TAYEB BELGHICHE 08 SEPTEMBRE 2018
Le Maroc fait tout pour avoir des relations exécrables avec l’Algérie qui, apparemment, est sa principale obsession. Il crée des tensions qui atteignent parfois une ampleur telle qu’on se demande s’il ne cherche pas à déclencher un conflit armé.
Sa dernière grave atteinte à la stabilité de la région a été révélée par l’AMAH (Association marocaine des droits de l’homme) et Amnesty International. Révélant une grave opération d’expulsion de migrants subsahariens, par des moyens souvent brutaux et inhumains, les deux organisations signalent que «la répression d’envergure qu’exercent les autorités marocaines contre des milliers de migrants demandeurs d’asile et de réfugiés subsahariens en l’absence de procédure régulière est cruelle et illégale». L’opération a commencé en juillet dernier.
Elle a visé plus de Subsahariens qui ont été expulsés, une partie vers la frontière algérienne et l’autre abandonnée dans le désert, principalement dans la région de Marrakech, sans eau ni nourriture. Les clandestins ont été ramassés lors d’imposantes rafles organisées par la gendarmerie royale, notamment dans les régions de Tétouan, Tanger et Nador, c’est-à-dire des zones frontalières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Mélila.
On sait que les pays de l’Union européenne exercent des pressions sur les pays du Maghreb en vue d’en faire des sites de blocage des ressortissants subsahariens qui rêvent de passer outre-Méditerranée. Cette explication a été donnée par Madame Debora Del Pistoia, chargée de campagne à Amnesty International pour l’Algérie, le Maroc et le Sahara occidental.
La brutalité de la réaction marocaine s’explique surtout par un accord secret conclu entre Rabat et Madrid. Le premier s’engage à faire barrière aux migrants qui veulent se rendre dans la péninsule ibérique. En échange, le second travaillera pour bloquer toute décision internationale qui décrète le passage à l’acte pour l’application du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Les Espagnols considèrent injustement que les Africains qui débarquent chez eux en provenance du royaume chérifien sont des mules qui transportent avec eux des quantités non négligeables de cannabis marocain.
Quant à la monarchie marocaine, elle a toujours œuvré pour tenter de faire croire que la «méchante» Algérie est un ennemi de la paix. Elle est coutumière des actes d’expulsion d’étrangers vers la frontière algérienne, comme elle l’a fait avec de malheureux réfugiés syriens.
En 1993, elle a monté une opération d’intoxication de l’opinion mondiale. Elle a annoncé avoir octroyé des cartes de résidence à des Africains, par «souci humanitaire». Un bluff qui n’a pas trompé, venant d’un régime qui n’a aucun sentiment à l’égard de son propre peuple, un peuple magnifique et généreux. Le racisme anti-Noir est une donnée de la vie politique marocaine. Rappelons ces déclarations du roi Hassan II qui insultait l’Afrique en déclarant que les réunions de l’OUA sont des conférences «tam tam» et des «danses de Saint Guy».
Un comportement atavique qui explique la violence faite aujourd’hui aux Subsahariens. Malheureusement, le Maroc, un véritable nacro-Etat, est bien protégé par des grandes puissances et par des monarchies médiévales arabes.
Le Maroc fait tout pour avoir des relations exécrables avec l’Algérie qui, apparemment, est sa principale obsession. Il crée des tensions qui atteignent parfois une ampleur telle qu’on se demande s’il ne cherche pas à déclencher un conflit armé.
Sa dernière grave atteinte à la stabilité de la région a été révélée par l’AMAH (Association marocaine des droits de l’homme) et Amnesty International. Révélant une grave opération d’expulsion de migrants subsahariens, par des moyens souvent brutaux et inhumains, les deux organisations signalent que «la répression d’envergure qu’exercent les autorités marocaines contre des milliers de migrants demandeurs d’asile et de réfugiés subsahariens en l’absence de procédure régulière est cruelle et illégale». L’opération a commencé en juillet dernier.
Elle a visé plus de Subsahariens qui ont été expulsés, une partie vers la frontière algérienne et l’autre abandonnée dans le désert, principalement dans la région de Marrakech, sans eau ni nourriture. Les clandestins ont été ramassés lors d’imposantes rafles organisées par la gendarmerie royale, notamment dans les régions de Tétouan, Tanger et Nador, c’est-à-dire des zones frontalières avec les enclaves espagnoles de Ceuta et Mélila.
On sait que les pays de l’Union européenne exercent des pressions sur les pays du Maghreb en vue d’en faire des sites de blocage des ressortissants subsahariens qui rêvent de passer outre-Méditerranée. Cette explication a été donnée par Madame Debora Del Pistoia, chargée de campagne à Amnesty International pour l’Algérie, le Maroc et le Sahara occidental.
La brutalité de la réaction marocaine s’explique surtout par un accord secret conclu entre Rabat et Madrid. Le premier s’engage à faire barrière aux migrants qui veulent se rendre dans la péninsule ibérique. En échange, le second travaillera pour bloquer toute décision internationale qui décrète le passage à l’acte pour l’application du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance. Les Espagnols considèrent injustement que les Africains qui débarquent chez eux en provenance du royaume chérifien sont des mules qui transportent avec eux des quantités non négligeables de cannabis marocain.
Quant à la monarchie marocaine, elle a toujours œuvré pour tenter de faire croire que la «méchante» Algérie est un ennemi de la paix. Elle est coutumière des actes d’expulsion d’étrangers vers la frontière algérienne, comme elle l’a fait avec de malheureux réfugiés syriens.
En 1993, elle a monté une opération d’intoxication de l’opinion mondiale. Elle a annoncé avoir octroyé des cartes de résidence à des Africains, par «souci humanitaire». Un bluff qui n’a pas trompé, venant d’un régime qui n’a aucun sentiment à l’égard de son propre peuple, un peuple magnifique et généreux. Le racisme anti-Noir est une donnée de la vie politique marocaine. Rappelons ces déclarations du roi Hassan II qui insultait l’Afrique en déclarant que les réunions de l’OUA sont des conférences «tam tam» et des «danses de Saint Guy».
Un comportement atavique qui explique la violence faite aujourd’hui aux Subsahariens. Malheureusement, le Maroc, un véritable nacro-Etat, est bien protégé par des grandes puissances et par des monarchies médiévales arabes.
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