tout est dans le title
je commence car faut bien commencer un jour
oui faut bien, un jour, commenceroeilfermé
1- un mariage à l'ancienne ! chez moi c dans les villages de kabylie, sur un cheval. Ah punaise de chaise, on ne peut pas imaginer la dose d'affect que j'ai pour ces souvenirs d'enfance. le problème est de trouver le bon cheval (pour moi ce serait une jument), depuis que je suis allé au haras des pins en Normandie où j'ai vu les meilleurs nabots avec certaines harmonieuses juments, j'ai compris que mon horizon s'est éloigné et ma vue est bien plus générale, quasi infinie. une souffrance du petit ali qui jadis s'émerveillait devant la robe pourpre que portait le pur sang de son grand père en le hélant ali ali viens voir jedik d'une sérénissime voix de velours. je savais que je montais sur le cheval avec un sentiment de hauteur sur sabots. ah que les sentiments simples finissent vite par se réduire comme une peau de chagrin. ah que les idées finissent par corrompre l'enfance comme un bijou qui se corrode.
Le Haras des pins haut lieu de hippisme mondial affiche aux cohortes de visiteurs ses purs barbes et leurs harnachements offerts par les présidents d'algérie à leurs visiteurs présidents de france. Toujours les mêmes cadeaux : cheval et son nécessaire couleur pourpre comme pour signifier que le cheval est porte-étendard de la bataille, de la guerre en sourdine qui continue. Il y a même l'habillement du cavalier réalisé dans un style fastueux aux couleurs à la fois ocres et chatoyantes qui rappelle le sang qui a coulé et s'est, depuis, oxydé.
Me voici donc transbahuté entre des images du cheval qui se battent en duel dans ma tête. la fête, le grand père sur son cheval, el baroud qui fait siffler les oreilles à en devenir sourd et la guerre avec le sang durci froid et rouge foncé que rappellent les chevaux, surtout les juments sublimes du haras des pins. D'un coup mon utopie devient question, une interrogation surprise sur laquelle il faut avoir la moyenne pour soigner son bulletin et avoir droit aux louanges de la famille. toute la famille. la meilleure façon d'avoir accès illimité aux bonbons du magasin familial. une consommation non facturée, comme gratuite et sécurisée en mode wifi.
Mais qu'est ce que je vais devenir sans mes chevaux d'enfance, ni grand père et sa prière le matin tôt puis surtout ces questions tjrs plus nombreuses qui harcèlent l'élève que je n'ai jamais cessé d'être ?
je commence car faut bien commencer un jour
oui faut bien, un jour, commenceroeilfermé
1- un mariage à l'ancienne ! chez moi c dans les villages de kabylie, sur un cheval. Ah punaise de chaise, on ne peut pas imaginer la dose d'affect que j'ai pour ces souvenirs d'enfance. le problème est de trouver le bon cheval (pour moi ce serait une jument), depuis que je suis allé au haras des pins en Normandie où j'ai vu les meilleurs nabots avec certaines harmonieuses juments, j'ai compris que mon horizon s'est éloigné et ma vue est bien plus générale, quasi infinie. une souffrance du petit ali qui jadis s'émerveillait devant la robe pourpre que portait le pur sang de son grand père en le hélant ali ali viens voir jedik d'une sérénissime voix de velours. je savais que je montais sur le cheval avec un sentiment de hauteur sur sabots. ah que les sentiments simples finissent vite par se réduire comme une peau de chagrin. ah que les idées finissent par corrompre l'enfance comme un bijou qui se corrode.
Le Haras des pins haut lieu de hippisme mondial affiche aux cohortes de visiteurs ses purs barbes et leurs harnachements offerts par les présidents d'algérie à leurs visiteurs présidents de france. Toujours les mêmes cadeaux : cheval et son nécessaire couleur pourpre comme pour signifier que le cheval est porte-étendard de la bataille, de la guerre en sourdine qui continue. Il y a même l'habillement du cavalier réalisé dans un style fastueux aux couleurs à la fois ocres et chatoyantes qui rappelle le sang qui a coulé et s'est, depuis, oxydé.
Me voici donc transbahuté entre des images du cheval qui se battent en duel dans ma tête. la fête, le grand père sur son cheval, el baroud qui fait siffler les oreilles à en devenir sourd et la guerre avec le sang durci froid et rouge foncé que rappellent les chevaux, surtout les juments sublimes du haras des pins. D'un coup mon utopie devient question, une interrogation surprise sur laquelle il faut avoir la moyenne pour soigner son bulletin et avoir droit aux louanges de la famille. toute la famille. la meilleure façon d'avoir accès illimité aux bonbons du magasin familial. une consommation non facturée, comme gratuite et sécurisée en mode wifi.
Mais qu'est ce que je vais devenir sans mes chevaux d'enfance, ni grand père et sa prière le matin tôt puis surtout ces questions tjrs plus nombreuses qui harcèlent l'élève que je n'ai jamais cessé d'être ?
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