Un musée du tapis est une bonne nouvelle pour nos concitoyens qui méconnaissent ce volet de leur patrimoine.
Dès les années 1930, le tapis marocain a séduit les architectes et designers modernes du monde.
Aujourd'hui, le “boucherouite” squatte les magazines déco internationaux.
Détail d'un tapis berbère de la première partie du XXe siècle, musée Dar Si Saïd.
C'est ce type de très belle pièce, à la composition orthodoxe, consciencieusement ordonnée qu'affectionnait l'ex-directeur des Arts indigènes. Prosper Ricard.
Le 28 juin dernier était inauguré le Musée national du tissage et du tapis Dar Si Saïd, à Marrakech.
Le premier du genre.
C’est un grand et beau musée regroupant un bel échantillonnage de tapis marocains, dont le plus ancien remonte à la fin du XVIIIe siècle.Rappelons que parmi les objets de musée, les pièces en tissage et autres textiles sont celles qui traversent le plus difficilement les aléas du temps.
La laine comme le coton, ou encore la soie, sont des matières organiques à durée de vie extrêmement courte.
A contrario, les fouilles des sites archéologiques révèlent, quasi-systématiquement, des tessons de poterie, ou même des ustensiles intacts, confectionnés dans cette matière, qui peuvent remonter jusqu’au néolithique.
Ainsi, également, des objets en bronze, ou en bois putréfié.
Que sait-on, au juste, sur ces fameux tapis du Maroc, réputés dans le monde entier pour leur singularité et leur variété et ce, depuis les années 1930 ?
Beaucoup de travaux de grande qualité ont été réalisés sur le sujet, mêlant anthropologie et histoire de l’art.
Par les services du protectorat d’abord, des chercheurs indépendants étrangers ensuite.
telquel
Marrakech : Le Musée national du tissage et du tapis Dar Si Saïd
« Le Musée national du tissage et du tapis Dar Si Saïd représente une valeur ajoutée pour la cité ocre et au service de son rayonnement à l’international », a affirmé M. Sajid dans une déclaration à la presse, relevant que « Marrakech mérite d’avoir un musée dédié à l’artisanat marocain ».
D’une superficie de 2.800 m2, cette structure muséale, véritable joyau de l’architecture arabo-andalouse du 19è siècle, plantée au cœur de l’ancienne médina de Marrakech, traduit la richesse et la rigueur du savoir-faire marocain dans le domaine du tissage et du tapis, qui constituent l’une des composantes essentielles du patrimoine culturel mobilier au Maroc.
Elle traduit aussi l’importance du tapis et sa présence dans la vie quotidienne des familles marocaines et des différentes fonctions, qui lui sont attribuées.
L’exposition présentée actuellement au musée sous le thème « Créations d’hier et d’aujourd’hui », se décline en deux grands axes.
Le premier met en relief la richesse et la diversité du tissage marocain. Rural ou citadin, l’authenticité de ce savoir-faire se manifeste à la fois dans les supports utilisés que dans les produits obtenus.
Cette collection est complétée par un ensemble d’objets pour agrémenter l’exposition et présenter le tissage dans son entourage.
Le deuxième axe est dédié au tapis en tant que véritable jalon social et historique. L’accent est mis sur les différentes phases par lesquelles passe la production du tapis et le présente dans ses différentes variantes et représentations tout en se focalisant sur la diversité des centres de production plantés dans les quatre coins du pays.
Ceintures de femmes, tissage citadin, début du 20e siècle, musée Dar Si Saïd.
. FONDATION NATIONALE DES MUSEES FNM Tapis du Haut-Atlas, début du 20e siècle, musée Dar Si Saïd.
A travers cette exposition, le Musée National du Tissage et du Tapis Dar Si Saïd aspire à devenir une référence de conservation du tapis et un centre de diffusion de l’information relative à ce savoir-faire ancestral vulnérable.
Dès les années 1930, le tapis marocain a séduit les architectes et designers modernes du monde.
Aujourd'hui, le “boucherouite” squatte les magazines déco internationaux.
Détail d'un tapis berbère de la première partie du XXe siècle, musée Dar Si Saïd.
C'est ce type de très belle pièce, à la composition orthodoxe, consciencieusement ordonnée qu'affectionnait l'ex-directeur des Arts indigènes. Prosper Ricard.
Le 28 juin dernier était inauguré le Musée national du tissage et du tapis Dar Si Saïd, à Marrakech.
Le premier du genre.
C’est un grand et beau musée regroupant un bel échantillonnage de tapis marocains, dont le plus ancien remonte à la fin du XVIIIe siècle.Rappelons que parmi les objets de musée, les pièces en tissage et autres textiles sont celles qui traversent le plus difficilement les aléas du temps.
La laine comme le coton, ou encore la soie, sont des matières organiques à durée de vie extrêmement courte.
A contrario, les fouilles des sites archéologiques révèlent, quasi-systématiquement, des tessons de poterie, ou même des ustensiles intacts, confectionnés dans cette matière, qui peuvent remonter jusqu’au néolithique.
Ainsi, également, des objets en bronze, ou en bois putréfié.
Que sait-on, au juste, sur ces fameux tapis du Maroc, réputés dans le monde entier pour leur singularité et leur variété et ce, depuis les années 1930 ?
Beaucoup de travaux de grande qualité ont été réalisés sur le sujet, mêlant anthropologie et histoire de l’art.
Par les services du protectorat d’abord, des chercheurs indépendants étrangers ensuite.
telquel
Marrakech : Le Musée national du tissage et du tapis Dar Si Saïd
« Le Musée national du tissage et du tapis Dar Si Saïd représente une valeur ajoutée pour la cité ocre et au service de son rayonnement à l’international », a affirmé M. Sajid dans une déclaration à la presse, relevant que « Marrakech mérite d’avoir un musée dédié à l’artisanat marocain ».
D’une superficie de 2.800 m2, cette structure muséale, véritable joyau de l’architecture arabo-andalouse du 19è siècle, plantée au cœur de l’ancienne médina de Marrakech, traduit la richesse et la rigueur du savoir-faire marocain dans le domaine du tissage et du tapis, qui constituent l’une des composantes essentielles du patrimoine culturel mobilier au Maroc.
Elle traduit aussi l’importance du tapis et sa présence dans la vie quotidienne des familles marocaines et des différentes fonctions, qui lui sont attribuées.
L’exposition présentée actuellement au musée sous le thème « Créations d’hier et d’aujourd’hui », se décline en deux grands axes.
Le premier met en relief la richesse et la diversité du tissage marocain. Rural ou citadin, l’authenticité de ce savoir-faire se manifeste à la fois dans les supports utilisés que dans les produits obtenus.
Cette collection est complétée par un ensemble d’objets pour agrémenter l’exposition et présenter le tissage dans son entourage.
Le deuxième axe est dédié au tapis en tant que véritable jalon social et historique. L’accent est mis sur les différentes phases par lesquelles passe la production du tapis et le présente dans ses différentes variantes et représentations tout en se focalisant sur la diversité des centres de production plantés dans les quatre coins du pays.
Ceintures de femmes, tissage citadin, début du 20e siècle, musée Dar Si Saïd.
. FONDATION NATIONALE DES MUSEES FNM Tapis du Haut-Atlas, début du 20e siècle, musée Dar Si Saïd.
A travers cette exposition, le Musée National du Tissage et du Tapis Dar Si Saïd aspire à devenir une référence de conservation du tapis et un centre de diffusion de l’information relative à ce savoir-faire ancestral vulnérable.
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