Écrit par Djamila Seddiki
Les voyants sont au vert au niveau de l’Entreprise de gestion touristique de Tipasa (EGTT), autrefois fleuron du tourisme balnéaire, qui a enregistré cet été un chiffre d’affaires en hausse qui réjouit l’ensemble du personnel, à commencer par l’encadrement et le partenaire social qui s’est assagi après des années de fronde.
Tout semble être rentré dans l’ordre et fini le temps où les travailleurs fermaient les portes du complexe pour empêcher les responsables de rejoindre leurs bureaux. Un vent de sérénité souffle sur l’entreprise, tout le monde s’est remis à la tâche avec un seul objectif, remettre l’entreprise sur rail pour en finir avec les années de déficit. L’EGT Tipasa est train « de reprendre du poil de la bête », selon l’expression consacrée et de renouer avec la croissance. Et pour apprécier cet élan à sa juste mesure, quoi de mieux que de voir comment s’est déroulée la saison estivale 2018, qui prendra fin dans quelques jours. Selon Boudouma Mohamed, Directeur d’exploitation et du contrôle de l’EGTT, la saison estivale, dont le bilan n’est pas encore arrêté, a été positive et les deux complexes ouverts à la clientèle, à savoir Matarès et la Corne d’or, ont affiché un taux de remplissage de 100%, ce qui a permis de renflouer les caisses de l’entreprise.
Les travailleurs rencontrés, ces derniers jours, ainsi que les cadres sont unanimes à dire que la saison est réussie avec une augmentation du chiffre d’affaires de 25% et une amélioration perceptible des prestations de service de l’avis de nombreux clients nouveaux ou habitués des lieux.
Le personnel de l’entreprise se dit rasséréné depuis l’arrivée, en janvier dernier, du nouveau P-DG Khaoula Yacine, après une période d’instabilité marquée par une valse de directeurs. C’est un dirigeant professionnel, plusieurs fois P-DG dans de grandes entreprises, humble et dont la sagesse et l’expérience ont permis de venir à bout des conflits et remettre la machine en marche.
Il a, de l’avis de tous, été dès le départ, à l’écoute de tout le monde, ce qui a permis de remettre les pendules à l’heure puis de se mettre au travail en mettant les bouchées doubles pour être au rendez-vous de la saison estivale.
Une bonne saison estivale avec une augmentation du chiffre d’affaires de 25%
Selon Boudouma Mohamed, directeur de l’exploitation et du contrôle, on peut parler de nouveaux rendements. La saison s’achève avec une amélioration perceptible des prestations de services qui ont été précédées par un programme de renouvellement des équipements, dont l’installation de climatiseurs, de nouveaux appareils de chauffage, de la literie. Cela a permis d’offrir de bonnes conditions d’accueil à la clientèle nombreuse qui a séjourné dans les hôtels et bungalows. Auparavant, le nouveau P-DG avait veillé à mettre en application le nouvel organigramme en créant un département Communication et Relations publiques dirigé par la sympathique Linda Boudali et le poste de Directeur de l’exploitation et du contrôle, en remplacement de la direction technique et maintenance, et en nommant deux jeunes à la tête de Matarès et de la Corne d’or et une nouvelle direction de la modernisation pour le suivi des travaux à Tipasa Village et ceux en cours dans les deux autres unités.
La désignation de deux directeurs d’unité, des enfants de la boîte, diplômés du secteur, a eu aussi de bons résultats sur la gestion. La signature de plusieurs conventions de partenariat entre le groupe Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT) et l’UGTA a, elle aussi, permis de faire le plein de réservations au niveau des complexes touristiques de la Corne d’or et de Matarès, ce qui a permis de compenser quelque peu le manque à gagner induit par la fermeture, depuis 2015, de Tipasa Village (ex-CET) en raison de travaux de réhabilitation et de modernisation en cours. Les gestionnaires ont joué aussi sur la tarification avec des réductions de 20% à 40%, selon la taille du groupe, pour faire le plein en proposant des nuitées en demi-pension pour une personne allant de 3 500 à 4 400 DA, ce qui a permis à des enfants de la wilaya de Djelfa ainsi qu’à ceux de SOS Village (pris en charge par le groupe HTT) de séjourner au bord de la mer et sur la plage de Matarès dont une partie est, exclusivement, réservée aux résidents. Les œuvres sociales du groupe Inerga de Boufarik, des équipes sportives dont celle d’El Eulma, entre autres, ont, elles aussi, séjourné dans les complexes de Tipasa. Il faut signaler que, concernant Matarès, les services de la wilaya ont accordé une concession de la plage attenante au complexe et qui s’étend jusqu’au Centre familial de repos (CRF) qui a été mise à la disposition des résidents et autres vacanciers qui ont pu y accéder gratuitement. La réfection de la piscine de Matarès est l’autre nouveauté qui a eu, également, beaucoup de succès selon le directeur d’unité Rouchiche Amir Adem. Il parle avec beaucoup d’enthousiasme du programme d’animations diverses qui a été concocté durant toutes les soirées. Au niveau de la piscine et sur le gazon de la Corne d’or des projections de films cultes, de concerts musicaux et activités spécial enfants, sportives avec un tournoi de tennis, des projections de matchs du Mondial de football, ont apporté un plus aux estivants. Une plus grande maîtrise des coûts d’exploitation, sans oublier l’apport des stagiaires des instituts de Boumerdès et de Tizi Ouzou, ont aidé au niveau des restaurants et de la réception et de l’administration n’ont pas été négligeables, selon nos interlocuteurs, dans l’amélioration de l’ambiance de travail. Les 250 travailleurs, dont 70 à la Corne d’or et 90 à Matarès, ont veillé au confort des clients des deux unités qui renferment 502 bungalows d’une capacité de 1 004 lits tandis qu’à Matarès on comptabilise 1 200 lits répartis entre les deux hôtels, la Baie et la Résidence.
En plus de la rentabilité et de l’amélioration des prestations de services pour être à la hauteur de la réputation de cette entreprise, qui a eu, autrefois, ses lettres de noblesse, les gestionnaires doivent en finir avec le casse-tête du programme de la réhabilitation/modernisation des trois unités, lancé en 2014, d’autant que la conjoncture économique ne s’y prête pas vraiment.
Les voyants sont au vert au niveau de l’Entreprise de gestion touristique de Tipasa (EGTT), autrefois fleuron du tourisme balnéaire, qui a enregistré cet été un chiffre d’affaires en hausse qui réjouit l’ensemble du personnel, à commencer par l’encadrement et le partenaire social qui s’est assagi après des années de fronde.
Tout semble être rentré dans l’ordre et fini le temps où les travailleurs fermaient les portes du complexe pour empêcher les responsables de rejoindre leurs bureaux. Un vent de sérénité souffle sur l’entreprise, tout le monde s’est remis à la tâche avec un seul objectif, remettre l’entreprise sur rail pour en finir avec les années de déficit. L’EGT Tipasa est train « de reprendre du poil de la bête », selon l’expression consacrée et de renouer avec la croissance. Et pour apprécier cet élan à sa juste mesure, quoi de mieux que de voir comment s’est déroulée la saison estivale 2018, qui prendra fin dans quelques jours. Selon Boudouma Mohamed, Directeur d’exploitation et du contrôle de l’EGTT, la saison estivale, dont le bilan n’est pas encore arrêté, a été positive et les deux complexes ouverts à la clientèle, à savoir Matarès et la Corne d’or, ont affiché un taux de remplissage de 100%, ce qui a permis de renflouer les caisses de l’entreprise.
Les travailleurs rencontrés, ces derniers jours, ainsi que les cadres sont unanimes à dire que la saison est réussie avec une augmentation du chiffre d’affaires de 25% et une amélioration perceptible des prestations de service de l’avis de nombreux clients nouveaux ou habitués des lieux.
Le personnel de l’entreprise se dit rasséréné depuis l’arrivée, en janvier dernier, du nouveau P-DG Khaoula Yacine, après une période d’instabilité marquée par une valse de directeurs. C’est un dirigeant professionnel, plusieurs fois P-DG dans de grandes entreprises, humble et dont la sagesse et l’expérience ont permis de venir à bout des conflits et remettre la machine en marche.
Il a, de l’avis de tous, été dès le départ, à l’écoute de tout le monde, ce qui a permis de remettre les pendules à l’heure puis de se mettre au travail en mettant les bouchées doubles pour être au rendez-vous de la saison estivale.
Une bonne saison estivale avec une augmentation du chiffre d’affaires de 25%
Selon Boudouma Mohamed, directeur de l’exploitation et du contrôle, on peut parler de nouveaux rendements. La saison s’achève avec une amélioration perceptible des prestations de services qui ont été précédées par un programme de renouvellement des équipements, dont l’installation de climatiseurs, de nouveaux appareils de chauffage, de la literie. Cela a permis d’offrir de bonnes conditions d’accueil à la clientèle nombreuse qui a séjourné dans les hôtels et bungalows. Auparavant, le nouveau P-DG avait veillé à mettre en application le nouvel organigramme en créant un département Communication et Relations publiques dirigé par la sympathique Linda Boudali et le poste de Directeur de l’exploitation et du contrôle, en remplacement de la direction technique et maintenance, et en nommant deux jeunes à la tête de Matarès et de la Corne d’or et une nouvelle direction de la modernisation pour le suivi des travaux à Tipasa Village et ceux en cours dans les deux autres unités.
La désignation de deux directeurs d’unité, des enfants de la boîte, diplômés du secteur, a eu aussi de bons résultats sur la gestion. La signature de plusieurs conventions de partenariat entre le groupe Hôtellerie, Tourisme et Thermalisme (HTT) et l’UGTA a, elle aussi, permis de faire le plein de réservations au niveau des complexes touristiques de la Corne d’or et de Matarès, ce qui a permis de compenser quelque peu le manque à gagner induit par la fermeture, depuis 2015, de Tipasa Village (ex-CET) en raison de travaux de réhabilitation et de modernisation en cours. Les gestionnaires ont joué aussi sur la tarification avec des réductions de 20% à 40%, selon la taille du groupe, pour faire le plein en proposant des nuitées en demi-pension pour une personne allant de 3 500 à 4 400 DA, ce qui a permis à des enfants de la wilaya de Djelfa ainsi qu’à ceux de SOS Village (pris en charge par le groupe HTT) de séjourner au bord de la mer et sur la plage de Matarès dont une partie est, exclusivement, réservée aux résidents. Les œuvres sociales du groupe Inerga de Boufarik, des équipes sportives dont celle d’El Eulma, entre autres, ont, elles aussi, séjourné dans les complexes de Tipasa. Il faut signaler que, concernant Matarès, les services de la wilaya ont accordé une concession de la plage attenante au complexe et qui s’étend jusqu’au Centre familial de repos (CRF) qui a été mise à la disposition des résidents et autres vacanciers qui ont pu y accéder gratuitement. La réfection de la piscine de Matarès est l’autre nouveauté qui a eu, également, beaucoup de succès selon le directeur d’unité Rouchiche Amir Adem. Il parle avec beaucoup d’enthousiasme du programme d’animations diverses qui a été concocté durant toutes les soirées. Au niveau de la piscine et sur le gazon de la Corne d’or des projections de films cultes, de concerts musicaux et activités spécial enfants, sportives avec un tournoi de tennis, des projections de matchs du Mondial de football, ont apporté un plus aux estivants. Une plus grande maîtrise des coûts d’exploitation, sans oublier l’apport des stagiaires des instituts de Boumerdès et de Tizi Ouzou, ont aidé au niveau des restaurants et de la réception et de l’administration n’ont pas été négligeables, selon nos interlocuteurs, dans l’amélioration de l’ambiance de travail. Les 250 travailleurs, dont 70 à la Corne d’or et 90 à Matarès, ont veillé au confort des clients des deux unités qui renferment 502 bungalows d’une capacité de 1 004 lits tandis qu’à Matarès on comptabilise 1 200 lits répartis entre les deux hôtels, la Baie et la Résidence.
En plus de la rentabilité et de l’amélioration des prestations de services pour être à la hauteur de la réputation de cette entreprise, qui a eu, autrefois, ses lettres de noblesse, les gestionnaires doivent en finir avec le casse-tête du programme de la réhabilitation/modernisation des trois unités, lancé en 2014, d’autant que la conjoncture économique ne s’y prête pas vraiment.
Commentaire