Sonatrach veut sortir de sa dépendance de l'étranger en matière d'équipements. Il a réuni les entreprises nationales pour tracer une feuille de route qui lui permettra d'atteindre, à moyen terme, 55% d'intégration...
Comment éviter un scénario à la vénézuélienne? La Sonatrach prend les devants en mettant en place une feuille de route afin de sortir de sa dépendance de l'étranger en matière d'équipements. C'est ainsi qu'elle a réuni, hier, au Centre international des conférences Abdelatif Rahal, les Entreprises nationales, afin des les inciter à investir dans la production des équipements.
Le P-DG du géant pétrolier national n'y va pas par quatre chemins. «Cette transition vers des équipements fabriqués en Algérie se fera avec vous, ou sans vous. J'espère que ça sera avec vous», a-t-il lancé en direction des industriels présents en masse, pour ce rendez-vous crucial pour l'avenir du pays.
Abdelmoumen Ould Kaddour qui rappelle qu'une tentative d' «algérianiser» les équipements de la Sonatrach avait été lancée au milieu des années 1990, estime que cette fois ce sera la bonne. «Car, il y va de la survie de l'économie nationale», a-t-il soutenu. On parle d'un marché de près de 20 milliards de dollars.
C'est autant de devises qui resteront dans le pays, qui créeront de l'emploi et surtout de la valeur ajoutée. «Le coût des importations des besoins de la compagnie nationale des hydrocarbures oscille entre 15 et 20 milliards de dollars», a souligné Ould Kaddour en précisant que c'est un marché, qui leur est mis sur un plateau d'argent.
Dans ce sens, Ould Kaddour a rappelé que la compagnie qu'il dirige, donnera la priorité aux entreprises nationales, publique et privée, afin d'atteindre, à moyen terme, un taux d'intégration de 55%. Le premier responsable pétrolier algérien a rappelé que Sonatrach avait confié, cette année, la réalisation de plusieurs projets à des entreprises nationales.
En effet, le secteur de l'énergie oeuvre à faire émerger un entrepreneuriat local en faveur d'une économie productive dans le secteur des hydrocarbures, fondée essentiellement sur l'investissement dans les services pétroliers, l'industrie de biens d'équipement et de sous-traitance industrielle, l'ingénierie industrielle et autres services techniques et de maintenance industrielle.
«Ces journées d'information, organisées les 9 et 10 septembre, visent à identifier les attentes et les lacunes des entreprises nationales qui souhaitent prendre part à la production des pièces détachées nécessaires aux industries gazière et pétrolière», a expliqué le P-DG de la Sonatrach. «
Une telle rencontre permettra d'identifier les voies et moyens permettant à Sonatrach d'aider ces entreprises et de contribuer à l'augmentation du taux d'intégration nationale dans la fabrication d'équipements telles les canalisations et les pompes», a-t-il insisté.
Une opportunité donc, d'échanger, afin de lever les obstacles qui entravent l'atteinte de cet objectif. Ould Kaddour donne à titre d'exemple «la simplification des processus d'appels d'offres et l'assouplissement des procédures pour lutter contre la bureaucratie».
Abdelmoumen Ould Kaddour qui ne veut pas que les résultats de ce séminaire restent lettre morte, comme c'est de «tradition» en Algérie, a fait savoir qu'une structure sera créée au sein du groupe, pour assurer le suivi de la concrétisation des recommandations qui seront formulées à l'issue de ces journées d'information.
«Elle veillera à intégrer un maximum de sociétés nationales dans les projets de Sonatrach», s'est-il engagé. Pour ce faire, il est impératif, a-t-il insisté, de créer des «mécanismes d'incitation» pour promouvoir l'intégration nationale. Les choses sont donc désormais claires à la Sonatrach: On passe en mode «made in bladi»...
L'expression
Comment éviter un scénario à la vénézuélienne? La Sonatrach prend les devants en mettant en place une feuille de route afin de sortir de sa dépendance de l'étranger en matière d'équipements. C'est ainsi qu'elle a réuni, hier, au Centre international des conférences Abdelatif Rahal, les Entreprises nationales, afin des les inciter à investir dans la production des équipements.
Le P-DG du géant pétrolier national n'y va pas par quatre chemins. «Cette transition vers des équipements fabriqués en Algérie se fera avec vous, ou sans vous. J'espère que ça sera avec vous», a-t-il lancé en direction des industriels présents en masse, pour ce rendez-vous crucial pour l'avenir du pays.
Abdelmoumen Ould Kaddour qui rappelle qu'une tentative d' «algérianiser» les équipements de la Sonatrach avait été lancée au milieu des années 1990, estime que cette fois ce sera la bonne. «Car, il y va de la survie de l'économie nationale», a-t-il soutenu. On parle d'un marché de près de 20 milliards de dollars.
C'est autant de devises qui resteront dans le pays, qui créeront de l'emploi et surtout de la valeur ajoutée. «Le coût des importations des besoins de la compagnie nationale des hydrocarbures oscille entre 15 et 20 milliards de dollars», a souligné Ould Kaddour en précisant que c'est un marché, qui leur est mis sur un plateau d'argent.
Dans ce sens, Ould Kaddour a rappelé que la compagnie qu'il dirige, donnera la priorité aux entreprises nationales, publique et privée, afin d'atteindre, à moyen terme, un taux d'intégration de 55%. Le premier responsable pétrolier algérien a rappelé que Sonatrach avait confié, cette année, la réalisation de plusieurs projets à des entreprises nationales.
En effet, le secteur de l'énergie oeuvre à faire émerger un entrepreneuriat local en faveur d'une économie productive dans le secteur des hydrocarbures, fondée essentiellement sur l'investissement dans les services pétroliers, l'industrie de biens d'équipement et de sous-traitance industrielle, l'ingénierie industrielle et autres services techniques et de maintenance industrielle.
«Ces journées d'information, organisées les 9 et 10 septembre, visent à identifier les attentes et les lacunes des entreprises nationales qui souhaitent prendre part à la production des pièces détachées nécessaires aux industries gazière et pétrolière», a expliqué le P-DG de la Sonatrach. «
Une telle rencontre permettra d'identifier les voies et moyens permettant à Sonatrach d'aider ces entreprises et de contribuer à l'augmentation du taux d'intégration nationale dans la fabrication d'équipements telles les canalisations et les pompes», a-t-il insisté.
Une opportunité donc, d'échanger, afin de lever les obstacles qui entravent l'atteinte de cet objectif. Ould Kaddour donne à titre d'exemple «la simplification des processus d'appels d'offres et l'assouplissement des procédures pour lutter contre la bureaucratie».
Abdelmoumen Ould Kaddour qui ne veut pas que les résultats de ce séminaire restent lettre morte, comme c'est de «tradition» en Algérie, a fait savoir qu'une structure sera créée au sein du groupe, pour assurer le suivi de la concrétisation des recommandations qui seront formulées à l'issue de ces journées d'information.
«Elle veillera à intégrer un maximum de sociétés nationales dans les projets de Sonatrach», s'est-il engagé. Pour ce faire, il est impératif, a-t-il insisté, de créer des «mécanismes d'incitation» pour promouvoir l'intégration nationale. Les choses sont donc désormais claires à la Sonatrach: On passe en mode «made in bladi»...
L'expression
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