Écrit par Rachid Beldi
Alors que les investisseurs profitaient de la faiblesse du dollar pour effectuer des achats avec d’autres devises, le pétrole effectuait de nouveau une remontée hier lors des échanges européens.
Pour la dernière journée de la semaine, le baril de Brent de la mer du nord pour livraison en octobre s’échangeait à 76,11 dollars, vers 16h GMT, sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, gagnant 1,38 dollars par rapport à la clôture de jeudi. Un peu plus tôt dans l’après-midi (vers 13h50 GMT), le même Brent avait atteint 76,42 dollars, soit son plus haut niveau en près d’un mois. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude » pour la même échéance prenait 1,45 dollar à 69,28 dollars une heure après son ouverture. Concernant le prix du panier de l’Opep, composé de quinze (15) catégories de brut, il s’est établi à 73,01 dollars le baril jeudi, contre 71,75 dollars le jour précédent, a indiqué l’Organisation vendredi sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence de l’Opep (ORB) comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Orient (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basrah Light (Irak), Koweït Export (Kowaït), Es Sider (Libye),Bonny Light (Nigeria), Qatar Marine(Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (Emirats Arabes Unis ) et le Merey (Venezuela). Le marché pétrolier a donc profité de la baisse de la monnaie américaine pour se réanimer, estiment les analystes. « Le pétrole a reçu un coup de fouet du marché des changes, alors que le dollar reculait » a commenté, dans cette logique, Stephen Brennock, analyste chez PVM. Pour sa part, Artjom Hatsaturjants, analyste chez Accendo Markets, a expliqué que les sanctions iraniennes commençaient à « mordre sur l’offre du marché de l’énergie ». Pour rappel, les mesures prises par Washington dans le cadre de la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien empêcheront début novembre les importateurs de pétrole de se fournir auprès de Téhéran. Du coup, les exportations iraniennes ont entamé déjà leur recul, alors que les acheteurs se préparent à l’entrée en vigueur de ces sanctions. Troisième plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Iran pourrait voir sa production baisser d’entre 1 million et 2,5 millions de barils par jour», note-t-on chez les analystes du marché. Une réunion est prévue la semaine prochaine entre certains des membres de l’Opep et leurs partenaires dans le cadre de l’accord de réduction de production entrée en vigueur en 2017, avant qu’une décision d’augmentation ne soit prise en juin dernier pour répondre à la demande mondiale. Le ministre iranien de l’Energie sera convié à cette réunion, alors que Téhéran accuse ses partenaires saoudiens et russes de les pénaliser en augmentant leurs productions respectives, ce qui atténue les effets négatifs des sanctions pour les autres pays que l’Iran. <
REPORTERS.DZ
Alors que les investisseurs profitaient de la faiblesse du dollar pour effectuer des achats avec d’autres devises, le pétrole effectuait de nouveau une remontée hier lors des échanges européens.
Pour la dernière journée de la semaine, le baril de Brent de la mer du nord pour livraison en octobre s’échangeait à 76,11 dollars, vers 16h GMT, sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, gagnant 1,38 dollars par rapport à la clôture de jeudi. Un peu plus tôt dans l’après-midi (vers 13h50 GMT), le même Brent avait atteint 76,42 dollars, soit son plus haut niveau en près d’un mois. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude » pour la même échéance prenait 1,45 dollar à 69,28 dollars une heure après son ouverture. Concernant le prix du panier de l’Opep, composé de quinze (15) catégories de brut, il s’est établi à 73,01 dollars le baril jeudi, contre 71,75 dollars le jour précédent, a indiqué l’Organisation vendredi sur son site web. Introduit en 2005, le panier de référence de l’Opep (ORB) comprend le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djeno (Congo), Orient (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basrah Light (Irak), Koweït Export (Kowaït), Es Sider (Libye),Bonny Light (Nigeria), Qatar Marine(Qatar), Arab Light (Arabie Saoudite), Murban (Emirats Arabes Unis ) et le Merey (Venezuela). Le marché pétrolier a donc profité de la baisse de la monnaie américaine pour se réanimer, estiment les analystes. « Le pétrole a reçu un coup de fouet du marché des changes, alors que le dollar reculait » a commenté, dans cette logique, Stephen Brennock, analyste chez PVM. Pour sa part, Artjom Hatsaturjants, analyste chez Accendo Markets, a expliqué que les sanctions iraniennes commençaient à « mordre sur l’offre du marché de l’énergie ». Pour rappel, les mesures prises par Washington dans le cadre de la sortie des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien empêcheront début novembre les importateurs de pétrole de se fournir auprès de Téhéran. Du coup, les exportations iraniennes ont entamé déjà leur recul, alors que les acheteurs se préparent à l’entrée en vigueur de ces sanctions. Troisième plus grand producteur de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Iran pourrait voir sa production baisser d’entre 1 million et 2,5 millions de barils par jour», note-t-on chez les analystes du marché. Une réunion est prévue la semaine prochaine entre certains des membres de l’Opep et leurs partenaires dans le cadre de l’accord de réduction de production entrée en vigueur en 2017, avant qu’une décision d’augmentation ne soit prise en juin dernier pour répondre à la demande mondiale. Le ministre iranien de l’Energie sera convié à cette réunion, alors que Téhéran accuse ses partenaires saoudiens et russes de les pénaliser en augmentant leurs productions respectives, ce qui atténue les effets négatifs des sanctions pour les autres pays que l’Iran. <
REPORTERS.DZ
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