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Rapatriement des algériens en situation irrégulière en Allemagne : L’opération a commencé depuis 2015

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  • Rapatriement des algériens en situation irrégulière en Allemagne : L’opération a commencé depuis 2015

    Le sujet a fait l’objet de «discussions intenses» à l’occasion de la visite, lundi dernier à Alger, de la chancelière allemande, Angela Merkel.

    La question a même pris le dessus sur tous les autres points inscrits au menu de cette deuxième rencontre de la première responsable du gouvernement allemand en Algérie. Pourtant, l’opération avait été lancée en 2015 déjà. Il s’agit du rapatriement des Algériens en situation irrégulière en Allemagne, dont le nombre est estimé à 3700.

    Selon le quotidien allemand Stern, qui a cité des chiffres du ministère allemand de l’Intérieur, le nombre d’Algériens expulsés n’a cessé d’augmenter depuis 2015. «Cinquante sept personnes ont été expulsées d’Allemagne en 2015.

    Le nombre est passé à 504 en 2017. La cadence des rapatriements est maintenue durant l’année en cours. Jusqu’en juillet dernier, environ 350 personnes ont été renvoyées vers l’Algérie», rapporte le journal allemand.

    Ces statistiques font ressortir que plus de 900 migrants clandestins, arrivés en Allemagne via notamment la Turquie, ont été renvoyés au pays. Les migrants recensés sont, en grande partie, des demandeurs d’asile en Allemagne dont les requêtes ont été rejetées.

    Lors de la conférence de presse animée conjointement avec le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, Angela Merkel avait affirmé que «le droit d’asile dans son pays est accordé seulement aux gens fuyant l’Irak et la Syrie en guerre». Selon le quotidien Stern, «seuls quelques demandeurs d’asile originaires d’Algérie sont reconnus en Allemagne».

    «Le taux n’a pas dépassé les 2% en 2017», souligne la même source, rappelant que le gouvernement allemand a classé l’Algérie et les autres Etats du Maghreb, le Maroc et la Tunisie, ainsi que la Georgie comme des «pays sûrs».

    «Cela accélérerait les procédures d’asile pour les réfugiés de ces pays et accélérerait l’expulsion des demandeurs», ajoute la même source.

    La LADDH plaide pour un dialogue sur la migration

    Réagissant à l’accord conclu entre l’Algérie et l’Allemagne pour le rapatriement des migrants clandestins algériens, la LADDH, selon son vice-président Saïd Salhi, «se pose la question au sujet du droit d’asile et de migration garanti par le droit international des droits humains». «Qu’en est-il des droits des réfugiés ?

    Seront-ils encore garantis pour les personnes qui le demandent ? Quid de la migration régulière, de la mobilité ? Les procédures seront-elles allégées», s’interroge Saïd Salhi dans un texte publié sur sa page Facebook, précisant que les mêmes questions «sont valables pour l’Algérie et sa politique migratoire».

    Selon lui, cet accord, qui constitue un précédent, ouvrira certainement la voie à d’autres pays. «Allons-nous nous renvoyer les migrants ? Que fera le gouvernement algérien de ces migrants ‘‘rapatriés’’ ? Seront-ils réinsérés et comment ?» demande-t-il encore. La LADDH, explique-t-il, demande une «réponse globale en agissant sur les causes et non sur les effets». «Il faut agir sur les questions de la stabilisation et la résilience par la démocratisation effective, le développement et la paix durables, dans le cadre d’un dialogue et d’un partenariat global et équitable.»

    L’organisation appelle ainsi l’Allemagne, grande puissance européenne, et l’Algérie, de par sa position au sein de l’Union africaine (UA), à jouer un rôle dans l’esquisse d’une «réponse globale à la migration africaine».

    Celle-ci, ajoute la même source, doit «être inévitablement régionale et mondiale, car les populations mondiales, africaines, maghrébines et de toutes les régions du monde ne peuvent être traitées comme une marchandise». «Toute solution forcée et non consentie est vouée à l’échec», indique la même source.
    El Watan

  • #2
    Il faut que ses algériens refusent ces accords

    sauf si c'est leur volonté de retourner et ils n'ont pas les moyens



    puffff je trouve cela grave



    un pays qui reçoit de l'argent sur le malheur de ses ressortissants



    quel cynisme

    Commentaire

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