Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Indice du développent humain: l'Algérie première au Maghreb

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Indice du développent humain: l'Algérie première au Maghreb

    L'indice du développement humain (IDH) est le critère le plus crédible afin de juger l'état réelle d'une nation.


    - Indice 2017 du développement humain : Le Maroc toujours loin de ses voisins arabes

    Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a publié ce vendredi une version actualisée de son indice du développement humain. Le Maroc stagne à la 123e place après avoir avancé... à pas de tortue.

    Après avoir gagné trois places l’année dernière, le Maroc stagne en matière de développement humain selon la nouvelle mise à jour de l'indice du développement humain (IDH) publiée ce vendredi par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

    En 2017, le Maroc a gardé la même position de l’année dernière, se classant à la 123ème place sur 189 pays. Il est l’un des derniers pays arabes figurant dans ce classement élaboré par l’instance onusienne.

    Le royaume parvient toutefois à améliorer son score, qui passe à 0,667 au lieu de 0,647 enregistré en 2016, 0,628 en 2015 et 0,617 en 2014. «Entre 1990 et 2017, la valeur de l’IDH du Maroc est passée de 0,458 à 0,667, soit une augmentation de 45,5%, (…) l’espérance de vie à la naissance au Maroc a augmenté de 11,4 ans, les années moyennes de scolarité de 3,3 ans et les années de scolarité de 5,9 ans», se félicitent toutefois les rédacteurs du rapport.

    Un score inférieur à la moyenne arabe

    Le score du Maroc est même considéré comme «supérieur à la moyenne de 0,645 pour les pays du groupe de développement humain moyen» mais qui reste «inférieur à la moyenne de 0,699 pour les pays des États arabes».
    Au niveau des pays arabes, le Maroc se retrouve en effet dans les derniers rangs. Il est à la 14e place, loin derrière l’Iraq (120e), la Palestine (119e), ou l’Egypte (115e). La tête du classement est occupée par les Emirats arabes unis (34ème rang mondial), le Qatar (37ème), l’Arabie saoudite (39ème), Bahreïn (43ème) et Oman (48e). Ce sont d’ailleurs les seuls pays de la région à figurer dans la catégorie «développement humain très élevé».

    Au Maghreb, le Maroc se fait devancer par ses voisins, à savoir l’Algérie
    (85ème), qui perd deux places par rapport à l’année dernière et la Tunisie (95ème) qui gagne deux places. La Mauritanie, par contre, est classée au 159ème rang en enregistrant un recul de deux places alors que la Libye fait son retour dans le classement, en se plaçant à la 108e place.
    Les meilleurs pays en matière de développement humain sont tous européens à l’exception de l’Australie. On retrouve la Norvège à la tête du classement mondial de PNUD, suivie par la Suisse, l’Australie (3e), l’Irlande et l’Allemagne. Le bas du classement est, quant à lui, occupé par le Burundi (184e), le Tchad, le Soudan du Sud, la République centrafricaine (188ème rang) et le Niger (189e place).

    Egalité homme-femme, le Maroc loin derrière ses voisins maghrébins

    Fondé sur 12 indicateurs, eux-mêmes déclinés en une centaine de sous-indicateurs, l’IDH définit le développement humain comme étant «l’élargissement des choix offerts à chacune et à chacun, en se préoccupant de la richesse de la vie humaine et non pas simplement de la richesse des pays».

    Dans le détail, s’il obtient un score de 0,667 pour l’indice du développement humain, le score du royaume en matière d’indice de développement de genre atteint 0.838. Cela veut dire que «la valeur de l'IDH féminin en 2017 pour le Maroc est de 0,598, contre 0,713 pour les hommes, ce qui place le Maroc dans le groupe 5», expliquent les auteurs du rapport. «Les valeurs de GDI pour la Tunisie et la Libye sont respectivement de 0,897 et 0,929», détaillent-ils en guise de comparaison. Le Maroc a aussi un score de 0,482 dans l’indice des inégalités du genre, ce qui le classe 119 sur 160 pays dans l'indice 2017.

    «Au Maroc, 18,4% des sièges parlementaires sont occupés par des femmes et 28,0% des femmes adultes ont atteint au moins un niveau d'éducation secondaire, contre 34,8% de leurs homologues masculins. Pour 100 000 naissances vivantes, 121 femmes meurent de causes liées à la grossesse ; et le taux de natalité chez les adolescentes est de 31,1 naissances pour 1 000 femmes âgées de 15 à 19 ans.»
    Rapport sur le développement humain du PNUD
    En comparaison, la Tunisie et la Libye se classent respectivement à 63 et 38 sur cet indice, poursuit la section dédiée au royaume-.

    Ya...bi

  • #2
    Notons que s'il s'était effectué un classement idoine envers les nations du Maghreb, c'est la RASD qui caracolerait en tête et l'Algérie ne se positionnerait qu'au deuxième rang.

    Commentaire


    • #3
      Tu veux dire qu'un sahraoui de tindouf qui vit sous une tente et avec l'aide internationale est mieux lotis que l'Algérois de base ?

      Commentaire


      • #4
        " Tu veux dire qu'un sahraoui de tindouf qui vit sous une tente et avec l'aide internationale est mieux lotis que l'Algérois de base ? "

        Moins mal serait le terme approprié. Il s'avère que très peu de Sahraouis immigrent contrairement aux Marocains (qui détienne le record absolu) et les Algériens (au deuxième rang).

        Or, les Sahraouis sont toujours considérés espagnols et pourtant, mais ils ne fuient pas le 20% de leur terre libérée.

        - Là aussi, les camps sont passés de campements de tentes peuplés de femmes et d'enfants, les hommes combattant pour le Front Polisario, à de petites villes de cases et de tentes. Manuel Herz en décrit les apparences et le fonctionnement, étonnants par rapport à l'idée générale qu'on se fait du "camp de réfugiés": en plein désert, une sorte de gouvernement autonome en exil, autogéré, qui combine l'habituelle économie d'assistance subie (l'aide venant surtout du Programme alimentaire mondial) au troc et à une économie financière née de retraites accordées à des travailleurs par l'ancienne puissance coloniale, l'Espagne, et par des envois d'argent de Sahraouis travaillant en Algérie ou ailleurs.

        Une véritable politique urbaine, de santé, scolaire -avec des ministères spécialisés-, du commerce, des activités sportives. Mais la psychologie sociale du camp, faite d'exil et d'attente, reste vivante pour préserver l'objectif: récupérer un territoire pour une nation sédentarisée, et aujourd'hui, par les camps, semi-urbanisée-.


        All Maghreb (extraits)

        Commentaire

        Chargement...
        X