La repentance de Macron et les tortures de Le Pen
Reconnaître officiellement que Maurice Audin est mort en 57 sous la torture devrait permettre à l’Algérie de réclamer la tête de Jean-Marie Le Pen, le lieutenant tortionnaire de l’Armée française, qui s’est épinglé lui-même, d’avoir usé de la torture en déclarant dans un entretien accordé au quotidien « Combat », le 9 novembre 1962 :"Je n’ai rien à cacher. J’ai torturé parce qu’il fallait le faire.’’
Le mea culpa officiel du président français sur la torture en Algérie est une audace politique de Macron et aussi une grande gifle pour le parti du Front national, dirigé par la fille du tortionnaire Jean-Marie Le Pen. Sous les feux de cette opposition constituée de majorité de pieds-noirs, Macron vient de gagner sa bataille médiatique en mettant le Papa Le Pen aux bancs des accusés des criminels de guerre.
Ce politique aux mains tachées de sang algérien, pris de peur d’être poursuivi en justice lance aux médias français : ‘’Macron est "détestable".
Cette réaction raciste de Jean-Marie Le Pen à propos de la reconnaissance française des crimes commis en Algérie, n’est pas singulière. Évidement pour Le Pen le parachutiste tortionnaire qui se trouve coincé par son passé sale, ne peut réagir autrement de peur que ses histoires de crimes contre l’humanité commis en Algérie soient rendus publics et qui risquent de lui couter cher après qu’une dizaine de victimes algériennes ont livré leurs témoignages. Le Pen, était un tortionnaire !
Le lieutenant Le Pen engagé volontaire dans le 1er régiment étranger parachutiste en Algérie en 1957 a commis plusieurs actes de torture, selon quatre des témoins algériens torturés qui se sont confiés à José Bourgarel, l’auteur du film documentaire ‘’Le Pen et la torture, la question’’ diffusé sur France2.
L’algérien Mohammed Abdellaoui, âgé de 27 ans en 1957, détenu à Fort l’Empereur : « On m’a mis par terre, j’avais un fil électrique dans le sexe, le deuxième au doigt du pied droit et après, Le Pen a jeté un bidon d’eau sur mon corps. » avait témoigné, Abdellaoui.
L’autre témoin, Lakhdari Khalifa, un des responsables de l’UGTA, torturé par Le Pen, avait déclaré : lorsque j’ai été arrêté, un soir du mois de février 1957, Le Pen m’a mis un revolver dans le dos, et il m’a donné un coup au ventre. Dans la pièce des interrogatoires, ils m’ont mis sur un sommier plein d’électricités et m’ont mis un chiffon dans la bouche. Ils m’ont torturé pendant dix minutes. C’était Le Pen qui m’interrogeait.»
La mère de Hadj Ali Moulai, lâchement assassiné en 1957, raconte : ‘’ le lieutenant Jean Marie Le Pen et ses militaires ont débarqué chez moi à Belcourt, Le Pen a donné des ordres à ses paras, pour qu’on m’attache avec du fil de fer, de 10h du matin à 16h, dans la cour de ma maison, j’ai reçu des coups de crosse sur la tête, derrière la nuque, dont je garde jusqu’à présent des séquelles.” Le quatrième témoin, Cherki Ali Rouchai, arrêté le 22 février 1957 à Alger déclare : « ils m’ont fait rentrer dans une villa et ils m’ont ordonné de me déshabiller d’abord tout nu. C’est Le Pen qui donnait les ordres, j’étais nu, ils m’ont mis la gégène, Ils m’ont accroché les pinces ici, et ils ont commencé à lâcher des décharges d’électricité », avait déclaré cet algérien.
Après tout ce qu’il a fait, ce tortionnaire de Le Pen est aujourd’hui un homme politique français influent, jouissant toujours de la liberté, et il n’a jamais été jugé pour ses crimes racistes contre l’humanité.
Le tortionnaire Jean-Marie Le Pen, tout comme le général Bigeard, l’assassin de Larbi Ben M’hidi, le général Massu doivent être jugés pour leurs crimes par des tribunaux algériens et français.
REFLEXION
Reconnaître officiellement que Maurice Audin est mort en 57 sous la torture devrait permettre à l’Algérie de réclamer la tête de Jean-Marie Le Pen, le lieutenant tortionnaire de l’Armée française, qui s’est épinglé lui-même, d’avoir usé de la torture en déclarant dans un entretien accordé au quotidien « Combat », le 9 novembre 1962 :"Je n’ai rien à cacher. J’ai torturé parce qu’il fallait le faire.’’
Le mea culpa officiel du président français sur la torture en Algérie est une audace politique de Macron et aussi une grande gifle pour le parti du Front national, dirigé par la fille du tortionnaire Jean-Marie Le Pen. Sous les feux de cette opposition constituée de majorité de pieds-noirs, Macron vient de gagner sa bataille médiatique en mettant le Papa Le Pen aux bancs des accusés des criminels de guerre.
Ce politique aux mains tachées de sang algérien, pris de peur d’être poursuivi en justice lance aux médias français : ‘’Macron est "détestable".
Cette réaction raciste de Jean-Marie Le Pen à propos de la reconnaissance française des crimes commis en Algérie, n’est pas singulière. Évidement pour Le Pen le parachutiste tortionnaire qui se trouve coincé par son passé sale, ne peut réagir autrement de peur que ses histoires de crimes contre l’humanité commis en Algérie soient rendus publics et qui risquent de lui couter cher après qu’une dizaine de victimes algériennes ont livré leurs témoignages. Le Pen, était un tortionnaire !
Le lieutenant Le Pen engagé volontaire dans le 1er régiment étranger parachutiste en Algérie en 1957 a commis plusieurs actes de torture, selon quatre des témoins algériens torturés qui se sont confiés à José Bourgarel, l’auteur du film documentaire ‘’Le Pen et la torture, la question’’ diffusé sur France2.
L’algérien Mohammed Abdellaoui, âgé de 27 ans en 1957, détenu à Fort l’Empereur : « On m’a mis par terre, j’avais un fil électrique dans le sexe, le deuxième au doigt du pied droit et après, Le Pen a jeté un bidon d’eau sur mon corps. » avait témoigné, Abdellaoui.
L’autre témoin, Lakhdari Khalifa, un des responsables de l’UGTA, torturé par Le Pen, avait déclaré : lorsque j’ai été arrêté, un soir du mois de février 1957, Le Pen m’a mis un revolver dans le dos, et il m’a donné un coup au ventre. Dans la pièce des interrogatoires, ils m’ont mis sur un sommier plein d’électricités et m’ont mis un chiffon dans la bouche. Ils m’ont torturé pendant dix minutes. C’était Le Pen qui m’interrogeait.»
La mère de Hadj Ali Moulai, lâchement assassiné en 1957, raconte : ‘’ le lieutenant Jean Marie Le Pen et ses militaires ont débarqué chez moi à Belcourt, Le Pen a donné des ordres à ses paras, pour qu’on m’attache avec du fil de fer, de 10h du matin à 16h, dans la cour de ma maison, j’ai reçu des coups de crosse sur la tête, derrière la nuque, dont je garde jusqu’à présent des séquelles.” Le quatrième témoin, Cherki Ali Rouchai, arrêté le 22 février 1957 à Alger déclare : « ils m’ont fait rentrer dans une villa et ils m’ont ordonné de me déshabiller d’abord tout nu. C’est Le Pen qui donnait les ordres, j’étais nu, ils m’ont mis la gégène, Ils m’ont accroché les pinces ici, et ils ont commencé à lâcher des décharges d’électricité », avait déclaré cet algérien.
Après tout ce qu’il a fait, ce tortionnaire de Le Pen est aujourd’hui un homme politique français influent, jouissant toujours de la liberté, et il n’a jamais été jugé pour ses crimes racistes contre l’humanité.
Le tortionnaire Jean-Marie Le Pen, tout comme le général Bigeard, l’assassin de Larbi Ben M’hidi, le général Massu doivent être jugés pour leurs crimes par des tribunaux algériens et français.
REFLEXION
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