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La Banque extérieure d’Algérie (BEA) a réalisé environ 2,5 milliards de DA, soit près de 34 millions de dollars US de bénéfices en 2006. La BEA a clos ainsi une année record grâce à la flambée des cours des hydrocarbures sur le marché international. La banque continue donc sa lancée sur la place qui a commencé dès l’exercice 2005 où elle a enregistré une hausse de 51% de ses bénéfices. Ces performances trouvent leur origine dans le plan de redressement général opéré depuis 2005 par son P-DG, Mohamed Loukal. Pour rappel, la BEA a été créée en 1967 pour servir les grandes entreprises des secteurs de l’énergie et de l’industrie. Elle est devenue ensuite une véritable banque universelle qui s’adresse aussi aux PME et aux particuliers. La BEA finance leurs besoins à court et moyen terme.
Il s’agit de crédits-projets, prises de participation au capital, leasing, factoring, logement, acquisition de biens durables… L’une des actions réussies par le P-DG depuis son installation en mai 2005 reste la certification des comptes de la banque entérinée le 10 septembre 2006 par l’assemblée générale des actionnaires. Cet objectif n’a pu être concrétisé qu’avec les opérations de modernisation des méthodes et des outils de gestion, de l’instauration des règles de bonne gouvernance et le respect des normes réglementaires. Le bilan de la BEA a progressé de 9%, passant de 1 022 milliards de DA au 31 décembre 2005, soit 16 milliards de dollars US. Le produit bancaire a connu une hausse de 40% avec 49 milliards de DA. L’augmentation de la marge d’exploitation est estimée à 86%, soit 39 milliards de DA. Toutefois des créances historiques, contentieux hérité des années 1970-1990 sur les entreprises publiques (environ 70 milliards de DA) sont en cours d’assainissement par l’État. Celles détenues sur les entreprises privées évaluées à 30 milliards de DA font l’objet, en revanche, de procédures de recouvrement fermes soit à l’amiable ou devant la justice.
Son financement du secteur public a atteint 73,3 milliards de DA en 2005, alors qu’une autre enveloppe de 100 milliards de DA est prévue pour la période de 2006-2009. Le secteur privé, quant à lui, bénéficiera d’un financement de 20 milliards de DA en 2006. Forte de ses 4 400 employés, de ses 100 agences et des 1 200 correspondants bancaires à l’étranger, la BEA a pour principale ambition de soutenir le programme de soutien à la croissance économique engagé par le gouvernement. Une telle situation lui a valu un classement à la 8e place parmi les 200 meilleures banques africaines par le produit net. Il faut dire que la hausse des cours du pétrole a favorisé ce positionnement.
source : Liberté
Il s’agit de crédits-projets, prises de participation au capital, leasing, factoring, logement, acquisition de biens durables… L’une des actions réussies par le P-DG depuis son installation en mai 2005 reste la certification des comptes de la banque entérinée le 10 septembre 2006 par l’assemblée générale des actionnaires. Cet objectif n’a pu être concrétisé qu’avec les opérations de modernisation des méthodes et des outils de gestion, de l’instauration des règles de bonne gouvernance et le respect des normes réglementaires. Le bilan de la BEA a progressé de 9%, passant de 1 022 milliards de DA au 31 décembre 2005, soit 16 milliards de dollars US. Le produit bancaire a connu une hausse de 40% avec 49 milliards de DA. L’augmentation de la marge d’exploitation est estimée à 86%, soit 39 milliards de DA. Toutefois des créances historiques, contentieux hérité des années 1970-1990 sur les entreprises publiques (environ 70 milliards de DA) sont en cours d’assainissement par l’État. Celles détenues sur les entreprises privées évaluées à 30 milliards de DA font l’objet, en revanche, de procédures de recouvrement fermes soit à l’amiable ou devant la justice.
Son financement du secteur public a atteint 73,3 milliards de DA en 2005, alors qu’une autre enveloppe de 100 milliards de DA est prévue pour la période de 2006-2009. Le secteur privé, quant à lui, bénéficiera d’un financement de 20 milliards de DA en 2006. Forte de ses 4 400 employés, de ses 100 agences et des 1 200 correspondants bancaires à l’étranger, la BEA a pour principale ambition de soutenir le programme de soutien à la croissance économique engagé par le gouvernement. Une telle situation lui a valu un classement à la 8e place parmi les 200 meilleures banques africaines par le produit net. Il faut dire que la hausse des cours du pétrole a favorisé ce positionnement.
source : Liberté