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Il y a beaucoup de français d'origines maghrébines en Arabie Saoudite, et pourtant cela ne les immunise pas contre les terroristes d'Al Quaïda.
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Un jeune Français est mort mardi matin après avoir été grièvement blessé la veille dans une attaque qui a coûté la vie à trois de ses compatriotes dans l'ouest de l'Arabie saoudite.
"Il est mort des suites de sa blessure à l'épaule (...) Il avait perdu son sang. Nous avons procédé à une opération, mais ça n'a pas marché. Il est mort ce matin", a déclaré à Reuters le Dr Metouakkil Hajjadj.
Fils d'un expatrié français figurant parmi les victimes et d'une mère d'origine marocaine, l'adolescent répond au nom de Moubaraka selon ce médecin de l'hôpital de Médine.
A Paris, le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a déclaré avoir appris la mort du jeune homme avec "une profonde tristesse".
Selon le ministère saoudien de l'Intérieur, les quatre victimes - un enseignant du secondaire, deux employés de Schneider Electric et l'adolescent - résidaient à Ryad et avaient entrepris un voyage dans le désert avec cinq autres Français.
Toujours d'après le ministère saoudien de l'Intérieur, le groupe comptait à l'origine 26 personnes mais il s'était scindé et la plupart des participants avaient regagné la capitale. Les neuf Français seraient alors restés dans les environs de Médine, où ils ont apparemment été attaqués de nuit alors qu'ils campaient.
Les assaillants, non identifiés, ont délibérément ouvert le feu sur les quatre hommes du groupe sous les yeux des femmes et des enfants, a-t-on déclaré de source française en demandant à garder l'anonymat. Deux des victimes sont mortes sur-le-champ et les deux autres après leur transfert à l'hôpital de Médine.
La branche saoudienne d'al Qaïda a lancé en 2003 une campagne d'attentats qui a culminé en 2004, prenant pour cibles des expatriés, des installations pétrolières et des bâtiments publics.
Il n'y avait pas eu d'attaques contre des étrangers depuis deux ans, mais la branche saoudienne d'al Qaïda, qui jure de faire tomber la monarchie, a refait parler d'elle ce mois-ci en menaçant de s'attaquer de nouveau aux étrangers.
Quarante mille des 100.000 Occidentaux vivant et travaillant en Arabie saoudite ont fui le pays à la suite des attentats de 2004, mais beaucoup y sont revenus depuis, dit-on de source diplomatique.
"L'économie a décollé et de nombreuses sociétés occidentales se sont installées ici. Mais, il faut vraiment redoubler de vigilance. La situation n'est pas aussi mauvaise qu'il y a trois ans, mais cette attaque va faire beaucoup réfléchir", a confié Eric Bas, directeur de la chaîne de supermarchés Géant en Arabie saoudite.
RYAD (Reuters) févr. 27, 2007
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Un jeune Français est mort mardi matin après avoir été grièvement blessé la veille dans une attaque qui a coûté la vie à trois de ses compatriotes dans l'ouest de l'Arabie saoudite.
"Il est mort des suites de sa blessure à l'épaule (...) Il avait perdu son sang. Nous avons procédé à une opération, mais ça n'a pas marché. Il est mort ce matin", a déclaré à Reuters le Dr Metouakkil Hajjadj.
Fils d'un expatrié français figurant parmi les victimes et d'une mère d'origine marocaine, l'adolescent répond au nom de Moubaraka selon ce médecin de l'hôpital de Médine.
A Paris, le ministre des Affaires étrangères, Philippe Douste-Blazy, a déclaré avoir appris la mort du jeune homme avec "une profonde tristesse".
Selon le ministère saoudien de l'Intérieur, les quatre victimes - un enseignant du secondaire, deux employés de Schneider Electric et l'adolescent - résidaient à Ryad et avaient entrepris un voyage dans le désert avec cinq autres Français.
Toujours d'après le ministère saoudien de l'Intérieur, le groupe comptait à l'origine 26 personnes mais il s'était scindé et la plupart des participants avaient regagné la capitale. Les neuf Français seraient alors restés dans les environs de Médine, où ils ont apparemment été attaqués de nuit alors qu'ils campaient.
Les assaillants, non identifiés, ont délibérément ouvert le feu sur les quatre hommes du groupe sous les yeux des femmes et des enfants, a-t-on déclaré de source française en demandant à garder l'anonymat. Deux des victimes sont mortes sur-le-champ et les deux autres après leur transfert à l'hôpital de Médine.
La branche saoudienne d'al Qaïda a lancé en 2003 une campagne d'attentats qui a culminé en 2004, prenant pour cibles des expatriés, des installations pétrolières et des bâtiments publics.
Il n'y avait pas eu d'attaques contre des étrangers depuis deux ans, mais la branche saoudienne d'al Qaïda, qui jure de faire tomber la monarchie, a refait parler d'elle ce mois-ci en menaçant de s'attaquer de nouveau aux étrangers.
Quarante mille des 100.000 Occidentaux vivant et travaillant en Arabie saoudite ont fui le pays à la suite des attentats de 2004, mais beaucoup y sont revenus depuis, dit-on de source diplomatique.
"L'économie a décollé et de nombreuses sociétés occidentales se sont installées ici. Mais, il faut vraiment redoubler de vigilance. La situation n'est pas aussi mauvaise qu'il y a trois ans, mais cette attaque va faire beaucoup réfléchir", a confié Eric Bas, directeur de la chaîne de supermarchés Géant en Arabie saoudite.
RYAD (Reuters) févr. 27, 2007