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  • Les erreurs

    On peut, en riant, piquer quelque peu,
    Et s'en accuser n'est point nécessaire :
    Mais il ne faut pas prolonger ce jeu ;
    Tout jeu prolongé devient une affaire.

    Quand le papillon traverse un jardin,
    Lutinant les fleurs des plantes qu'il frôle,
    Il ne fait, au vent de son vol badin,
    Qu'en passant frémir, pencher leur corolle ;

    Il se pose à tout si légèrement,
    Le parfum qu'il vole est si peu de chose,
    Que, par lui troublés à peine un moment,
    Rayonnent toujours le lys et la rose.

    Mais quand, pour sucer le plus doux nectar,
    L'abeille se plonge au fond d'un calice,
    Lentement s'étale et plante son dard,
    On doit craindre, hélas !... que la fleur périsse !

    Donc, si vous étiez abeille, on pourrait
    Peut-être, entre nous, vous gronder, Madame ;
    Mais vous n'avez pas (qui l'affirmerait ?)
    De l'insecte ailé la poignante flamme.

    Comme, effleurant tout et ne blessant rien,
    Se joue au soleil une libellule,
    Folâtre et rieur, dans un entretien,
    Sans penser à mal votre esprit circule.

    Et voilà pourtant que, sur quelques mots,
    Vos yeux ont pleuré, votre cœur s'alarme !
    Ah ! pour nos erreurs gardez les sanglots ;
    Vos fautes n'ont rien qui vaille une larme.

    Jules Canonge
    « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

  • #2
    Est-ce une faute d'exister, vivre ?

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    • #3
      Coucou Slimane,
      Pas du tout ! On a tous le droit d'être et même le droit à l'erreur mais, il ne faut pas outrepasser ses droits...
      « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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      • #4
        Bonjour Rosella,
        Je voulais dire que même l'abeille qui plonge son dard dans la fleur au risque de la faner ne fait qu'exister. Alors,où est l'erreur avancée par le poète ?

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        • #5
          Coucou Slimane,
          D'après ce que j'ai compris, le poète ne dénie pas à l'abeille le droit d'exister. Il use de la métaphore... c'est de "Madame" qu'il parle en fait.
          « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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          • #6
            Oui, justement: selon moi, ce qui est valable pour l'abeille l'est aussi pour "madame"

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            • #7
              ... l'abeille, c'est sa nature d'être ce qu'elle est...
              « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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              • #8
                Salut
                la metaphore de l'abeille avec sa consommation immoderée de nectar fait allusion à cette ardeur amoureuse qui peut se reveler etreinte mortelle.
                passion fougueuse comme une sorte d'overdose d'amour qui tue l'aimé
                et la metaphore du papillion et de la libellule fait referance à l'amour caresse fait de douceurs d'istants qui se suivent qui s'etalent dans le temps et l'ame non comme une etreinte tueuse mais comme un doux calin continuel

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                • #9
                  Salut Moussa,


                  .


                  Bonne Analyse !




                  « La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte. »

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