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Kateb Yacine par Omar Mokhtar Chaâlal

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  • Kateb Yacine par Omar Mokhtar Chaâlal

    Omar Mokhtar Chaâlal, compagnon et ami de Kateb Yacine, a une autre idée de la culture. Comme il a partagé la vie et le parcours de son ami, il s’est fait un devoir – de mémoire, se plait-il à le rappeler – de «faire revivre les facettes de Kateb par des témoignages de ceux et celles qui ont partagé, avec l’écrivain, une tranche de vie intellectuelle.

    De prime abord, O.M. Chaâlal a eu, d’un air mutin, ces petits mots qui dénotent une culture élevée à un haut rang : «Ce qui me marquera le plus de mon passage à Mekla, c’est ce policier qui m’accueille devant le portail grand ouvert de la Maison de jeunes Frères-Saraoui pour me dire, du bout des lèvres, d’aller ailleurs» !” C’est dire que Omar Mokhtar s’attendait à une réception culturelle, tandis qu’il est «tombé», hasard des conjonctures, sur l’hébergement temporaire et provisoire des agents de la Sûreté urbaine dans les locaux de la Maison de Jeunes, situation exceptionnelle imprévue.

    Le directeur de la Maison de jeunes de Mekla, Hamid Tessa, a tôt fait de remettre les choses en place et l’invité, accompagné des membres de l’association «Tussna», a franchi le seuil de la modeste école primaire Otmane-Mokrane. L’heure tardive, la situation sécuritaire et le manque de moyens de transport n’ont pas permis que le public soit nombreux.

    Cette présentation a été l’œuvre de l’association «Tussna» de Ain El Hammam qui n’en est pas à sa première. Membre du réseau Unal (Unesco), elle dispose d’un centre de documentation et d’information ouvert aux universitaires et active dans la recherche dans le domaine de l’enrichissement de la langue tamazight, à travers des festivals de poésie amazighe à l’échelle nationale, des hommages aux artistes (Cheikh El Hasnaoui, Taleb Rabah et divers autres) de même qu’elle organise des rencontres et la présentation d’auteurs algériens (Kateb Yacine, Mouloud Mammeri et autres).

    Omar Mokhtar Chaâlal, compagnon et ami de Kateb Yacine, a une autre idée de la culture. Comme il a partagé la vie et le parcours de son ami, il s’est fait un devoir – de mémoire, se plait-il à le rappeler – de «faire revivre les facettes de Kateb par des témoignages de ceux et celles qui ont partagé, avec l’écrivain, une tranche de vie intellectuelle.» Comme Yacine, Omar est né à Sétif, autrefois faisant partie de la Petite Kabylie. Comme lui, il a vécu les péripéties de tous les Algériens. Les liens unissant les deux amis remontent à 1967, période où ils ont découvert qu’ils partageaient les mêmes espoirs et les mêmes aspirations.

    En éditant son ouvrage Kateb Yacine, l’homme libre aux éditions Casbah, l’objectif est «d’éclairer sur l’Homme, Yacine, écrivain très controversé en son temps». «Cela fait évoquer Nedjma mais cela ne reflète pas l’écrivain», a tenu à le préciser Omar, car, Yacine a été marqué par deux faits qui se sont inscrits dans sa mémoire d’une encre indélébile : le premier se rapporte aux évènements du 8 mai 1945 qu’il a vécus dans sa chair car il a été arrêté par les forces coloniales, le second suite à la réaction de sa mère à laquelle on avait annoncé son arrestation et qui a perdu les esprits pour ne plus redevenir la même, celle que Yacine a nommée dans ses écrits «La Rose noire».

    Omar, de même que tous les présents dans la salle de classe, a regretté l’absence d’une personne qu’il a connue et toujours estimée, Da Mohand Said Ziad, un journaliste de Djemaâ Saharidj à la retraite au milieu des fleurs de son jardin – Le jardin de M. Ziad – un ami cher à Yacine. «Il nous manquera, a dit Omar. D’ailleurs, ils nous manquent tous, ces frères de combat, ces compagnons de la plume, ces compagnons du combat culturel.»

    Revenant à son ami Yacine, Omar a tenu à rappeler que «face à l’adversité, la meilleure façon de s’aguerrir était de maîtriser l’arme de l’ennemi et de s’en faire une arme de combat.» Kateb disait toujours : «Il faut que j’écrive en français mieux que les Français eux-mêmes !». Et, a scandé Omar, «Nedjma est, aujourd’hui, une référence universitaire mondiale !».

    La libre pensée de Kateb Yacine ne s’est pas exprimée seulement sur le plan théorique ou à travers son œuvre. Yacine la traduisait dans la vie de tous les jours, dans les faits les plus banals, par ses comportements et ses attitudes. Yacine disait qu’«accepter des concessions sur des principes, c’est ouvrir la porte à toutes les abdications». Yacine était «l’insoumis qui résistait à toute forme de contrainte». C’était «un homme qui ne pouvait pas abdiquer parce qu’il avait conscience de représenter quelque chose, que son devoir était de dire ce qu’il avait à dire».

    Omar Mokhtar Chaâlal a tenu à s’adresser aux jeunes pour leur rappeler le combat de l’homme, de Kateb, celui qui a été de tous les combats, du combat libérateur de la patrie au combat culturel, en passant par celui de la libération de la femme. Ce combat remonte aux temps ancestraux et des noms figurent dans la liste de ceux qui ont marqué leur temps, de Juba à Massinissa, de Jugurtha à Takfarinas. Sans préjugé aucun. Qui a conquis l’Andalousie, après avoir brûlé ses vaisseaux ? N’est-ce pas Tarek Ben Ziad, et Gibraltar (Djebel Tarek) est là pour nous le rappeler. Peut-on se permettre d’occulter le combat de ces femmes dont les noms ont atteint le summum de la célébrité, Kahina, Fathma n’Soumer et autres ?

    Dans son ouvrage sur Kateb Yacine, un passage saute aux yeux. C’est un petit dialogue entre deux citoyens. «Qu’est-ce que l’Indépendance ?», demandait l’un. Et l’autre de répondre, avec une simplicité juvénile : «C’est simple : d’abord il n’y a plus de colons, ensuite, nous sommes égaux.» Cela continue avec ce que tout un chacun mangera et pourra manger en même temps que tout le monde.

    Kateb, selon Omar, croyait en l’idéal humanitaire. Omar veut dire comment ces gens-là vivaient, comment ces gens-là vivent, ces gens qui ont des parents, des gens qui ont des enfants, ces hommes tout simplement. «Je suis plus poète que romancier, dira Omar. Les expressions imagées font partie de mon devoir de mémoire.» Dans un reportage effectué par BRTV sur l’initiative de Omar, on rappelle qu’un messager a été reçu par Kateb, en 1970, tandis qu’il avait émis le vœu de rentrer au pays : «Dites-lui d’écrire, mais qu’il se taise ! lui faisait-on dire.» Et Omar de renchérir : «C’était ne pas connaître Yacine, le libre penseur qui ne saurait s’astreindre à se taire, éternellement Nedjma, éternellement libre dans sa pensée et dans ses actes. D’ailleurs, lorsque la pièce “L’homme aux sandales de caoutchouc” a été présentée au public en arabe classique, cela lui a fortement déplu, car, pour lui, il fallait «s’adresser au peuple dans le langage du peuple !»

    Chaâlal ne manque pas de citer l’anecdote de l’invitation (par le président français François Mitterand) reçue par Kateb lequel s’est laissé à dire à l’auteur : «C’est le Président de la République. Il sera assis dans son fauteuil présidentiel et, moi, je serai seul. Alors, pour être à armes égales, il faut que je prenne quelques verres d’anisette.» Tandis que du Président Boumediène, Kateb aurait dit : «J’ai eu une discussion avec un homme qui m’a impressionné parce que c’est un homme intelligent.» Kateb a connu et côtoyé les grands de ce monde, des hommes de culture, des hommes politiques et des hommes de science. Ses voyages l’ont mené un peu partout au gré du besoin des nécessités et du moment. Mais, ce qui l’a frappé le plus, «c’est que, en Amérique aujourd’hui, le racisme recule tandis qu’il progresse en France.»

    Si Kateb Yacine s’est déclaré «indépendant» en 1959, son passeport portant le numéro 12 délivré en 1962 expirait en Juin 1963.

    En ce 29 Octobre 1989, le monde et l’Algérie apprenaient, dans la tristesse, le grand départ de L’homme aux sandales de caoutchouc, le poète des opprimés. De Grenoble, Yacine, sans crier gare, a rejoint les ancêtres pour continuer, avec eux, le combat des Hommes Libres.

    Chacun se rappelle certainement l’émotion de toute la nation et l’ire de toute l’intelligentsia algérienne provoquée par la prise de position incompréhensible et injustifiable quant à son enterrement en terre algérienne. Le journal Algérie Actualités, semaine du 25 au 31 juillet 1990, a ouvert ses pages à une réponse cinglante et nationaliste terminant en rappelant que «le premier devoir des vivants à l’égard des morts était de les laisser reposer en paix.»

    Omar Mokhtar Chaâlal vient de publier, aux éditions Casbah, un autre ouvrage, Le Fugitif, qu’il présente en disant : «Au départ, ce devait être seulement l’histoire d’un poème dans lequel deux larmes inondent et le cœur d’un proscrit et le monde de l’oppression. Mais, en ma qualité de directeur de la Maison de jeunes de Sétif, il me semble que je dois à la jeunesse de traiter le problème des Haragas, ce fléau nouveau-né de la mal-vie, des inégalités et surtout de la recherche d’un terrain propice à l’expression libre de ce moi sans cesse refoulé”.

    Par La Dépêche de Kabylie

  • #2
    Kateb Yacine par Omar Mokhtar Chaâlal

    Ecrire et témoigner est une belle et noble façon de rendre hommage a un homme de culture et a un ami...

    =
    Si “l’homme libre” m’était conté
    Omar Mokhtar Chaâlal, compagnon et ami de Kateb Yacine, a une autre idée de la culture. Comme il a partagé la vie et le parcours de son ami, il s’est fait un devoir – de mémoire, se plait-il à le rappeler – de «faire revivre les facettes de Kateb par des témoignages de ceux et celles qui ont partagé, avec l’écrivain, une tranche de vie intellectuelle.
    De prime abord, O.M. Chaâlal a eu, d’un air mutin, ces petits mots qui dénotent une culture élevée à un haut rang : «Ce qui me marquera le plus de mon passage à Mekla, c’est ce policier qui m’accueille devant le portail grand ouvert de la Maison de jeunes Frères-Saraoui pour me dire, du bout des lèvres, d’aller ailleurs» !” C’est dire que Omar Mokhtar s’attendait à une réception culturelle, tandis qu’il est «tombé», hasard des conjonctures, sur l’hébergement temporaire et provisoire des agents de la Sûreté urbaine dans les locaux de la Maison de Jeunes, situation exceptionnelle imprévue.
    Le directeur de la Maison de jeunes de Mekla, Hamid Tessa, a tôt fait de remettre les choses en place et l’invité, accompagné des membres de l’association «Tussna», a franchi le seuil de la modeste école primaire Otmane-Mokrane. L’heure tardive, la situation sécuritaire et le manque de moyens de transport n’ont pas permis que le public soit nombreux.
    Cette présentation a été l’œuvre de l’association «Tussna» de Ain El Hammam qui n’en est pas à sa première. Membre du réseau Unal (Unesco), elle dispose d’un centre de documentation et d’information ouvert aux universitaires et active dans la recherche dans le domaine de l’enrichissement de la langue tamazight, à travers des festivals de poésie amazighe à l’échelle nationale, des hommages aux artistes (Cheikh El Hasnaoui, Taleb Rabah et divers autres) de même qu’elle organise des rencontres et la présentation d’auteurs algériens (Kateb Yacine, Mouloud Mammeri et autres).
    Omar Mokhtar Chaâlal, compagnon et ami de Kateb Yacine, a une autre idée de la culture. Comme il a partagé la vie et le parcours de son ami, il s’est fait un devoir – de mémoire, se plait-il à le rappeler – de «faire revivre les facettes de Kateb par des témoignages de ceux et celles qui ont partagé, avec l’écrivain, une tranche de vie intellectuelle.» Comme Yacine, Omar est né à Sétif, autrefois faisant partie de la Petite Kabylie. Comme lui, il a vécu les péripéties de tous les Algériens. Les liens unissant les deux amis remontent à 1967, période où ils ont découvert qu’ils partageaient les mêmes espoirs et les mêmes aspirations.
    En éditant son ouvrage Kateb Yacine, l’homme libre aux éditions Casbah, l’objectif est «d’éclairer sur l’Homme, Yacine, écrivain très controversé en son temps». «Cela fait évoquer Nedjma mais cela ne reflète pas l’écrivain», a tenu à le préciser Omar, car, Yacine a été marqué par deux faits qui se sont inscrits dans sa mémoire d’une encre indélébile : le premier se rapporte aux évènements du 8 mai 1945 qu’il a vécus dans sa chair car il a été arrêté par les forces coloniales, le second suite à la réaction de sa mère à laquelle on avait annoncé son arrestation et qui a perdu les esprits pour ne plus redevenir la même, celle que Yacine a nommée dans ses écrits «La Rose noire».
    Omar, de même que tous les présents dans la salle de classe, a regretté l’absence d’une personne qu’il a connue et toujours estimée, Da Mohand Said Ziad, un journaliste de Djemaâ Saharidj à la retraite au milieu des fleurs de son jardin – Le jardin de M. Ziad – un ami cher à Yacine. «Il nous manquera, a dit Omar. D’ailleurs, ils nous manquent tous, ces frères de combat, ces compagnons de la plume, ces compagnons du combat culturel.»
    Revenant à son ami Yacine, Omar a tenu à rappeler que «face à l’adversité, la meilleure façon de s’aguerrir était de maîtriser l’arme de l’ennemi et de s’en faire une arme de combat.» Kateb disait toujours : «Il faut que j’écrive en français mieux que les Français eux-mêmes !». Et, a scandé Omar, «Nedjma est, aujourd’hui, une référence universitaire mondiale !».
    La libre pensée de Kateb Yacine ne s’est pas exprimée seulement sur le plan théorique ou à travers son œuvre. Yacine la traduisait dans la vie de tous les jours, dans les faits les plus banals, par ses comportements et ses attitudes. Yacine disait qu’«accepter des concessions sur des principes, c’est ouvrir la porte à toutes les abdications». Yacine était «l’insoumis qui résistait à toute forme de contrainte». C’était «un homme qui ne pouvait pas abdiquer parce qu’il avait conscience de représenter quelque chose, que son devoir était de dire ce qu’il avait à dire».
    Omar Mokhtar Chaâlal a tenu à s’adresser aux jeunes pour leur rappeler le combat de l’homme, de Kateb, celui qui a été de tous les combats, du combat libérateur de la patrie au combat culturel, en passant par celui de la libération de la femme. Ce combat remonte aux temps ancestraux et des noms figurent dans la liste de ceux qui ont marqué leur temps, de Juba à Massinissa, de Jugurtha à Takfarinas. Sans préjugé aucun. Qui a conquis l’Andalousie, après avoir brûlé ses vaisseaux ? N’est-ce pas Tarek Ben Ziad, et Gibraltar (Djebel Tarek) est là pour nous le rappeler. Peut-on se permettre d’occulter le combat de ces femmes dont les noms ont atteint le summum de la célébrité, Kahina, Fathma n’Soumer et autres ?
    Dans son ouvrage sur Kateb Yacine, un passage saute aux yeux. C’est un petit dialogue entre deux citoyens. «Qu’est-ce que l’Indépendance ?», demandait l’un. Et l’autre de répondre, avec une simplicité juvénile : «C’est simple : d’abord il n’y a plus de colons, ensuite, nous sommes égaux.» Cela continue avec ce que tout un chacun mangera et pourra manger en même temps que tout le monde.
    Kateb, selon Omar, croyait en l’idéal humanitaire. Omar veut dire comment ces gens-là vivaient, comment ces gens-là vivent, ces gens qui ont des parents, des gens qui ont des enfants, ces hommes tout simplement. «Je suis plus poète que romancier, dira Omar. Les expressions imagées font partie de mon devoir de mémoire.» Dans un reportage effectué par BRTV sur l’initiative de Omar, on rappelle qu’un messager a été reçu par Kateb, en 1970, tandis qu’il avait émis le vœu de rentrer au pays : «Dites-lui d’écrire, mais qu’il se taise ! lui faisait-on dire.» Et Omar de renchérir : «C’était ne pas connaître Yacine, le libre penseur qui ne saurait s’astreindre à se taire, éternellement Nedjma, éternellement libre dans sa pensée et dans ses actes. D’ailleurs, lorsque la pièce “L’homme aux sandales de caoutchouc” a été présentée au public en arabe classique, cela lui a fortement déplu, car, pour lui, il fallait «s’adresser au peuple dans le langage du peuple !»
    Chaâlal ne manque pas de citer l’anecdote de l’invitation (par le président français François Mitterand) reçue par Kateb lequel s’est laissé à dire à l’auteur : «C’est le Président de la République. Il sera assis dans son fauteuil présidentiel et, moi, je serai seul. Alors, pour être à armes égales, il faut que je prenne quelques verres d’anisette.» Tandis que du Président Boumediène, Kateb aurait dit : «J’ai eu une discussion avec un homme qui m’a impressionné parce que c’est un homme intelligent.» Kateb a connu et côtoyé les grands de ce monde, des hommes de culture, des hommes politiques et des hommes de science. Ses voyages l’ont mené un peu partout au gré du besoin des nécessités et du moment. Mais, ce qui l’a frappé le plus, «c’est que, en Amérique aujourd’hui, le racisme recule tandis qu’il progresse en France.»
    Si Kateb Yacine s’est déclaré «indépendant» en 1959, son passeport portant le numéro 12 délivré en 1962 expirait en Juin 1963.
    En ce 29 Octobre 1989, le monde et l’Algérie apprenaient, dans la tristesse, le grand départ de L’homme aux sandales de caoutchouc, le poète des opprimés. De Grenoble, Yacine, sans crier gare, a rejoint les ancêtres pour continuer, avec eux, le combat des Hommes Libres.
    Chacun se rappelle certainement l’émotion de toute la nation et l’ire de toute l’intelligentsia algérienne provoquée par la prise de position incompréhensible et injustifiable quant à son enterrement en terre algérienne. Le journal Algérie Actualités, semaine du 25 au 31 juillet 1990, a ouvert ses pages à une réponse cinglante et nationaliste terminant en rappelant que «le premier devoir des vivants à l’égard des morts était de les laisser reposer en paix.»
    Omar Mokhtar Chaâlal vient de publier, aux éditions Casbah, un autre ouvrage, Le Fugitif, qu’il présente en disant : «Au départ, ce devait être seulement l’histoire d’un poème dans lequel deux larmes inondent et le cœur d’un proscrit et le monde de l’oppression. Mais, en ma qualité de directeur de la Maison de jeunes de Sétif, il me semble que je dois à la jeunesse de traiter le problème des Haragas, ce fléau nouveau-né de la mal-vie, des inégalités et surtout de la recherche d’un terrain propice à l’expression libre de ce moi sans cesse refoulé”.

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