Par Jugurta Nam - 8 septembre 2018 à 12:39
Plusieurs milliers de migrants subsahariens auraient été abandonnés par le Maroc dans des zones isolées à la frontière avec l’Algérie, a indiqué l’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International.
Dans un rapport rendu public hier vendredi, Amnesty International indique ainsi que « quelque 5 000 personnes ont été arrêtées depuis juillet, entassées dans des bus et abandonnées dans des zones isolées proches de la frontière algérienne ou dans le sud du pays ».
« Le gouvernement multiplie les raids dans le nord du pays. Depuis fin juillet, la police marocaine, ainsi que la gendarmerie royale et les forces auxiliaires, procèdent à des raids majeurs dans les quartiers de plusieurs villes où vivent les réfugiés et les migrants, d’une intensité particulière dans les provinces du nord du pays de Tanger, Nador et Tétouan, qui bordent la frontière espagnole » explique l’organisation non-gouvernementale.
Qualifiant cette situation de « choquante », Amnesty International estime que « les autorités marocaines doivent immédiatement mettre fin à ces arrestations discriminatoires et défendre les engagements positifs pris ces cinq dernières années concernant le respect des droits des migrants ».
Plusieurs milliers de migrants subsahariens auraient été abandonnés par le Maroc dans des zones isolées à la frontière avec l’Algérie, a indiqué l’ONG de défense des droits de l’homme Amnesty International.
Dans un rapport rendu public hier vendredi, Amnesty International indique ainsi que « quelque 5 000 personnes ont été arrêtées depuis juillet, entassées dans des bus et abandonnées dans des zones isolées proches de la frontière algérienne ou dans le sud du pays ».
« Le gouvernement multiplie les raids dans le nord du pays. Depuis fin juillet, la police marocaine, ainsi que la gendarmerie royale et les forces auxiliaires, procèdent à des raids majeurs dans les quartiers de plusieurs villes où vivent les réfugiés et les migrants, d’une intensité particulière dans les provinces du nord du pays de Tanger, Nador et Tétouan, qui bordent la frontière espagnole » explique l’organisation non-gouvernementale.
Qualifiant cette situation de « choquante », Amnesty International estime que « les autorités marocaines doivent immédiatement mettre fin à ces arrestations discriminatoires et défendre les engagements positifs pris ces cinq dernières années concernant le respect des droits des migrants ».
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