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Mohammed VI au FOCAC de Pékin pour une « communauté de destins » sino-africaine ?

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  • Mohammed VI au FOCAC de Pékin pour une « communauté de destins » sino-africaine ?

    Au cas où le narcotrafiquant et addictif à la coke M6 venait à se rendre à Pékin, acceptera t-i la présence de la RASD? Pas sûr.

    - Les dirigeants africains afflueront à Pékin début septembre pour le 6e Forum de coopération sino-africaine (FOCAC). La participation du roi Mohammed VI n’est pas exclue.

    « Il y aura toute l’Afrique. Le Forum aboutira sur une déclaration commune, la déclaration de Pékin, sous forme de plan d’actions à tous les niveaux. On parle d’investissements, de coopération, à tous les niveaux, privés, publics », indique notre source, sans entrer dans les détails. Insistant sur le caractère multilatéral de la rencontre, le même interlocuteur explique que des réunions bilatérales en marge du Forum sont néanmoins envisageables. « Le président chinois […] procédera à des rencontres ou à des entretiens bilatéraux avec d’autres dirigeants au cours du sommet », a d’ailleurs indiqué le ministre chinois des Affaires étrangères.

    Xi Jinping prononcera également « un discours clé lors de la cérémonie d’ouverture du sommet ». « Le discours expliquera les nouvelles idées de la Chine pour renforcer les relations avec l’Afrique et annoncera les nouvelles mesures pour la coopération pragmatique de la Chine avec l’Afrique », a déclaré Wang Yi.

    Au programme du premier jour : le président chinois et les dirigeants africains présents assisteront à la cérémonie d’ouverture du « Dialogue de haut niveau entre les dirigeants chinois et africains ». Des représentants d’entreprises et de la 6e Conférence des entrepreneurs chinois et africains et prononceront des discours à cette occasion.

    Le lendemain, le 4 septembre, Xi Jimping et son homologue sud-africain Cyril Ramaphosa, présideront séparément deux cycles de discussions. Les dirigeants chinois et africains échangeront leurs points de vue sur les relations sino-africaines ainsi que sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun-.

  • #2
    Il s'agit de la même configuration que le Sommet Union africaine et Union européenne. Pourtant le Maroc s'incline face à Pékin contrairement à son cirque mené envers l'UE

    -Sommet « UA-UE » : le Maroc s’oppose à la participation du Sahraouie démocratique

    A moins d’un mois du cinquième sommet Union africaine (UA) et l’Union européenne (UE) qui se tiendra les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan, l’incertitude plane sur la participation du Maroc, pourtant l’un des partenaires majeurs de l’Europe sur le continent africain. Les raisons: la présence annoncée de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) qu’elle revendique la propriété depuis des dizaines d’années.

    La nouvelle appellation de ces assises serait à la base de ce qui constitue à ce jour un os dans la gorge du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara dont le pays accueille cet important événement les 29 et 30 novembre. Autrefois dénommé « sommet Afrique-Union européenne », aucun problème ne se posait d’autant plus que ces rencontres réunissaient uniquement les gouvernements reconnus au plan international donc excluant « naturellement » la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

    Mais mué en « sommet UA-UE », la République arabe sahraouie démocratique (RASD), membre de l’Union Africaine, devient désormais et légitimement partie prenante à ces assises. Ce qui n’est pas du tout du goût du Maroc dernier à intégré cette organisation panafricaine depuis le 30 janvier 2017 et qui revendique ce territoire du Sahraouie démocratique.
    Le Maroc soutenu par la France, notamment, estime que le changement d’appellation relève uniquement de la symbolique et ne saurait entrevoir un quelconque changement de format.

    Le Président ivoirien, dont la proximité avec le Maroc n’est pas à cacher au regard des colossaux investissements réalisés par le Royaume Chérifien dans son pays, partage cette opinion. Par conséquent, au nombre des invités de la Côte d’Ivoire au prochain sommet « UA-UE », le chef de la RASD et du Polisario, Brahim Ghali, y est introuvable.

    Absente des quatre précédents sommets, la RASD doit l’être de celui d’Abidjan. Dans le cas contraire, on ouvrirait une boîte de Pandore qui permettrait à cet « État » de revendiquer une place partout où l’UA se réunira avec une autre entité multinationale.

    Quant aux autorités de cet « Etat » de la République sahraouie, elles tiennent mordicus avoir été bel et bien invitées à Abidjan. Ils tiennent pour preuve une note verbale émanant de la mission permanente ivoirienne auprès de l’UA dans laquelle la Côte d’Ivoire réitère son « engagement à faciliter la participation de tous les États membres de l’UA à ce sommet »-.


    Burkina 24

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    • #3
      Sommet Chine Afrique, pas Chine UA.

      tu saisis la nuance un peux ???

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      • #4
        Mohammed VI au FOCAC de Pékin pour une « communauté de destins » sino-africaine ?
        .
        l'importance de la Chine au Maroc entant que pays africain reste faible envers l Asie , puisque le Maroc est lié politiquement avec l Union européenne
        Le Maroc à la recherche une autre identité stratégique au lieu d une géopolitique à la française ?? .
        Reste comment se débarrasser de la tutelle ( accord d Aix les Bains ?? )

        Le Maroc occupe une position géopolitique avantageuse.


        Il se trouve à la croisée des chemins entre l’Afrique subsaharienne, le monde arabe et l’Europe et jouit d’une bonne position au sein du système international, comparée à ses faibles ressources naturelles.

        Cependant,ses frontières sont menacées et représentent une source de fragilité :

        Au nord, l’Espagne possède encore deux enclaves situées sur le territoire marocain, Ceuta et Melilla, et plusieurs différends territoriaux continuent d’affecter les relations entre les deux pays.

        Les ressources de l’océan Atlantique qui bordent le Maroc, comme le poisson ou les hydrocarbures, attisent les convoitises de l’Espagne, soutenue par l’Union européenne.

        A l’est, les frontières avec l’Algérie sont toujours fermées, ce qui n’est que la partie visible de problèmes diplomatiques plus complexes.

        Au sud enfin, des différends subsistent avec la Mauritanie, et le statut du Sahara occidental n’est toujours pas défini par l’ONU, bien que le Maroc considère d’emblée ce territoire comme ses « provinces du sud ».



        Considérant les menaces territoriales comme la première source définissant les intérêts nationaux – et même vitaux – d’un Etat, il s’agit à présent de porter un regard plus attentif sur les frontières marocaines.


        Open Book , centre jacques-Berque
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          " Sommet Chine Afrique, pas Chine UA. tu saisis la nuance un peux ??? "

          Ces Sommets ne sont plus appelés X- Afrique. Mais bel et bien X-Union africaine. Si par le passé, il avait été adopté le nom " Afrique", c'est en raison du fait que le Maroc puisse participer puisqu'il était exclu de l'Union africaine.

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          • #6
            la Chine ne reconnait pas votre bébé...Ni l'UE ni l'ONU....donc légalement ce n'est pas un pays, mais les organisations tamtam genre UA font ce genre de conneries....

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            • #7
              " la Chine ne reconnait pas votre bébé...Ni l'UE ni l'ONU....donc légalement ce n'est pas un pays, mais les organisations tamtam genre UA font ce genre de conneries....

              La Chine reconnait pas non plus Taïwan puisque, à l'instar de la RASD, ce pays n'est pas membre de l'ONU. Et pourtant Taïwan est une puissance économique réelle. Pourquoi?

              Quant à notre bébé, il s'avère que c'est d'abord celui de Kadhafi et ultérieurement celui de l'Afrique du Sud (nation qui fut la première à récuser son soutien au Maroc pour son acquisition de l'organisation de la coupe du monde de football de 2026). Saluons à ce propos la probité du pays de Nelson alors que d'autres nations n'avaient pas soutenu la candidature marocaine sans avouer leur dilemme avec la monarchie alaouite.

              Nb. en ratifiant l'Acte constitutif de l'Union africaine au préalable de son adhésion à l'Organisation panafricaine, le Maroc reconnaît la RASD.

              Quiproquo?

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              • #8
                quand on parle beaucoup on fini toujours par en dire trop :

                "Quant à notre bébé, il s'avère que c'est d'abord celui de Kadhafi et ultérieurement celui de l'Afrique du Sud "
                la rasd est donc l'enfant illégitime de nos ennemis. Merci de cet aveu.

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                • #9
                  " la rasd est donc l'enfant illégitime de nos ennemis. Merci de cet aveu. "

                  N'éludez pas mes propos véridiques. Effectivement que la résistance sahraouie avait reçu l'appui du Guide libyen Kadhafi, il s'avère que la Libye du colonel n'existe plus.

                  En revanche et quant à l'Afrique du Sud ( par l'ANC), celle-ci n'a toujours pas digéré le soutien marocain à Afrique du Sud d'aparheid jusqu'en 1994.

                  - A ce moment-là, Nelson Mandela ignore que le docteur Khatib dispose de toute latitude concernant le traitement de ce type d’affaires. Même si le règne a changé de main, le Maroc de l’après-Mohammed V hérite, pour encore peu de temps, du rôle de phare pour les pays africains en lutte contre le colonialisme et l’oppression.

                  Néanmoins, en cette année 1962, Hassan II semble clairement s’orienter vers un alignement sur les Etats-Unis, et c’est à ce titre que la discrétion concernant la visite de Mandela (considéré alors comme un dangereux terroriste communiste) est de mise. Quoi qu’il en soit, Madiba n’aura pas l’occasion de rencontrer le monarque cette fois-ci, mais obtient satisfaction sur toutes les autres demandes qu’il formule. Le docteur Khatib lui promet de livrer des caisses d’armes via le poste consulaire marocain à Dar Essalam en Tanzanie. Il répond favorablement à la demande de formation militaire des militants de l’ANC. Pour ce faire, il propose d’envoyer un avion marocain en Tanzanie, afin de récupérer les hommes de Mandela et de les acheminer vers le Maroc où leur formation sera prise en charge. Enfin, la question de l’aide financière se résout par l’envoi de 5000 livres britanniques sur un compte bancaire londonien.

                  Dans son discours, Nelson Mandela conclut non sans humour : « Après ça, le docteur m’a demandé si je voulais toujours voir le roi Hassan II, je lui ai répondu non merci ». Une déclaration teintée néanmoins d’une légère pointe d’amertume, comme le révélera plus tard Mandela en personne à un diplomate qui a exercé dans la région et qui souhaite garder l’anonymat. Ce voyage de mars 1962 au Maroc est une réussite totale pour Nelson Mandela, mais sa mission n’est pas terminée pour autant.
                  (…).
                  En octobre 1963, le Maroc et l’Algérie s’affrontent militairement pendant la Guerre des sables. Pour les mouvements de libération africains, le choix se porte sans trop d’hésitation sur Alger, qui véhicule une image bien plus empathique que son voisin chérifien. De plus, les nouveaux cadres de l’ANC, comme le jeune Thabo Mbeki, futur président de l’Afrique du Sud, ont préalablement tissé des liens forts avec les combattants du FLN.

                  L’ironie du sort retient que cette rencontre a été possible grâce à la médiation du Maroc. Plus tard, le royaume s’engage plus ou moins discrètement dans des actions hostiles aux alliés de l’ANC. La tentative de coup d’Etat avortée au Bénin en 1977 confirme cette tendance. Des mercenaires français, avec à leur tête Bob Denard, tentent de renverser le nouveau régime marxiste-léniniste de Mathieu Kérékou, important soutien et allié de l’ANC.

                  Cette opération aurait été menée avec la bénédiction de Rabat. En 1975, l’Angola nouvellement indépendant plonge dans la guerre civile. Alors que le pouvoir revient dans un premier temps au MPLA, anciens protégés de Mohammed V, Hassan II aurait choisi de soutenir l’UNITA (l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola) de Jonas Savimbi, un mouvement concurrent appuyé par Pretoria et l’Occident. Par deux fois, le roi du Maroc fournit une aide militaire au régime zaïrois du dictateur Mobutu Sese Seko. En effet, le pouvoir de ce dernier est sérieusement menacé lors des crises du Shaba en 1977 et 1978. Le monarque alaouite ne cache pas son aversion envers les ennemis de Mobutu, dont fait partie… l’ANC.

                  Enfin, une troublante rumeur pourrait sérieusement constituer le point de rupture entre les ennemis de l’Apartheid et le Maroc. Selon notre deuxième source, le Polisario aurait saisi en 1979 un étrange butin de guerre suite à un raid contre les Forces armées royales (FAR). Il s’agirait de plusieurs automitrailleuses AML Panhard équipées de canons de 60 et 90 mm. Ces véhicules blindés porteraient des inscriptions rédigées dans une langue proche du néerlandais. Le représentant à l’époque de l’ANC à Alger, Thami Sindelo, aurait formellement reconnu l’origine sud-africaine de ces équipements. Si ces informations se révèlent exactes, le Maroc aurait violé l’embargo sur les armes imposé au régime de l’Apartheid par l’OUA et l’ONU.

                  Si tel est le cas, la fracture avec les futurs hommes forts de l’Afrique du Sud est quasiment irrémédiable-.


                  Version Zamane Maroc
                  Dernière modification par rago, 27 août 2018, 18h12.

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