Par Antoine Izambard le 05.09.2018
Alors que Total a annoncé la semaine dernière ne pas être intéressé par des investissements dans le pétrole de schiste aux États-Unis, les niveaux et les coûts de production du secteur inquiètent les investisseurs.
Pétrole
Les producteurs de pétrole de schiste aux États-Unis souffrent de problèmes techniques depuis plusieurs mois.
ERNEST SCHEYDER
Non Total n'investira pas dans le pétrole de schiste (shale) aux États-Unis. Patrick Pouyanné a mis un terme aux spéculations le 28 août lors d'un point presse. "C'est d'abord assez cher, ensuite on n'a pas les ressources humaines" a justifié le PDG de la major française empruntant la même voie que l'italien Eni. Cette annonce, qui dans un premier temps a pu surprendre compte-tenu de l'intérêt pour le shale que les dirigeants de Total ont pu manifester ces dernières années, tient principalement à la forte hausse des coûts de production aux États-Unis.
Celle-ci s'explique d'abord par une pénurie de pipelines qui oblige de plus en plus les pétroliers à transporter l'or noir via des camions et des trains, nettement plus onéreux. "C'est un problème logistique énorme qui entraîne un manque à gagner pour les producteurs de 18 dollars par baril, précise Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI AM. Cela a aussi des conséquences sur la production qui baisse partout sauf dans le bassin permien". Si la production de pétrole de schiste a décuplé en dix ans et représente aujourd'hui la moitié de la production de pétrole des États-Unis, celle-ci est en effet très disparate. Outre le bassin permien, les gisements du Bakken, de Niobrara ou d’Anadarko stagnent.
le temps
Alors que Total a annoncé la semaine dernière ne pas être intéressé par des investissements dans le pétrole de schiste aux États-Unis, les niveaux et les coûts de production du secteur inquiètent les investisseurs.
Pétrole
Les producteurs de pétrole de schiste aux États-Unis souffrent de problèmes techniques depuis plusieurs mois.
ERNEST SCHEYDER
Non Total n'investira pas dans le pétrole de schiste (shale) aux États-Unis. Patrick Pouyanné a mis un terme aux spéculations le 28 août lors d'un point presse. "C'est d'abord assez cher, ensuite on n'a pas les ressources humaines" a justifié le PDG de la major française empruntant la même voie que l'italien Eni. Cette annonce, qui dans un premier temps a pu surprendre compte-tenu de l'intérêt pour le shale que les dirigeants de Total ont pu manifester ces dernières années, tient principalement à la forte hausse des coûts de production aux États-Unis.
Celle-ci s'explique d'abord par une pénurie de pipelines qui oblige de plus en plus les pétroliers à transporter l'or noir via des camions et des trains, nettement plus onéreux. "C'est un problème logistique énorme qui entraîne un manque à gagner pour les producteurs de 18 dollars par baril, précise Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI AM. Cela a aussi des conséquences sur la production qui baisse partout sauf dans le bassin permien". Si la production de pétrole de schiste a décuplé en dix ans et représente aujourd'hui la moitié de la production de pétrole des États-Unis, celle-ci est en effet très disparate. Outre le bassin permien, les gisements du Bakken, de Niobrara ou d’Anadarko stagnent.
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