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Banques : Société Générale installe une « usine numérique » au Maroc

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  • Banques : Société Générale installe une « usine numérique » au Maroc

    Infomediaire Maroc – Le groupe Société Générale (SG) va inaugurer, le mercredi 19 septembre 2018 à Casablanca, une ‘‘Digital Factory’’. Cette nouvelle ‘‘usine du numérique’’, installée à la Marina de Casablanca sous le nom de Société Générale African Business Services (SGABS), ambitionne de réunir rapidement une trentaine d’experts dédiés aux innovations digitales regroupés en équipes pluridisciplinaires (coachs Agile, animateurs parcours process, sécurité, infrastructures, développeur, tech lead…) et devrait couvrir les régions Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale.

    A noter que la cérémonie d’inauguration sera présidée par Alexandre Maymat, Responsable de la région Afrique/Asie/Méditerranée et Outre-mer, Banque et Services Financiers Internationaux au sein de SG France, et Ahmed El Yacoubi, Président du Directoire de SG Maroc.

  • #2
    Bonne soirée mon ami haddou

    Une Digital Factory pour l'Afrique subsaharienne Une Digital Factory dédiée à la région Afrique Subsaharienne (AFS) a ouvert ses portes à Casablanca.
    Sohel Rattani, Superviseur Système d'Information (SI) de la zone AFS, se prête au jeu de l'interview et nous en dit plus sur cette usine 4.0.
    Interview de Sohel Rattani.

    Comment est né ce projet ?

    L'Afrique connaît une transformation digitale sans précédent et les nouvelles façons d'interagir avec la banque évoluent plus vite qu'ailleurs.
    Il nous faut donc accompagner ces évolutions et proposer des solutions innovantes, co-construites avec nos clients et respectant un time to market bien plus réduit.
    À ce sujet, nous nous sommes interrogés sur nos façons de faire les projets et le constat est clair : nous appliquons les mêmes standards, les mêmes process, la même organisation, en quelque sorte le même « moule » pour les grands projets de type réglementaire que pour les expérimentations.
    Cette approche a le mérite d'être robuste et apporte une grande qualité aux projets, mais elle n'est pas adaptée aux projets demandant de l'agilité et une vitesse d'exécution rapide. Ce constat souligne l'importance de changer nos modes de fonctionnement, notamment pour délivrer les expérimentations.

    Nous nous sommes aussi inspirés des expériences actuelles dans le Groupe, notamment le DPH (Digital Process Hub) de la Service Unit Innovation, Technologies, Informatique pour les Métiers et le DCE (Digital Center of Expertise) de la BRD (filiale roumaine). On s'est également rapproché de Société Générale Maroc qui est en train de monter sa Digital Factory et qui a fait un gros travail de définition de sa stratégie de digitalisation des process clés.
    La Digital Factory AFS s'est imposée comme une réponse efficace pouvant adresser ces enjeux et les sponsors Alexandre Maymat, Responsable de la Business Unit Réseaux Bancaires Internationaux, Afrique, Bassin Méditerranéen & Outre-mer (AFMO) et Pierre-Paul Benoit, Responsable adjoint de la Service Unit Ressources des Réseaux Bancaires Internationaux (IRBS) l'ont approuvé sans réserve !

    Qu'est-ce que la Digital Factory concrètement ?

    C'est une plate-forme, à la fois humaine, organisationnelle et technique qui sera localisée à Casablanca au sein de Société Générale Africa Business Services (SGABS).
    Elle comprend deux volets, le « Design » et le « Fast Delivery » :
    • La phase de « Design » permet de co-construire avec les experts front et back des entités mais aussi avec nos clients finaux, les nouveaux parcours clients et parcours process. Elle est animée par des coachs parcours process et soutenue par des facilitateurs digitaux (blocs fonctionnels standards, Wireframes, Virtual Lab, etc.) permettant de créer en très peu de temps des prototypes démontrables (POC)
    • Sur la base du prototype réalisé pendant la phase de Design et sous réserve d'éligibilité, la phase de « Fast Delivery » permet de concevoir, développer et intégrer des applications digitales dans notre Legacy (système hérité) et notre SI et délivrer un Minimum Viable Product (MVP) avec une mise à disposition sur le marché adaptée aux expérimentations, sans compromettre la sécurité de nos actifs.

    La Digital Factory réunira, à horizon 2019, une trentaine d'experts dédiés aux innovations digitales regroupés en équipes pluridisciplinaires : coachs Agile, animateurs parcours process, product owners, scrum masters, architectes, sécurité, infrastructures, développeur, tech lead, etc.

    Les Produt Owners issus des entités ou des régions auront la capacité à prendre des décisions au quotidien.
    Regroupés dans un même lieu et répondant à un management unique, les acteurs de la Digital Factory travailleront tous en mode Agile.
    En amont de la Digital Factory, il y a la phase de « Discovery » qui est une étape clé permettant d'identifier et sélectionner les initiatives digitales émanant du terrain notamment de nos entités, des hackathons, des startups et des Fintechs africaines. Le Lab Innovation, situé à Dakar, est particulièrement actif dans cette étape, il anime l'ensemble de l'écosystème en cultivant une relation de proximité.
    Ainsi les trois étapes : Discover, Design et Deliver constituent la dynamique vertueuse de sourcing et de réalisation des projets digitaux d'AFS avec une interaction continue entre les entités, les directions régionales, les startups et SGABS.

    Quels sont les objectifs de cette nouvelle « usine du numérique » ?

    L'objectif principal de la Digital Factory est d'accompagner et permettre d'accélérer l'innovation et la transformation digitale de nos entités des régions Afrique de l'Ouest et Afrique Centrale d'AFS. Nous allons, en particulier répondre aux enjeux des nouveaux parcours clients et de la dématérialisation des process.
    En cible, nous avons pour ambition de mener environ 8 expérimentations par an avec une capacité ensuite à les déployer de façon standard et industrielle aux entités des deux régions.
    Mais pour réussir ce challenge, la Digital Factory s'est aussi fixée des objectifs dans son fonctionnement et son interaction avec les acteurs de son écosystème :
    • Etre plus proche de nos utilisateurs dans les entités et de nos clients finaux, privilégier une approche test & learn en mode co-construction.
    • Cela permettra de concevoir des solutions adaptées, en prenant en compte les réalités locales
    • Simplifier nos processus de delivery en adaptant nos façons de faire les projets aux exigences e mise à disposition sur le marché de nos Business.
    • Cela passe par des process d'intégration optimisés, la mise en œuvre
    • de modèles de production standard, l'usage des outils Devops, une organisation dédiée comprenant l'ensemble des experts et un Lab Digital Virtuel, le tout permettant de délivrer des MVP.
    • L'objectif est d'arriver à expérimenter de nouveaux produits et services dans un délai moyen de l'ordre de 10 à 12 semaines
    • Réaliser l'ensemble des projets en mode Agile en embarquant les directions régionales, les entités, GTS et les éditeurs majeurs
    • D'abord diriger nos projets par les délais
    • Offrir à l'écosystème des startups africaines, qui ne sont pas familières avec la complexité de nos SI, une structure d'accueil leur permettant de se connecter plus aisément au SI de Société Générale

    Quels enjeux devra relever la Digital Factory pour être pérenne ?

    La façon avec laquelle les Africains interagissent avec leur banque évolue très vite, plus vite qu'ailleurs.
    La technologie et notamment le mobile est un facteur d'accélération de cette transformation. Nous avons également à faire face au pari de la dématérialisation de nos process front-to-back qui pèsent sur les frais généraux de nos entités.
    À côté du secteur des bancarisés, il y a aussi un très gros secteur des non et mal bancarisés (environ 80 %) qui recèle un potentiel de développement important.

    Ce public est, par exemple, plus réceptif au porte-monnaie électronique.
    C'est une opportunité pour nous de réduire l'empreinte du cash, de faciliter l'inclusion financière et contribuer in fine au développement de l'Afrique. Cela étant dit, les usages des clients bancarisés et non bancarisés ont tendance à converger.
    Il nous faut donc apprendre à anticiper ces évolutions et proposer des solutions innovantes adaptées au contexte africain. La Digital Factory, qui est aussi un dispositif clé de la stratégie d'Innovation d'AFMO placée sous la responsabilité de Valérie Noëlle Kodjo Diop, est une des réponses à ce challenge de transformation pour construire la Banque de demain !

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    • #3
      Merci pour toutes ces information Raco

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      • #4
        Article intéressant !

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        • #5
          Une joint venture ibm-ocp similaire est en plein recrutement.

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