Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Algérie : « Ils veulent nous empêcher de prouver qu’il existe une alternative démocratique »

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Algérie : « Ils veulent nous empêcher de prouver qu’il existe une alternative démocratique »

    Ali Benouari un démocrate? Bouble national, ill avait tenté de se faire élire en Suisse sous le sigle d'une formation de droite à Genève.

    -Interdite par les autorités, une manifestation contre la candidature d'Abdelaziz Bouteflika s'est tout de même tenue à Constantine, samedi 8 seprembre. Ali Benouari, ex-ministre et membre de Mouwatana, à l'origine de l'appel, revient pour Jeune Afrique sur les événements de la journée et les ambitions du mouvement.

    Le mouvement Mouwatana – « citoyenneté » -, qui milite contre le cinquième mandat de Bouteflika, a été interdit de manifestation à Constantine, samedi 8 septembre. Les principaux leaders présents, parmi lesquels Sofiane Djilali, président du parti d’opposition, et Jil Jadid, Zoubida Assoul, porte-parole du mouvement, ont été cantonnés à l’intérieur de leur hôtel. D’autres ont été arrêtés par la police, avant d’être relâchés. Pourtant, la marche a bien eu lieu.

    Ali Benouari, ex-ministre et membre du mouvement, qui a été interpellé par les policiers en marge de la manifestation, livre à Jeune Afrique le récit de cette journée et expose les ambitions politiques de Mouwatana, de son opposition à un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika à sa volonté affichée de mettre sur pied une « deuxième République ».
    (…).

    Jeune Afrique : La manifestation que vous avez organisé à Constantine, samedi 8 septembre, a été interdite. Mais vous avez maintenu la marche. Comment s’est déroulé cette journée ?

    Ali Benouari : Constantine était en état de siège, ce jour-là. Il y a eu des obstacles à chaque étape de la manifestation. Avant même d’arriver en ville. Nous avons tous pris des chemins différents pour arriver à Constantine, parce que nous savions que la manifestation allait être empêchée par divers moyens. Certaines personnes n’ont d’ailleurs même pas pu arriver jusqu’à Constantine, car des barrages de police filtraient les entrées. D’autres sont arrivés la veille pour déjouer le dispositif sécuritaire, mais ceux qui résidaient dans des hôtels ont, eux aussi, rencontré des difficultés, car les hôtels ont été encerclés.

    La place où devait débuter la marche a été occupée par des véhicules blindés et des camions poubelles afin d’empêcher l’accès. Il y avait également tout un dispositif policier qui nous attendait. Les forces de l’ordre nous ont encerclé dès notre arrivée.

    C’est donc entourés de policier que nous avons délivré nos messages. Mais cela n’a pas amoindri la portée de nos discours, que nous avons pu filmer et diffuser sur les réseaux sociaux.

    "Un signe clair que le pouvoir est pris de panique à l’idée de voir des démocrates aller sur le terrain"-.

    Jeune Afrique
    Dernière modification par rago, 11 septembre 2018, 18h12.

  • #2
    C'est le Ali Benouari, ancien ministre délégué au Trésor, qui a recouru aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca ? Si c'est ça un "démocrate" ça s'apparente davantage à une mascarade ou un écran de fumée.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

    Commentaire


    • #3
      Je crois davantage aux mouvements des travailleurs des villes et des campagnes, aux mouvements des jeunes lycéens, étudiants, des femmes, des enseignants, des artistes...ainsi qu'aux syndicats autonomes. Tous ceux-là sont en plein dans le mouvement social et économique et sont issus du peuple.
      Toutefois, pour plus d'efficacité, tous ces mouvements doivent être coordonnés culturellement et politiquement par un parti ouvrier unifié et ayant une idéologie révolutionnaire, patriotique et anticapitaliste.

      Commentaire


      • #4
        @zwina

        C'est le Ali Benouari, ancien ministre délégué au Trésor, qui a recouru aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca ? Si c'est ça un "démocrate" ça s'apparente davantage à une mascarade ou un écran de fumée.
        Tous ceux-là n'iront pas loin car leur mouvement nous proposera inévitablement une "économie de marché" améliorée ?

        Le virus qui empoisonne l'Algérie est l'idéologie néolibérale compradore et ses liens avec les intérêts étrangers au détriment de l'intérêt national.

        Si personne n'évoque la sortie de l'économie de marché alors il va tout droit dans une impasse.

        Commentaire

        Chargement...
        X