Amnesty International: le Maroc de nouveau épinglé 26 11 2006
Dans son dernier rapport, et aprés une année des événements de Sebta et Mellilia durant lesquelles 13 immigrants d'origine africaine avaient trouvé la mort, Amnesty International renvoi dos à dos les autorités marocaines et espagnoles quant à leurs responsabilités au cours de ces événements, l'impartialité des enquêtes conduites par les deux pays sur ces événements et l'impunité des forces de sécurités responsables de l'interpellation et du traitement des immigrants présumés clandestins. L'organisation internationale insiste en particulier sur l'irrégularité, au regard tant du droit marocain qu'espagnol, des expulsions collectives et immédiates sans aucun recourt pour les clandestins présumés. Elle relate, notament, des témoignages d'immigrants ayant le statut de réfugiés et qui se sont vu confisqués leurs documents UNHCR par des officiels marocains et brûlés devant leurs yeux.
Le rapport écorne encore plus l'image du Maroc en matière de droits humains. Il est par contre amusant de prévoir que ses effets négatifs seront atténués par la présence dans le même box d'accusés d'une "démocratie" européenne. En substance nos autorités pourront rétorquer: "Si des pays riches et dits démocratiques font de même et nous exhortent d'arrêter ce flux de gueux dont ils ne veulent pas, il ne faut pas trop nous en vouloir si on leur sert de gendarmes obligés, connaisseurs qu'ils sont de nos mèthodes de travail". N'en demeure pas moins que l'excuse sera toujours pire que le péché
Dans son dernier rapport, et aprés une année des événements de Sebta et Mellilia durant lesquelles 13 immigrants d'origine africaine avaient trouvé la mort, Amnesty International renvoi dos à dos les autorités marocaines et espagnoles quant à leurs responsabilités au cours de ces événements, l'impartialité des enquêtes conduites par les deux pays sur ces événements et l'impunité des forces de sécurités responsables de l'interpellation et du traitement des immigrants présumés clandestins. L'organisation internationale insiste en particulier sur l'irrégularité, au regard tant du droit marocain qu'espagnol, des expulsions collectives et immédiates sans aucun recourt pour les clandestins présumés. Elle relate, notament, des témoignages d'immigrants ayant le statut de réfugiés et qui se sont vu confisqués leurs documents UNHCR par des officiels marocains et brûlés devant leurs yeux.
Le rapport écorne encore plus l'image du Maroc en matière de droits humains. Il est par contre amusant de prévoir que ses effets négatifs seront atténués par la présence dans le même box d'accusés d'une "démocratie" européenne. En substance nos autorités pourront rétorquer: "Si des pays riches et dits démocratiques font de même et nous exhortent d'arrêter ce flux de gueux dont ils ne veulent pas, il ne faut pas trop nous en vouloir si on leur sert de gendarmes obligés, connaisseurs qu'ils sont de nos mèthodes de travail". N'en demeure pas moins que l'excuse sera toujours pire que le péché
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