Soufiane Djilali réagit aux accusations du MSP et annonce un dépôt de plainte contre le député Nacer Hamdadouche
Soufiane Djilali réagit aux accusations du MSP et annonce un dépôt de plainte contre le député Nacer Hamdadouche
Algérie 1 - Par Hakim Megatli | 02 Septembre 2018 | 17:43
Soufiane Djilali, président de Jil Djadid, a réagi à chaud aux accusations portées contre lui par un cadre du MSP, Nacer Hamdadouche qui a publié sur sa page Facebook un post dans lequel il le qualifie d’être "un agent de l’ambassade de France".
« Après avoir déversé une série de mensonges qualifiés et d’affirmations à l’emporte-pièce (j’aurai ainsi participé avec les « laïcs éradicateurs » et les généraux à l’arrêt du processus électoral en 1992, j’aurai des relations douteuses avec le DRS etc…), le voilà qu’il reprend à son compte les propos d’un ancien porte-parole de Jil Jadid (propos délirants pour lesquels il a été condamné en première instance par le tribunal de Chéraga et jugement confirmé en appel, par le tribunal de Tipaza) m’accusant d’être l’agent de l’ambassade de France ! Je ne reprends pas ici toutes les insanités sur mes prétendues attaques contre la langue arabe et l’identité et surtout ma supposée défense d’un ancien Président de la République Française par esprit de solidarité avec lui parce qu’il serait Juif, sioniste et anti-Islam, faisant ainsi un amalgame déplorable mais surtout dangereux’" écrit Soufiane Djilalli dans un communiqué.
« S’ils avaient été tenus par un simple quidam, ces propos, pour diffamatoires qu’ils sont, n’auraient pas mérité que l’on s’y attarde », écrit-il encore, rappelant que l’auteur des propos diffamatoires n’est autre qu’un député.
« Mais, le Monsieur, est membre d’une institution d’Etat, l’APN. Il engage la crédibilité de l’Etat Algérien et ce, d’autant plus qu’il se réfugiera, à n’en pas douter, derrière l’immunité parlementaire, attribut de la souveraineté populaire ! Cela est d’autant plus choquant, qu’il représente un parti politique qui a pignon sur rue, qui a participé pendant 17 ans au gouvernement et dont le projet de société serait la restauration de la morale islamique ! Voilà où mène l’errance et l’incohérence politique, dont le fil conducteur a été et restera l’entrisme à tout prix ».
« Dans cette situation, il serait inutile, pour le moment du moins, de revenir plus longuement sur les attaques politiques dont moi-même et Jil Jadid ont fait l’objet dans cet écrit et sur ses circonvolutions aussi futiles que simplistes pour essayer de tromper une opinion publique trop longtemps abusée par le discours de duplicité de son parti », écrit encore le patron de Jil al Djadid
« Par contre, concernant les multiples diffamations, qui n’avilissent d’ailleurs que celui qui les a formulées, je déposerai plainte en espérant que le Ministre de la Justice engagera la demande de levée d’immunité auprès du Président de l’APN, pour permettre à la procédure judiciaire de suivre son cours » ajoute Soufiane Djilali qui reste néanmoins dubitatif quant à la mise en branle de la procédure.
« J’ai peu d’espoir de voir cette institution accepter de lever sa protection. J’interpelle alors M. Nacer Hamdadouche, directement, pour lui demander d’être une fois dans sa vie un homme, et se départir de son immunité en même temps que de sa lâcheté, pour venir m’affronter devant le juge. Alors, au lieu de me menacer de loin, il pourra me confondre, s’il le peut, en rendant publiques les informations de corruption dont il m’accuse, de démontrer à l’opinion publique que je n’ai pas d’honneur, et que tout le fatras immoral dont il est l’auteur serait la vérité »
Soufiane Djilali réagit aux accusations du MSP et annonce un dépôt de plainte contre le député Nacer Hamdadouche
Algérie 1 - Par Hakim Megatli | 02 Septembre 2018 | 17:43
Soufiane Djilali, président de Jil Djadid, a réagi à chaud aux accusations portées contre lui par un cadre du MSP, Nacer Hamdadouche qui a publié sur sa page Facebook un post dans lequel il le qualifie d’être "un agent de l’ambassade de France".
« Après avoir déversé une série de mensonges qualifiés et d’affirmations à l’emporte-pièce (j’aurai ainsi participé avec les « laïcs éradicateurs » et les généraux à l’arrêt du processus électoral en 1992, j’aurai des relations douteuses avec le DRS etc…), le voilà qu’il reprend à son compte les propos d’un ancien porte-parole de Jil Jadid (propos délirants pour lesquels il a été condamné en première instance par le tribunal de Chéraga et jugement confirmé en appel, par le tribunal de Tipaza) m’accusant d’être l’agent de l’ambassade de France ! Je ne reprends pas ici toutes les insanités sur mes prétendues attaques contre la langue arabe et l’identité et surtout ma supposée défense d’un ancien Président de la République Française par esprit de solidarité avec lui parce qu’il serait Juif, sioniste et anti-Islam, faisant ainsi un amalgame déplorable mais surtout dangereux’" écrit Soufiane Djilalli dans un communiqué.
« S’ils avaient été tenus par un simple quidam, ces propos, pour diffamatoires qu’ils sont, n’auraient pas mérité que l’on s’y attarde », écrit-il encore, rappelant que l’auteur des propos diffamatoires n’est autre qu’un député.
« Mais, le Monsieur, est membre d’une institution d’Etat, l’APN. Il engage la crédibilité de l’Etat Algérien et ce, d’autant plus qu’il se réfugiera, à n’en pas douter, derrière l’immunité parlementaire, attribut de la souveraineté populaire ! Cela est d’autant plus choquant, qu’il représente un parti politique qui a pignon sur rue, qui a participé pendant 17 ans au gouvernement et dont le projet de société serait la restauration de la morale islamique ! Voilà où mène l’errance et l’incohérence politique, dont le fil conducteur a été et restera l’entrisme à tout prix ».
« Dans cette situation, il serait inutile, pour le moment du moins, de revenir plus longuement sur les attaques politiques dont moi-même et Jil Jadid ont fait l’objet dans cet écrit et sur ses circonvolutions aussi futiles que simplistes pour essayer de tromper une opinion publique trop longtemps abusée par le discours de duplicité de son parti », écrit encore le patron de Jil al Djadid
« Par contre, concernant les multiples diffamations, qui n’avilissent d’ailleurs que celui qui les a formulées, je déposerai plainte en espérant que le Ministre de la Justice engagera la demande de levée d’immunité auprès du Président de l’APN, pour permettre à la procédure judiciaire de suivre son cours » ajoute Soufiane Djilali qui reste néanmoins dubitatif quant à la mise en branle de la procédure.
« J’ai peu d’espoir de voir cette institution accepter de lever sa protection. J’interpelle alors M. Nacer Hamdadouche, directement, pour lui demander d’être une fois dans sa vie un homme, et se départir de son immunité en même temps que de sa lâcheté, pour venir m’affronter devant le juge. Alors, au lieu de me menacer de loin, il pourra me confondre, s’il le peut, en rendant publiques les informations de corruption dont il m’accuse, de démontrer à l’opinion publique que je n’ai pas d’honneur, et que tout le fatras immoral dont il est l’auteur serait la vérité »
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