Bostani

  • #2
    Abou Dhar Al Ghifari était peut être le seul qui n'avait pas succombé aux appétits matérielles de ce bas-monde et était resté fidèle au Coran, au Prophète et à l'Islam révolutionnaire ? (Il était un "marxiste" de son temps, un incorruptible, défenseur de la voie authentique de l'Islam de la justice sociale divine sur terre ?!)

    Commentaire


    • #3
      Source : Abû Dharr Al-Ghifârî
      Un Compagnon modèle
      Traduit et édité par
      Abbas Ahmad al-Bostani

      Othmân se dégoûta de la véracité et de la franchise d'Abû Dharr
      , lequel malgré les restrictions qui lui avaient été imposées continua à dénoncer les violations des Lois islamiques. N'ayant pas réussi à le réduire au silence, `Othmân décida de le bannir en Syrie.

      Abou Dhar Al Ghifari était peut être le seul qui n'avait pas succombé aux appétits matérielles de ce bas-monde et était resté fidèle au Coran, au Prophète et à l'Islam révolutionnaire ? (Il était un "marxiste" de son temps, un incorruptible, défenseur de la voie authentique de l'Islam de la justice sociale divine sur terre ?!
      Sans entrer dans les marées.
      Le communisme n'est'il pas censé se destencier des référence historique sectaire pour forger ses jugements?sinon on a tendance à confondre l'histoire pour mal jugé.
      N'à t'il pas dit que celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre? Marx
      L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
      Albert Einstein

      Commentaire


      • #4
        @dentdesagesse

        Sans entrer dans les marées.
        Le communisme n'est'il pas censé se distancier des référence historique sectaire pour forger ses jugements?sinon on a tendance à confondre l'histoire pour mal jugé.
        N'à t'il pas dit que celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre? Marx
        La lutte contradictoire entre les deux hommes reflète la lutte des classes entre deux classes sociales antagonistes et inconciliable,chacun d'eux représente une classe sociale, Abou Dharr :la classe des pauvres, Othmane celle des riches. Cette histoire se poursuit jusqu'à ce jour, exemple : l'Iran socialiste, les pauvres (Abou Dharr), l'Arabie saoudite capitaliste, les riches (Othmane). Tous les deux sont musulmans. A l'intérieur de la Oumma islamique, la lutte des classes se déroule souvent sous le drapeau de l'Islam. ("Le moteur de l'Histoire est la lutte entre classes", K.Marx)

        "L'Histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot : oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition; ils ont mené une lutte sans répit, tantôt déguisée, tantôt ouverte, qui chaque fois finissait soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la ruine des diverses classes en lutte."

        « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. »
        Karl Marx et Friedrich Engels, Le Manifeste du parti communiste, 1848.
        Dernière modification par Elghifari, 25 août 2018, 02h25.

        Commentaire


        • #5
          Abbas Ahmad al-Bostani
          fallait préciser que c'est un chiite rafidhi



          Cette histoire se poursuit jusqu'à ce jour, exemple : l'Iran socialiste, les pauvres (Abou Dharr), l'Arabie saoudite capitaliste, les riches (Othmane).
          donc ton histoire, telle que rapportée, s'inscrit en droite ligne dans la propagande iranienne ...tu t'es chiitisé ou pas encore ?!

          Commentaire


          • #6
            il est connu que abu dhar el ghifari s'était réfugié dans une grotte pour vivre dans le dénuement tandis que othmane était un des financeurs du prophète lorsqu'il a sur le tard rejoint l'islam.


            par ailleurs othmane était le cousin de aba soufiane notable et représentant d'un clan riche et puissant de la mecque


            effectivement, par la suite mouawiya le fils de aba soufiane va progressivement prendre le pouvoir à ali aidé de cela par les moyens matériels dont disposait son clan.


            ce genre de lecture de l'histoire musulmane doit se faire pour comprendre l'aspect humain complètement négligé par les historiographes officiels qui nous ont légué leurs récits. il faut désormais une lecture historique scientifique qui utilise la raison, l'anthropologie, la sociologie, la politique etc. on ne peut pas s'en tenir uniquement au récit lyrique et mythique pour la simple et bonne raison que de plus en plus de musulmans son scolarisés, bacheliers, ingénieurs, médecins, docteurs etc.. on ne peut pas continuer à leur raconter des récits sur les bienfaits de la pisse de chameaux ou comment noyer une mouche dans son lben du ramadhan ?

            Commentaire


            • #7
              »O gens déroutés! Si après la disparition du Prophète vous aviez donné la préférence à celui qu'Allah avait préféré, et placé dernier celui qu'Allah avait placé dernier, et que vous aviez laissé le gouvernement et la succession à leurs ayants droit, les Ahl-ul-Bayt, vous auriez obtenu d'innombrables bénédictions de par-dessus de vos têtes et d'en dessous de vos pieds, et aucun ami d'Allah n'aurait été pauvre ou indigent. Aucune partie des obligations divines n'aurait été négligée, ni aucune dispute entre deux individus n'aurait éclaté à propos d'un Commandement Divin pour la simple raison qu'ils auraient trouvé la juste explication de ce Commandement dans le Livre d'Allah et les Traditions du Prophète, tels qu'ils sont expliqués par les Gens de la Maison du Prophète (Ahl-ul-Bayt). .

              comme en iran quoi ...

              Commentaire


              • #8
                @Etudiant

                comme en iran quoi ...
                Les usionistes rêvent d’empêcher l'Iran de continuer à édifier sa société iranienne égalitaire et socialiste selon l'Islam révolutionnaire du Prophète et du Coran. Ce qui explique l'acharnement dans leurs sanctions et en même temps sauver "Israël" en Palestine ? Mais,je suis convaincu que leurs sanctions échoueront et que les colons sionistes seront chassés de Palestine comme les pieds noirs d'Algérie !!
                Dernière modification par Elghifari, 25 août 2018, 15h56.

                Commentaire


                • #9
                  @etudiant

                  fallait préciser que c'est un chiite rafidhi
                  Le matérialisme historique (de Marx) ne s’arrête pas dans les points vue chiites ou sunnites qui sont l'expression d'une lutte de classes déguisée derrière la religion. Globalement le "chiisme" est l'expression des catégories pauvres et le "sunnisme" est le défenseur des catégories sociales enrichies par la détention du pouvoir en Islam. Le Coran est nettement en faveur des "chiites" car ces derniers semblent l'interpréter assez correctement. La réalité d'aujourd'hui nous montre par exemple que Daech est "sunnite" et franchement sioniste. Bien entendu, l'écrasante majorité des peuples "sunnite" est anti-sioniste et anti-impérialiste. Seulement, chez les "chiites" leur anti-sionisme est plus fort que l'anti-sionisme des "sunnites". Il est incorrecte et erroné d’opposer "chiites" et "sunnites" car même du point de vue strictement coranique, il est haram et illicite de diviser l'Islam et les Musulmans en "chiites" et "sunnites".
                  Ce qui oppose "chiites" et "sunnites" n'a rien à voir avec la religion. C'est mon point de vue marxiste (musulman).
                  Pour moi quand tu écris que l'auteur est "chiite rafidi", c'est un point de vue politique qui cherche à amalgamer vérité et propagande mensongère. Car désigner un musulman en "chiite rafidi" n'a aucun sens pour moi.

                  Commentaire


                  • #10
                    Elghifar

                    La lutte contradictoire entre les deux hommes reflète la lutte des classes entre deux classes sociales antagonistes et inconciliable,chacun d'eux représente une classe sociale, Abou Dharr :la classe des pauvres, Othmane celle des riches.Cette histoire se poursuit jusqu'à ce jour

                    Dans le monde littéraire, les allégories ont un avantage sur l'auteur de l'ouvre, la figure style exprime bcp mieux l'idée que l'écrivain voulait faire passé.cette démarche est profitable lorsquel se repose sur des personnages de fiction qui ne manquèrent pas de se conformé à l'idée. il y'a un risque de perdre le sens de l'orientation une fois usé des personnages reel pour reposé notre vérité sans se soucier de l'authenticité des récites ni des versions contradictoires. cette démarche fait sortir des règles etabli,et l'auteur risque de perdre une bonne tranche de lecteurs.






                    exemple : l'Iran socialiste, les pauvres (Abou Dharr), l'Arabie saoudite capitaliste, les riches (Othmane). Tous les deux sont musulmans. A l'intérieur de la Oumma islamique, la lutte des classes se déroule souvent sous le drapeau de l'Islam. ("Le moteur de l'Histoire est la lutte entre classes", K.Marx)
                    La pauvreté a de multiples visage.elle désigne un ventre vide comme elle désigne le vide de crâne.
                    Des pauvres qui ouvrent des fronts de batailles et subventionnent des guerres,ça s' applique pas sur un pauvre au ventre vide ou un crane inhabité, mais sur ceux qui ont un monde à gagner.


                    "L'Histoire de toute société jusqu'à nos jours, c'est l'histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot : oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition; ils ont mené une lutte sans répit, tantôt déguisée, tantôt ouverte, qui chaque fois finissait soit par une transformation révolutionnaire de la société tout entière, soit par la ruine des diverses classes en lutte."

                    « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. »
                    Karl Marx et Friedrich Engels, Le Manifeste du parti communiste, 1848.
                    L'idée en général est constructif.quelque soit la réalité,l'histoire fait foi elle meme,faut juste savoir la vetir de son authenticité.
                    L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                    Albert Einstein

                    Commentaire


                    • #11
                      Ce qui oppose "chiites" et "sunnites" n'a rien à voir avec la religion. C'est mon point de vue marxiste (musulman).

                      hum ...et celui qui oppose les premiers califs les uns aux autres ? Il en dit quoi le camarade ?


                      Globalement le "chiisme" est l'expression des catégories pauvres et le "sunnisme" est le défenseur des catégories sociales enrichies par la détention du pouvoir en Islam. Le Coran est nettement en faveur des "chiites" car ces derniers semblent l'interpréter assez correctement

                      20% pour le clergé à travers les mollah ...il en pense quoi le révolutionnaire ?

                      Commentaire


                      • #12
                        @Etudiant

                        t'es toujours en mission de propagande, pas souvent qu'on te voit dans bouillon de culture

                        Il faut toujours casser du chiite, casser de l'Iran...

                        Commentaire


                        • #13
                          pas souvent qu'on te voit dans bouillon de culture

                          puisque tu y viens rarement ...par contre



                          Il faut toujours casser du chiite, casser de l'Iran...

                          t'es à l'avant-poste si on touche à un cheveux de tes maitres ...même dans le bouillon de culture

                          Commentaire

                          Chargement...
                          X