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Maroc-Gharb: La culture sucrière dépasse le million de tonnes

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  • Maroc-Gharb: La culture sucrière dépasse le million de tonnes

    Soit près de 20% de la production nationale
    Un record de rendement jamais atteint en 15 ans

    Soit près de 20% de la production nationale Un record de rendement jamais atteint en 15 ans La culture sucrière bat des records cette année dans le Gharb. Quelque 1,2 million de tonnes ont été produites, partagées entre la betterave à sucre (730.000 tonnes) et la canne à sucre.
    Cette performance est due à la nette amélioration des rendements réalisés par hectare, dont la moyenne est de 60 tonnes pour la betterave à sucre et de 70 tonnes pour la canne à sucre.
    Soit un record absolu sur les 15 dernières années, selon la direction d’agriculture de la région de Rabat-Salé-Kénitra.

    Les rendements dépassent largement l’objectif du contrat-programme pour la betterave à sucre, fixé à 55 tonnes par hectare.
    «Des pics de productivité de 140 tonnes par hectare pour la canne à sucre et de 90 tonnes par hectare pour la betterave à sucre ont été atteints au niveau des parcelles équipées en irrigation localisée», est-il précisé. L’exploit est lié aux actions déployées pour le développement de la filière.

    Le plan de relance de la production de la canne à sucre a, par exemple, permis d’améliorer son taux de rendement en enregistrant un surplus de 8 tonnes par hectare sur les quatre dernières années.
    Sans oublier l’augmentation de la superficie consacrée aux cultures sucrières, qui a atteint 22.300 ha durant cette campagne, dont 12. 800 ha pour la betterave.
    La surface dépasse la moyenne des 10 dernières années qui avoisine les 19.500 hectares.

    Sur le plan technique, les cultures sucrières ont profité du développement de la mécanisation, de l’introduction de nouvelles technologies de production, de l’amélioration variétale et du renforcement de la technicité des agriculteurs.
    La combinaison de tous ces facteurs a contribué au renforcement des revenus bruts des producteurs de plus de 10% pour les deux cultures.
    Elle a également permis de doper la compétitivité du secteur, selon la direction régionale de l’agriculture.

    Malgré ces bons résultats, des efforts restent encore à déployer pour atteindre les autres objectifs du plan agricole régional pour les cultures sucrières.
    Ainsi, la superficie à mobiliser pour cette culture devrait atteindre 35.600 ha en 2020, afin de réaliser une production dépassant les 2 millions de tonnes.
    Un défi que peut relever la région du Gharb eu égard aux potentialités dont elle dispose, notamment en ressources hydriques estimées à 27% de l’ensemble des eaux de surface au niveau national.

    l'economiste

    Les aides financières de l’Etat, qu’elles soient destinées à l’équipement en irrigation localisée, à l’acquisition de matériels agricoles ou à la subvention aux nouvelles plantations de canne à sucre ont considérablement contribué à la relance de la filière (Ph. Bziouat)

  • #2
    La production sucrière atteint un sommet historique

    Le taux de couverture des besoins dépasserait les 50%
    Le rendement de sucre à l’hectare atteint 13 tonnes dans deux régions leaders
    Maîtrise de la technique et lancement de semis précoces, expliquent les performances



    C’est pour la 3e campagne consécutive que la zone deBéni Mellal et celle des Doukkala réalisent des campagnes record.
    Ces deux périmètres se distinguent par la maîtrise de l’itinéraire technique de la betterave à sucre mais aussi de l’accompagnement des Comités régionaux de pilotage.
    La production sucrière devrait atteindre un niveau record.



    C’est ce qui ressort des résultats préliminaires de la campagne d’arrachage de la betterave à sucre dans les deux zones phares: Béni Mellal et Doukkala.
    Celles-ci assurent désormais plus de 60% de la production nationale de sucre.
    Et tout prête à croire que le taux de couverture des besoins frôlerait les 53%, selon les premières prévisions.
    Ceci, malgré le retard des pluies qui a concerné l’ensemble des régions de production agricole.

    «Tout réside dans la maîtrise des techniques de conduite de la culture», résume en substance le directeur régional de Béni Mellal-Khouribga, Rahaoui Hssain.
    Même analyse auprès de son collègue de la région de Casablanca-Settat, Abderrahmane Naili.
    Cela tient pour l’essentiel à la généralisation de la semence mono germe, de la mécanisation des semis, les programmes résonnés de protection des plantes.
    Le tout, sous la vigilance et le suivi des Comités régionaux du sucre.

    Pour Rahaoui, qui est également président du Comité technique du sucre de la zone de Béni Mellal, l’ensemble des mesures déployées sur le terrain a permis la réalisation de 13.500 ha de betterave à sucre, soit 100% des prévisions initiales.
    Autre mesure, introduite pour la première fois, le lancement de semis précoces.
    Pour une première expérience, le semi avait démarré le 5 septembre 2017 sur une superficie de 2.430 ha dans la zone de Béni Mellal, soit 18% du programme.

    L’objectif est d’éviter le prolongement de l’arrachage sur la période de fortes chaleurs qui impactent généralement la teneur en sucre de la betterave.
    La même approche a été adoptée dans la zone des Doukkala.
    Auparavant, les semis démarraient un mois plus tard.
    «L’arrivée des précipitations à la fois importantes et régulières à partir de fin novembre 2017 a permis l’économie d’eau d’irrigation et a eu un impact positif sur le développement de la culture ainsi que la réalisation des travaux d’entretien dans les délais requis», se félicite Rahaoui.

    Toutes les opérations de traitement ont été conduites sur la base des constats prélevés par l’Observatoire de phytiatrie qui s’est focalisé sur les maladies de pourritures, et les ravageurs qui attaquent la culture.
    Suivra après la préparation de la campagne d’arrachage.



    Cette zone qui a fait l’objet d’une campagne de boycott, il y a une décennie, a renoué avec ses performances.
    Actuellement, le revenu du producteur frôle les 40.000 DH à l’hectare
    A Béni Mellal, elle a démarré le 23 avril.
    Et les premiers résultats annoncent une production de plus de 1 million de tonnes de betterave.
    Avec à la clé un rendement de 75 tonnes/ha et une richesse en sucre de plus de 18%.

    Ce sont donc 13 tonnes de sucre à l’hectare, soit un rendement voisin de celui réalisé en Europe, voire plus.
    Pour s’assurer de bonnes conditions du déroulement de la campagne d’arrachage et d’usinage, il a été procédé à l’établissement des listes d’ordre d’arrachage sur la base de la succession des dates de semis numérisées par GPS, à l’organisation du transport et à la préservation de l’état de développement des parcelles par l’encadrement phytosanitaire et le maintien des irrigations.
    Des opérations qui se déroulent sous la surveillance d’une commission dédiée, est-il expliqué.

    Les premiers résultats des livraisons à l’usine réalisés durant la première décade du mois de mai plaident en faveur des prévisions du Comité technique, à savoir un rendement à l’hectare de 72 tonnes/ha pour les parcelles arrachées (contre des rendements de 46 t/ha à la même période de la campagne 2016-2017) et des richesses de plus de 18%.
    Dans les Doukkala, les semis ont tété précoces. L’essentiel ayant été réalisé entre le 20 septembre et 31 octobre 201, soit 80% des superficies betteravières.
    Malgré le retard des précipitations, la germination et la levée de la betterave à sucre ont été assurées par l’eau d’irrigation.

    Dès la fin du mois de décembre 2017, les précipitations ont été au rendez-vous et ont permis à la culture de la betterave à sucre de se développer dans des conditions hydriques satisfaisantes.

    Sur la période de décembre-janvier, la région a enregistré un cumul pluviométrique de 253 mm.
    Quant à l’entretien de la culture, il s’est déroulé dans de bonnes conditions grâce à la disponibilité des intrants (engrais et pesticides), l’accès facile aux parcelles et à la surveillance phytosanitaire qui a permis d’intervenir contre les maladies et ravageurs de la culture au moment opportun.

    Dans le cadre des préparatifs de la campagne d’arrachage et afin d’évaluer la croissance et le développement de la culture, le Comité technique régional a procédé aux prélèvements des échantillons de la betterave durant le mois de mars 2018 au niveau des premières zones du semis.
    Tenant compte des résultats des prélèvements, le démarrage de l’arrachage a eu lieu le 20 avril 2018 au lieu du 8 du même mois lors de la campagne précédente.


    La subvention accordée au sucre d’origine locale stagne désormais aux alentours de 3,5 milliards de DH. Etant destinée à la consommation, elle ne répond pas à l’évolution de la production et encore moins au gain en compétitivité des plantes sucrières.

    Après 20 jours du démarrage de la campagne d’arrachage, la production livrée à la sucrerie de Sidi Bennour a atteint 230.000 tonnes de betterave à sucre contre 181.000 lors de la campagne précédente, soit un accroissement de 21%.
    Ce volume représente 15% de la production totale estimée à 1,5 million de tonnes.
    Au mai, la superficie de betterave à sucre arrachée avait atteint 3.200 ha avec un rendement de l’ordre de 71 tonnes/ha contre 70 la campagne précédente.

    La richesse moyenne en sucre est estimée à 17%.
    La mécanisation des opérations pour la production de la betterave à sucre a connu un développement très marqué depuis le lancement d’un programme de préfinancement et d’acquisition du matériel agricole au profit des agriculteurs.
    Il concerne le matériel de préparation du sol (charrues à socs et herses rotatives avec rouleaux), les semoirs combinés et le matériel d’arrachage.

    Ce dernier type de matériel est devenu indispensable dans l’arrachage de la betterave pour plusieurs raison: combler le déficit de main-d’œuvre, minimiser les dégâts de la pourriture molle vers la fin du cycle de la culture par la réduction de la durée de la période d’arrachage.
    Cette stratégie a donné ses fruits puisque le taux de mécanisation a augmenté d’une manière considérable durant ces dernières années.
    C’est ainsi que la superficie arrachée mécaniquement représente 80% du total.

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    • #3
      bonjour Raco
      Il faut signaler que cette évolution est due àl'arrivée de Cosumar qui a repensé tout le secteur en fermant toute les unités vétustes ou non rentable ,ce qui a lui a permis d'augmenter les capacités et rentabiliser les sucreries moyennant l'introduction de semences monogermes et la mécanisation pour le cas de la betterave à sucre

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      • #4
        Le gharb dispose encore d'un sacré potentiel plusieurs centaines de milliers d'hectares sont inexploités ou sous exploités !

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        • #5
          Je souhaite au Maroc de réussir et d étre Notre usine Maghrebine de sucre et de d huile. et favoriserait les échanges INTER-MAGHREBINS en produits de bases.( produit contre produit SANS AVOIR BESOIN D UTILISER LE DOLLAR MAIS JUSTE SON EQUIVALENT EN POIDS ET VOLUMES.

          ces produits RAPPORTENT POUR LES ECHANGES INTERMAGHREBINS DES ALIMENTS ET DU SERIEUX COMME BANNISSEMENT DE LA CULTURE MALHONNETE DU HACHICH.


          Parceque on a l impression que ni les Algériens ni les Tunisiens n y pensnet pas ////!!!

          les causes sont connues dont les plus importantes sont:

          - faiblesse des quantités d eau
          - prix de revient ...
          Dernière modification par m1111, 05 septembre 2018, 09h38.

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          • #6
            Sucre les exportations à destination de l’Afrique en 2017 = 762 millions de dirhams


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            • #7
              une culture a bannir

              combien coute le diabete
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                une culture a bannir

                combien coute le diabete
                c'est une question de prise de conscience du consommateur ,c'est le cas de la cigarette ,de l'alcool etc

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                • #9
                  En 2030, le diabète sera la 7ème maladie mortelle au niveau mondial. Une augmentation de 50 % aux usa et 140 % en Chine.
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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