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Le maréchal Haftar accuse l’ANP d’incursion en Libye et menace l’Algérie

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  • Le maréchal Haftar accuse l’ANP d’incursion en Libye et menace l’Algérie

    Accusant l’ANP d’avoir mené une incursion en Libye, le maréchal Khalifa Haftar a menacé d’entrer en guerre contre l’Algérie, rapporte ce samedi Al Jazzera.
    “En temps de guerre, on ne permet à personne de s’approcher de nous. Les Algériens ont profité de l’occasion et ont pénétré sur le territoire libyen.
    J’ai envoyé le général Abdelkrim à Alger pour leur dire que ce qu’il s’est passé n’est pas fraternel”, a déclaré l’homme fort de l’est libyen, lors d’une réunion.
    Le général Haftar a menacé de “déplacer en quelques instants la guerre en Algérie”. Selon lui, les autorités algériennes l’ont rassuré que “ce qui s’est passé était une démarche individuelle qui va se terminer dans une semaine”.
    Par: Riyad Hamadi




  • #2
    Il n'a aucun moyens de faire la guerre à l'Algérie. Il fait simplement de la provocation.

    Mais quand il dit « déplacer la guerre en Algérie » je pense qu'en faite il parle plutôt d'orienter toute les milices terroristes de son pays sur notre territoire. Il sait que la frontière entre l'Algérie et la Libye est poreuse.

    Pour moi c'est le seul danger qu'Haftar peut représenter pour l'Algérie.
    Dernière modification par Gengis Khan, 09 septembre 2018, 14h18.

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    • #3
      Il ment. La constitution algérienne interdit formellement à l’armée de combattre hors du territoire national. oeilfermé

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      • #4
        les autorités algériennes l’ont rassuré que “ce qui s’est passé était une démarche individuelle qui va se terminer dans une semaine”
        Voyons Hakim... Ils ont juste fait exception pour une petite semaine, rien de mechant.

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        • #5
          C’est un secret de polichinelle.
          Entre l’Algérie et le maréchal Khalifa Haftar, ça n’a jamais été la lune de miel. Ce n’est pas la première fois que l’homme fort de l’Est libyen s’en prend au « voisin de l’Ouest », sauf que les propos qu’il a tenus ce samedi 8 septembre sont résolument belliqueux, dénués de toute précaution diplomatique. Cette fois, la menace n’est ni voilée ni sous-entendue.
          Elle est directe et explicite : « Nous pouvons déplacer la guerre de l’autre côté ». Le maréchal réagissait à une prétendue incursion d’éléments de l’ANP dans le territoire libyen. Ses accusations sont-elles fondées et faudra-t-il prendre la menace au sérieux ? Sans doute que non, l’homme de guerre libyen n’ayant ni les moyens ni « la folie » de s’en prendre à une force de la trempe de l’armée algérienne.
          Mais sa sortie aura des conséquences certaines, peut-être irréversibles sur le plan diplomatique et sur l’évolution de la crise libyenne.

          Quant au bien-fondé de l’incursion qu’il dénonce, il faudra attendre la réaction de notre ministère des Affaires étrangères pour savoir s’il s’agit d’une affabulation, un malentendu, un acte isolé ou une action dictée par quelque urgence sécuritaire aux frontières, comme une tentative d’introduction d’armes par des groupes terroristes.
          Toujours est-il, Haftar a brûlé ses vaisseaux dans sa relation avec l’Algérie, acteur clé s’il en est dans le règlement de la crise libyenne.
          La question n’est donc pas tant de savoir s’il dit vrai ou s’il compte mettre sa menace à exécution, mais de comprendre pourquoi une telle sortie et pourquoi maintenant.
          La coïncidence est en effet troublante. Le 6 septembre, soit deux jours seulement avant de s’en prendre à l’Algérie, le maréchal avait émis des menaces similaires à l’égard de son principal rival sur la scène interne, le gouvernement de Tripoli reconnu par l’ONU et la communauté internationale.

          La menace de Haftar de marcher sur la capitale n’était pas non plus fortuite, car intervenant à la veille de l’entérinement de la nouvelle constitution libyenne, prévu en principe pour ce lundi 10 septembre mais qu’il juge maintenant inopportun, estimant que cela doit se faire après les élections présidentielles et législatives prévues à la fin de l’année en cours et qui devraient, en principe, déboucher sur la mise sur pied d’instances consensuelles et définitivement instaurer la paix et la stabilité dans le pays.
          Ce n’est pas la première fois, depuis son « incursion » dans la crise libyenne, que Khalifa Haftar revient sur un agenda après l’avoir avalisé. Ses volte-face et ses coups de théâtre ont souvent dérouté la communauté internationale et les observateurs. Si plus personne n’a de doutes concernant son ambition, qui est de prendre le pouvoir, pour le reste, l’homme est difficile à cerner.

          Qualifié d’homme des Américains à son entrée en scène avec une petite milice, à cause sans doute de son long séjour aux États-Unis des années 1990 jusqu’à la chute de Kadhafi en 2011, il sera ensuite « celui » de la Russie pour ses convergences de vue avec Vladimir Poutine sur le dossier libyen, puis de la France au lendemain de son accueil comme un chef d’État par Emmanuel Macron à Paris et maintenant des Émirats et de l’Égypte.
          Mais jamais celui de l’Algérie dont la position est basée sur deux principes fondamentaux dont ne peut s’accommoder l’ambition du maréchal : le règlement de la crise par un dialogue « inclusif » englobant toutes les factions et le rejet de toute intervention militaire étrangère.
          Haftar a compris qu’il ne pouvait pas compter sur le voisin de l’Ouest dès décembre 2016.

          Au lieu du soutien qu’il était venu chercher à Alger, il s’était vu rappeler par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel,
          la position immuable de l’Algérie, qui est d’encourager « toutes les parties libyennes à atteindre un accord consensuel pour le règlement de la crise ».
          S’ensuivra alors une méfiance réciproque qui atteindra son paroxysme en mai 2017 lorsqu’une visite du même Messahel dans certaines villes libyennes, comme Benghazi, Zenatne, Tripoli et Misrata, fut dénoncée par le clan Haftar comme une « ingérence ».
          Un membre du parlement de Tobrouk -seule autorité que reconnait M. Haftar et qui du reste l’avait fait maréchal en septembre 2016- avait parlé de “tournée sans autorisation préalable” de M. Messahel en Libye, “comme s’il s’agissait d’une wilaya algérienne”.

          “Nous mettons en garde monsieur le ministre algérien des conséquences de ses dépassements et sa criante violation flagrante de la souveraineté de l’État libyen”, avait-il menacé.
          Mais la position de l’Algérie restera immuable. “Le processus en Libye est contrarié par trop d’agendas qui ne permettent pas à la volonté du peuple libyen d’aboutir selon la stratégie arrêtée par les Nations unies”, insistera M. Messahel.
          Avec les menaces directes d’agression proférées ce 8 septembre par le maréchal en personne, la relation entre ce dernier et l’Algérie a peut-être atteint le point de non-retour.
          La diplomatie algérienne n’est certes pas exempte de critiques dans sa gestion du dossier libyen, ne serait-ce qu’en se montrant trop à cheval sur les principes, sans un brin de realpolitik et peut-être aussi en ne prévoyant pas le poids qu’allait prendre la milice fondée par cet ancien général de Kadhafi.

          Quoi qu’il en soit, les péripéties de ces quatre dernières années font qu’il n’y a pas que Haftar qui a brûlé ses vaisseaux.
          L’Algérie aussi.
          Avec déjà des relations plus que tumultueuses avec le Maroc à l’Ouest, sa stabilité et sa sécurité ne pourraient s’accommoder d’une Libye dirigée par un homme qui lui a témoigné tant d’inimitié avant même d’accéder au pouvoir. Le nouveau credo de la diplomatie algérienne dans le dossier libyen devrait du coup ressembler à ceci : « Tout sauf Haftar ».

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          • #6
            On est terrorisé par Von Haftar.
            J'aime surfer sur la vague du chaos.

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            • #7
              Messahel a repondu "matekhlaanache yal bidoune"

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              • #8
                Haftar, l'ex-protégé de la CIA qui menace la fragile réunification

                Retour sur le parcours de cet ancien exilé aux Etats-Unis aujourd'hui soutenu par l'Egypte et la Russie.

                -Le général Khalifa Haftar, qui refuse de rejoindre le gouvernement d'union nationale soutenu par l'ONU, s'est emparé de tous les terminaux du croissant pétrolier libyen.

                Il se prend pour un "nouveau Kadhafi"?
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Le retournement de veste spectaculaire de houari16,
                  Sortez lui ses postes où il défendait bec et ongles haftar, juste parce qu'il rechignait les accords de Skhiratte la marocaine. oeilfermé

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                  • #10
                    LAMENTABLE et DÉCEVANT.

                    Commentaire


                    • #11
                      posté par ANZOUL
                      Sortez lui ses postes où il défendait bec et ongles haftar, juste parce qu'il rechignait les accords de Skhiratte la marocaine.
                      .
                      A toi l honneur de les faire sortir ????
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        Demain si j'ai le temps.

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                        • #13
                          @ANZOUL
                          Pas besoin pour demain ??? (les accords de Skhiratte la marocaine. ??? ) ça sentait la France ???

                          Là est la question:
                          En 2011, le colonel Haftar revient en Libye en tenue de Maréchal pour soutenir la France et l'insurrection contre Kadhafi.
                          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                          • #14
                            Haftar c'est l'homme des américains et il est soutenue par l'axe Riyad - Abou Dhabi donc cela veux ce que cela ceux dire.
                            Droite des Valeurs
                            Gauche du Travail
                            Centre "Intérêt de Mon Pays"

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                            • #15
                              Haftar c'est l'homme des américains et il est soutenue par l'axe Riyad - Abou Dhabi donc cela veux ce que cela ceux dire.
                              donc,il pourrait déstabiliser l’Algérie si les américains et les force de l'axe "moyen oriental" le désirait,
                              et dire que pas mal d’algériens dont houari16 le trouvait a leur gout rien que pour son désaveu de l'accord de skhiratte la marocaine.oeilfermé

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