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Pitoyable !– Faut-il parler de Naïma Salhi ?

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  • Pitoyable !– Faut-il parler de Naïma Salhi ?

    Par Akram Chorfi – Faut-il parler de Naïma Salhi ? Cette raciste, fasciste, extrémiste ne mériterait pas un doigt de clavier, tant elle est entité négligeable, un rien qui s’arrondit dans la difformité humaine comme un zéro vicieux de sa vacuité originelle.

    Et pourtant, du fait de la massification de l’abrutissement chronique par l’école algérienne, des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de jeunes n’ont pas assez de bagage pour se mettre en position de recul par rapport au discours de cette «dévote» hypocrite, qui sème la discorde parmi les enfants d’une même patrie en faisant se télescoper des traits de l’identité culturelle algérienne, que cette manipulatrice donne comme antinomiques, quand ils sont, par ailleurs, parfaitement et harmonieusement complémentaires.

    La plaie du déni identitaire n’est pas encore fermée que cette politicienne inconsciente, gavée comme une oie de cirque de tant de certitudes, est venue distiller son venin, se nourrissant comme le Diable du mal qu’elle suscite et de la haine qui emplit, de son fait, le cœur des jeunes.

    L’amazighité, trait originel de notre identité, et l’arabité, trait historiquement acquis et assimilé par la collectivité nationale à travers l’islamité, sont aujourd’hui des traits consubstantiels à l’identité nationale, constituant, dans l’algérianité une unité qu’on ne peut séparer sans porter atteinte à l’intégrité de notre patrimoine identitaire, riche par ailleurs de tant d’autres acquis universels que seuls les obscurantistes et les ignares peuvent dénigrer.

    Naïma Salhi en fait partie, elle qui croit pouvoir se hisser politiquement en se faisant prêtresse zélée du temple de l’arabité.

    Nous interdisant, contrairement à elle, tout préjugé intellectuel, linguistique ou racial, nous nous contenterons de statistiques pour interroger les arabophones sur leur capacité à porter le développement et le progrès scientifique et économique.

    Pourtant, nous soutenons, éclairés que nous sommes par une appréhension scientifique des réalités socio-politiques et économiques, que l’arabe, en tant que langue, n’est pas en cause dans l’état actuel de la nation éponyme. Tout simplement, il n’y a pas assez de carburant, dans la dynamique humaine, sociale et économique, qui permette une véritable émergence et qui enrichisse la langue arabe de tant d’acquis nouveaux qui la fassent rayonner à l’universel.

    Cela a été inversement le cas de tamazight, qui est portée quotidiennement par des millions de locuteurs, à travers laquelle ils expriment tant de choses profondes et banales, mais si authentiquement liées à leur vie. Désenclavée politiquement, cette langue va enfin pouvoir déceler ses atouts, et ses locuteurs pouvoir enfin en explorer les recoins insoupçonnés afin d’éprouver sa capacité de créer le monde et de le vivre.

    Une richesse de plus pour l’Algérie n’est jamais de refus, n’en déplaise à cette pauvre Salhi.

    A. C.
    DZPAT
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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