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Exportation de gaz: Vers la fermeture du gazoduc traversant le Maroc

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  • Exportation de gaz: Vers la fermeture du gazoduc traversant le Maroc

    Le gazoduc Maghreb-Europe aussi appelé Pedro Duran Farell reliant les champs gaziers algériens à l’Espagne via le Maroc devrait être dévié à partir de El Aricha sur les frontières algéro-marocaines pour faire la jonction avec le Medgaz, à Beni Saf. Le ministre de l’Energie Mustapha Guitouni a posé la première pierre pour la construction de cet ouvrage d’un diamètre de 48 pouces et d’une longueur de 200 kilomètres lors de sa visite effectuée mercredi dernier à Tlemcen. Il sera réceptionné en 2020 et devrait autonomiser le système de transport du gaz algérien vers l’Europe, sachant que le contrat d’approvisionnement de l’Espagne via ce gazoduc traversant le Maroc expire en 2021.
    En effet, si cela explique l’’intense activité des officiels marocains en vue de convaincre les investisseurs de la viabilité du projet d’un gazoduc transportant le gaz du Nigeria vers l’Europe via le Maroc, un projet pour lequel le voisin de l’Ouest a signé un protocole d’accord avec le gouvernement nigérian, il laisse supposer surtout la fermeture imminente du gazoduc Maghreb-Europe qui traverse le Maroc pour transporter le gaz algérien vers l’Espagne.
    Ainsi, le Maroc qui a accès à une rente en guise de droit de passage du gaz algérien sur son territoire, devrait trouver du gaz pour approvisionner ses deux centrales électriques construites dans sa région orientale mais, aussi le moyen d’insuffler une activité économique alternative pour compenser le manque à gagner qu’engendrerait une telle perspective. Le passage du gaz algérien qui rapportait, bon an mal an, en fonction des fluctuations des prix des hydrocarbures entre 100 et 150 millions USD en redevance. Une redevance que le Maroc prélève en nature depuis 2011 pour approvisionner deux centrales électriques.
    Dans ce contexte, il convient de rappeler que le gazoduc Maghreb-Europe d’environ 1 300 km part de Hassi R’mel et rejoint Cordoue en Espagne en traversant le détroit de Gibraltar. Le gazoduc, entré en service le 1er novembre 1996 avec une capacité de transport initiale de 8,5 milliards m3/an a vu cette capacité augmenter à 13,5 milliards m3/an en 2005. Le contrat d’exploitation de ce gazoduc est d’une durée de 25 ans. Le tronçon long de 540 km va revenir au Maroc dès l’expiration du contrat en 2021. Un tas de ferraille qui ne devrait servir à rien à moins de renouveler le contrat gazier liant l’Office marocain de l’électricité (ONE) à Sonatrach. Un contrat de 10 ans signé en août 2011 pour la livraison de 640 millions m3/an de gaz naturel algérien destinés à alimenter les centrales électriques de Aïn Béni Mathar (470 MW) et de Tahaddart (385 MW).
    Quant au Medgaz, il a été mis en service en 2011 avec une capacité de 8 milliards m3/an. Il traverse la Méditerranée à partir de Béni Saf à l’extrême ouest algérien et pourrait être dédoublé en vue de l’augmentation de ses capacités.


    le soir d'algérie

  • #2
    le coût de maintenance d'un gazoduc maritime est 5 fois plus cher que celui terrestre, faites vos calculs
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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    • #3
      les deux vont continuer de fonctionner avec une reserve de securite en cas de disfonctionement de l'un ou l'autre et la deviation sert aussi à couvrir des zones non encore alimenter.

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      • #4
        Cette histoire de gazoduc fait trembler la presse algérienne !

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