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Écrit par Adlène Badis
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé, hier à Pékin, que l’adhésion de l’Algérie au mégaprojet entrepris par la Chine dit, la nouvelle route de la soie, donnera davantage de force et de consistance au partenariat algéro-chinois.
« Nul doute que l’adhésion de l’Algérie à l’initiative de la Nouvelle route de la soie apportera une densité plus forte à notre coopération et à notre partenariat avec la Chine, comme le laissent entrevoir déjà nos projets communs majeurs du Port centre et du complexe de phosphate intégré», a-t-il déclaré lors de son discours hier au Forum sur la coopération sino-africaine se déroulant dans la capitale chinoise. Ouyahia a souligné que les échanges entre l’Algérie et la Chine « dépassent les 9 milliards de dollars par an alors que la contribution des entreprises chinoises à la réalisation des vastes programmes algériens de développement est supérieure à 10 milliards de dollars chaque année ». Les relations entre Alger et Pékin, historiques et amicales voire stratégiques sont évoquées par le représentant de l’Algérie à ce sommet très attendu. Rappelant que l’Algérie et la Chine « sont liées par des relations nouées pendant la guerre de libération nationale », Ouyahia relèvera que « ces relations d’amitié et de solidarité ont été couronnées ces dernières années par un Accord de Partenariat stratégique global conforté par un Plan quinquennal de coopération ». Le sommet Chine-Afrique dont les travaux ont débuté lundi se tient sous le thème « Chine- Afrique : vers une communauté de destin encore plus solide via la coopération gagnant-gagnant ». Une formule devenue caractéristique de l’approche chinoise envers l’Afrique. Ce forum qui succède aux deux précédents tenus respectivement à Pékin en Chine en 2006 et à Johannesburg en Afrique du Sud en 2015, est significatif de l’intérêt que porte la puissance asiatique à un Continent aux multiples potentialités. L’Afrique, selon les spécialistes, sera incontestablement le Continent de l’avenir. Le premier ministre saluera dans son discours la contribution de la Chine pour le développement de l’Afrique, relevant que cet apport se caractérise par son contenu « dense » et aussi par son respect de la souveraineté des pays. Un atout important pour la Chine qui connaît la sensibilité de cette question dans un Continent dont la majorité des pays ont souffert du colonialisme européen. « L’Algérie rend hommage aux peuple et dirigeants chinois pour leur contribution au développement de l’Afrique » a-t-il souligné ajoutant que cette même contribution « a rehaussé aussi l’intérêt des autres régions pour l’Afrique en matière de partenariat et de développement. » Le Premier ministre algérien a salué à cet effet « l’attachement avec lequel les hautes autorités chinoises ont tenu à réaliser leur part dans la concrétisation des dix programmes de coopération consignés dans le Plan d’action adopté en 2015 à Johannesburg ».
Objectif : Agenda africain 2063
Le Premier ministre a profité de l’occasion de ce forum pour expliquer que l’intérêt particulier que portait l’Algérie pour ce cadre de coopération découlait de son « appréciation positive de la coopération avec la Chine et de son attachement ferme à tout ce qui se rapporte au devenir de l’Afrique ». Et qu’après la phase des décolonisations est venue celle, plus exaltantes, du développement. « En effet, après avoir accompli son devoir de solidarité pour la libération quasi-totale de l’Afrique, l’Algérie s’est investie aux côtés des autres pays africains dans le chantier communautaire du développement du continent », a-t-il noté.
Le Premier ministre rappellera enfin les engagements continentaux de l’Algérie qui œuvrent « intensément » à la concrétisation de l’Agenda africain 2063. Une posture allant dans le sens de son engagement et ses investissements dans des projets d’envergure pour le développement de l’Afrique. Il en donnera comme exemple trois projets majeurs : la route transsaharienne désormais finalisée dans sa partie algérienne, le Port-Centre que l’Algérie réalise en partenariat avec la Chine et le projet de gazoduc Alger-Lagos dont les études sont bien avancées.
REPORTERS.DZ
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé, hier à Pékin, que l’adhésion de l’Algérie au mégaprojet entrepris par la Chine dit, la nouvelle route de la soie, donnera davantage de force et de consistance au partenariat algéro-chinois.
« Nul doute que l’adhésion de l’Algérie à l’initiative de la Nouvelle route de la soie apportera une densité plus forte à notre coopération et à notre partenariat avec la Chine, comme le laissent entrevoir déjà nos projets communs majeurs du Port centre et du complexe de phosphate intégré», a-t-il déclaré lors de son discours hier au Forum sur la coopération sino-africaine se déroulant dans la capitale chinoise. Ouyahia a souligné que les échanges entre l’Algérie et la Chine « dépassent les 9 milliards de dollars par an alors que la contribution des entreprises chinoises à la réalisation des vastes programmes algériens de développement est supérieure à 10 milliards de dollars chaque année ». Les relations entre Alger et Pékin, historiques et amicales voire stratégiques sont évoquées par le représentant de l’Algérie à ce sommet très attendu. Rappelant que l’Algérie et la Chine « sont liées par des relations nouées pendant la guerre de libération nationale », Ouyahia relèvera que « ces relations d’amitié et de solidarité ont été couronnées ces dernières années par un Accord de Partenariat stratégique global conforté par un Plan quinquennal de coopération ». Le sommet Chine-Afrique dont les travaux ont débuté lundi se tient sous le thème « Chine- Afrique : vers une communauté de destin encore plus solide via la coopération gagnant-gagnant ». Une formule devenue caractéristique de l’approche chinoise envers l’Afrique. Ce forum qui succède aux deux précédents tenus respectivement à Pékin en Chine en 2006 et à Johannesburg en Afrique du Sud en 2015, est significatif de l’intérêt que porte la puissance asiatique à un Continent aux multiples potentialités. L’Afrique, selon les spécialistes, sera incontestablement le Continent de l’avenir. Le premier ministre saluera dans son discours la contribution de la Chine pour le développement de l’Afrique, relevant que cet apport se caractérise par son contenu « dense » et aussi par son respect de la souveraineté des pays. Un atout important pour la Chine qui connaît la sensibilité de cette question dans un Continent dont la majorité des pays ont souffert du colonialisme européen. « L’Algérie rend hommage aux peuple et dirigeants chinois pour leur contribution au développement de l’Afrique » a-t-il souligné ajoutant que cette même contribution « a rehaussé aussi l’intérêt des autres régions pour l’Afrique en matière de partenariat et de développement. » Le Premier ministre algérien a salué à cet effet « l’attachement avec lequel les hautes autorités chinoises ont tenu à réaliser leur part dans la concrétisation des dix programmes de coopération consignés dans le Plan d’action adopté en 2015 à Johannesburg ».
Objectif : Agenda africain 2063
Le Premier ministre a profité de l’occasion de ce forum pour expliquer que l’intérêt particulier que portait l’Algérie pour ce cadre de coopération découlait de son « appréciation positive de la coopération avec la Chine et de son attachement ferme à tout ce qui se rapporte au devenir de l’Afrique ». Et qu’après la phase des décolonisations est venue celle, plus exaltantes, du développement. « En effet, après avoir accompli son devoir de solidarité pour la libération quasi-totale de l’Afrique, l’Algérie s’est investie aux côtés des autres pays africains dans le chantier communautaire du développement du continent », a-t-il noté.
Le Premier ministre rappellera enfin les engagements continentaux de l’Algérie qui œuvrent « intensément » à la concrétisation de l’Agenda africain 2063. Une posture allant dans le sens de son engagement et ses investissements dans des projets d’envergure pour le développement de l’Afrique. Il en donnera comme exemple trois projets majeurs : la route transsaharienne désormais finalisée dans sa partie algérienne, le Port-Centre que l’Algérie réalise en partenariat avec la Chine et le projet de gazoduc Alger-Lagos dont les études sont bien avancées.
REPORTERS.DZ
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