Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Nouveau grave dérapage raciste de la députée intégriste Naïma Salhi

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Nouveau grave dérapage raciste de la députée intégriste Naïma Salhi

    septembre 6, 2018 - 9:06 Kenzi Adam 266 Commentaires

    Par Karim B. – L’agitatrice islamiste Naïma Salhi a franchi le Rubicon. Profitant de la rentrée scolaire, elle relaie sur sa page Facebook une campagne raciste menée à partir de M’sila et impliquant des enfants innocents instrumentalisés à des fins bassement politiciennes.

    Sur la page de la députée islamo-fasciste, on voit la photo d’un écolier brandissant une pancarte sur laquelle il est écrit : «Ne me kabylisez pas, ne me francisez pas, je suis arabe !» Naïma Salhi continue ainsi sa vile campagne contre le fondement même de la nation algérienne, à savoir l’amazighité, et fait se soulever les régions du pays les unes contre les autres, toujours avec la même impunité.

    Les agissements nocifs et dangereux des députés islamistes Hassan Aribi et Naïma Salhi sont rendus possibles grâce au laxisme des plus hautes autorités du pays. L’immunité parlementaire a été levée lorsqu’il s’est agi d’une affaire de corruption mettant en cause un sénateur, mais elle demeure effective quand des comportements qui sèment la discorde dans le pays persistent et menacent l’unité nationale.

    La diffusion du message raciste par Naïma Salhi a donné lieu à des commentaires violents émanant d’internautes qui la soutiennent dans son délire ou s’opposent à elle en des termes tout aussi racistes, la qualifiant de «sale Arabe» et de «chienne» et invitant les «Arabes» à «retourner d’où ils viennent». D’autres appellent à éviter la fitna et les «conflits interethniques encouragés par des puissances étrangères».

    Récemment encore, cette députée islamiste s’en prenait en des termes insultants à l’icône de la Guerre de Libération nationale Djamila Bouhired, à qui elle reprochait de s’être rendue dans la wilaya de Tizi Ouzou pour assister à une activité culturelle.

    «Nous avons essayé de travestir la réalité et nous nous sommes menti à nous-mêmes longtemps avant que nous soyons choqués par la vérité amère, tant il n’y a plus de place pour le mensonge parce que, en réalité, nous sommes toujours un peuple colonisé. Pour preuve : même les personnalités dont nous avions chanté [la gloire] en nous enorgueillissant de notre naïveté, sont tombées comme est tombé le mythe de notre indépendance selon lequel la qibla (la direction de la prière, ndlr) est là-bas. Y a-t-il quelqu’un pour nous présenter ses condoléances aujourd’hui et nous sauver demain ?» avait-elle écrit.

    Les insinuations de Naïma Salhi étaient, là aussi, sans ambages, assimilant la Kabylie à la «France coloniale» et estimant que la moudjahida Djamila Bouhired se rendait coupable d’allégeance à l’ancienne puissance coloniale.

    K. B.

    Cliquez ici pour voir la page Facebook
    DZPAT
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    WOW!

    et c'est qui qui peut te kabyliser ou te franciser?
    vraiment conne, cette fille.

    Dommage, généralement les femmes en politique sont des femmes de tête.

    Commentaire


    • #3
      C'est un sac poubelle ambulant

      Commentaire


      • #4
        @Bachi: " Dommage, généralement les femmes en politique sont des femmes de tête."

        Notamment, la "pensonaria" Louisa Hanoune du PT algérien?

        Mais sans même la politique, il y a des femmes splendides et notamment Fathia Brahimi (fille de de l'avocat Mouloud Brahimi?).

        - La juge Fatiha Brahimi incarne le rêve algérien d'un printemps judiciaire


        La présidente du tribunal de Blida a dévoilé les dessous d'une justice sous influence.

        TOUT LE MONDE est sous son charme. Dans le décor douteux du tribunal criminel de Blida, mélange de style néomauresque et de réalisme soviétique, Fatiha Brahimi trône depuis deux mois en maîtresse de cérémonie. Avocats, journalistes, accusés et curieux, hypnotisés par son talent, ne jurent que par cette juge de choc, qui a décrété le respect comme principale règle dans la conduite des débats.

        Avec une prestance de star, et des répliques à couper le souffle au plus récidiviste des justiciables, cette quadragénaire, mère de trois enfants, aurait pu faire carrière dans le cinéma. Mais un père avocat et une mère greffière l'orientent sur le chemin du droit.

        Après une licence à la faculté d'Alger, elle embrasse la magistrature comme on entre dans les ordres.
        D'un tribunal de province où, durant onze ans, elle végétait entre cas de divorce et vols à la tire, à la cour d'Alger, où elle présidait la chambre correctionnelle, elle aurait dû finir une carrière sans accrocs, au cimetière des éléphants de la Cour suprême.

        En dirigeant le procès de l'énigmatique scandale Khalifa, avec un savant dosage de souplesse et de fermeté, la magistrate s'est révélée, enfin, dans toute sa splendeur. « Grâce à vous, Madame la présidente, on s'est cru dans un État de droit. Alors, profitons de cette exceptionnelle liberté d'expression ! » s'est exclamé un avocat de la défense.

        Incollable sur la procédure

        Alternant humour et rigueur, passant aisément de l'arabe, dont elle maîtrise les sombres recoins, au français, qu'elle pratique sans ce complexe ravageur des maquisards de la 25e heure, incollable sur la procédure, Fatiha Brahimi ne jure que par la loi. Mais, gare à l'accusé qui nie des évidences, ou aux intrusions intempestives d'un avocat ou même du procureur général.

        La métamorphose est alors brutale : le visage se ferme, le front se plisse, les lèvres se pincent, et le sourire se fige sur une moue qui précède une terrible tempête.

        Face à cette dame de fer enrobée de velours, des hommes d'influence perdent de leur superbe. Comme Abou Djerra Soltani, le très misogyne ministre d'État cité à la barre des témoins. Interrogé sur sa responsabilité au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, l'islamiste présumé « modéré » du Mouvement de la société pour la paix tente de la prendre de haut : « Un ministère que je quitte, c'est comme une femme que je répudie, je n'y remets jamais les pieds ! » Fatiha Brahimi le remet en place : « Calmez-vous, Monsieur le ministre d'État, sinon on va tous s'énerver ! »
        Dans le décor en trompe-l'oeil d'un procès balisé par les sacro-saintes lignes rouges de l'arrêt de renvoi, elle a réussi à réécrire une partie du scénario.

        Et à dévoiler dans toute sa laideur, une justice sous influence qui protège les puissants du sérail et accable les seconds couteaux.
        Pas de langue de bois

        Par une liberté de ton qui a répudié la langue de bois et une maîtrise exceptionnelle du dossier, la magistrate a failli réhabiliter auprès des Algériens l'image d'une justice discréditée, otage du pouvoir politique. En témoignent les centaines de lettres qui atterrissent chaque jour sur son bureau : du corbeau dénonçant un voisin suspect de corruption, au père de famille désespéré à la recherche d'un logement. « Malheureusement, je ne peux distribuer que des jugements » déplore-t-elle.

        Lorsque Ali Belhadj, le tonitruant chef salafiste, pénètre dans la salle d'audience et prend place parmi le public, tout le monde retient son souffle.

        Imperturbable, Fatiha Brahimi le jauge du coin de l'oeil et continue, mine de rien, son interrogatoire de l'accusé du jour. Sous la froide carapace, la dame de coeur se révèle parfois d'une sensibilité insoupçonnable chez la femme de loi. Émue avant de clore les débats, le 8 mars dernier, elle étouffe un sanglot, puis fond en larmes. Réaction inattendue dans ce procès surréaliste, avocats, journalistes, accusés et leurs familles, toute l'assistance se lève pour l'ovationner longuement.

        Icône immaculée célébrée dans une unanimité presque suspecte, Fatiha Brahimi a fini par susciter quelques coups de griffes. Dans le procès en sorcellerie intenté depuis quelques jours par ses détracteurs, ses larmes sont exhibées comme pièce à conviction d'un impardonnable attentat contre la « dignité de la justice ».

        À la tombée du rideau sur ce vaudeville qui les a tenus en haleine durant deux mois, les Algériens qui rêvaient d'un « printemps judiciaire » ont fini par se rendre à l'évidence. L'hirondelle Fatiha Brahimi, qui a forcé leur admiration, n'aura été qu'une hallucination collective-.

        Le Figaro.fr

        Commentaire

        Chargement...
        X