Une musulmane qui s’était fait expulser d’une salle d’audience à cause de son hijab était de retour en cour, mercredi, pour revendiquer son droit de porter son symbole religieux devant un juge.
« Ce que je fais est juste, j’espère que la décision sera positive », a déclaré Rania El-Alloul, en anglais, juste après son audience à la Cour d’appel du Québec.
Mme El-Alloul est cette Montréalaise de confession musulmane qui, en 2015, s’était fait interdire l’accès à une salle d’audience en raison de son voile.
La juge Eliana Marengo avait à l’époque évoqué un règlement suivant lequel « toute personne présente en salle d’audience doit être convenablement vêtue », puis avait comparé le hijab à une paire de lunettes ou un chapeau.
C’est mon droit
Depuis, Rania El-Alloul se bat pour faire valoir ses droits. Et mercredi, l’affaire a été entendue par le plus haut tribunal de la province. La femme était vêtue de son hijab, sans que cela pose problème aux trois juges qui ont entendu l’affaire.
« [Brimer Mme El-Alloul] de son droit de porter un hijab [en salle d’audience] affecte ses droits de citoyenne et nos valeurs fondamentales », a plaidé son avocat Julius Grey. Une autre avocate qui représente la femme a de son côté rappelé que ce droit était protégé par la Charte des droits et libertés.
De son côté, l’avocat qui représente la Cour du Québec maintient que c’est aux juges de décider ce qui est acceptable ou non dans leur salle d’audience.
Il a ajouté n’avoir aucun commentaire sur la décision de la juge Marengo de faire sortir la femme voilée de sa salle d’audience, mais il ne voit toutefois pas la nécessité à ce que la Cour d’appel déclare que Mme El-Alloul peut porter son hijab en salle d’audience.
La formation de trois juges a pris l’affaire en délibéré.
le journal de Québec
« Ce que je fais est juste, j’espère que la décision sera positive », a déclaré Rania El-Alloul, en anglais, juste après son audience à la Cour d’appel du Québec.
Mme El-Alloul est cette Montréalaise de confession musulmane qui, en 2015, s’était fait interdire l’accès à une salle d’audience en raison de son voile.
La juge Eliana Marengo avait à l’époque évoqué un règlement suivant lequel « toute personne présente en salle d’audience doit être convenablement vêtue », puis avait comparé le hijab à une paire de lunettes ou un chapeau.
C’est mon droit
Depuis, Rania El-Alloul se bat pour faire valoir ses droits. Et mercredi, l’affaire a été entendue par le plus haut tribunal de la province. La femme était vêtue de son hijab, sans que cela pose problème aux trois juges qui ont entendu l’affaire.
« [Brimer Mme El-Alloul] de son droit de porter un hijab [en salle d’audience] affecte ses droits de citoyenne et nos valeurs fondamentales », a plaidé son avocat Julius Grey. Une autre avocate qui représente la femme a de son côté rappelé que ce droit était protégé par la Charte des droits et libertés.
De son côté, l’avocat qui représente la Cour du Québec maintient que c’est aux juges de décider ce qui est acceptable ou non dans leur salle d’audience.
Il a ajouté n’avoir aucun commentaire sur la décision de la juge Marengo de faire sortir la femme voilée de sa salle d’audience, mais il ne voit toutefois pas la nécessité à ce que la Cour d’appel déclare que Mme El-Alloul peut porter son hijab en salle d’audience.
La formation de trois juges a pris l’affaire en délibéré.
le journal de Québec
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