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Absence de cadres qualifiés et compétents

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  • Absence de cadres qualifiés et compétents

    Pourquoi le pouvoir en est-il réduit à répondre par la répression à des besoins qu’il a, par ailleurs, les moyens de satisfaire ? Jusqu’ici, l’expansion budgétaire a été outrageusement privilégiée. Au printemps 2005, le gouvernement lance un programme complémentaire de soutien à la croissance économique (2005-2009) de 55 milliards de dollars, censé compléter un précédent plan de soutien à la relance économique adopté en 2001. La loi de finances 2006, votée en décembre 2005, témoigne de l’ampleur des moyens ; le budget d’équipement de l’Etat augmente de 28 % par rapport à celui de 2005 et fait plus que doubler par rapport à ce qui a été fait en 2004. Pour la première fois dans l’histoire financière de l’Algérie, il dépasse le budget de fonctionnement...

    Et ce n’est pas fini. Le premier conseil des ministres tenu en janvier 2006 par le président Bouteflika, à peine rentré de convalescence à Paris, arrête un programme spécial de 5 milliards de dollars en faveur du Sud, qui sera suivi par d’autres en faveur des hauts plateaux, une zone traditionnellement déshéritée, et de la Kabylie, ruinée par plusieurs années de troubles.
    Mais il y a loin des décisions budgétaires au démarrage des travaux, et plus encore à leur achèvement. Partout, le manque d’expertise ralentit l’investissement ; la difficulté n’est plus l’argent, mais la capacité à le dépenser. De nombreuses wilayas (départements) et d’encore plus nombreuses assemblées populaires communales (communes) ne consomment pas leurs crédits d’équipements, faute de cadres qualifiés et compétents. C’est pis dans certains ministères techniques (transport, équipement, hydraulique...), désorganisés par l’instabilité ministérielle et encombrés d’anciens programmes inachevés parfois plus de dix ans après leur lancement – voire vingt ans, comme le métro d’Alger ou la nouvelle aérogare de Dar-el-Beida. Trop souvent incapables de se hisser au niveau requis par des projets d’envergure, les entreprises du BTP incriminent la bureaucratie, les délais de paiement, la mauvaise volonté des fonctionnaires...
    Face à une demande qui explose, l’offre reste encore très timide. Des voix isolées, à l’intérieur comme à l’extérieur, plaident pour une exécution plus mesurée du budget 2006, et proposent de consacrer une partie des crédits ainsi libérés au renforcement des autres intervenants de la vie économique et à la création d’activités nouvelles en dehors du secteur des hydrocarbures. Ce ne serait pas inutile tant les bureaucrates éclipsent les autres agents sociaux. Mais ces voix seront-elles entendues ?

    JEAN-PIERRE SERENI.
    Le monde diplomatique

  • #2
    D'aprés certains ce n'est pas un problème en Algérie et pourtant la réalité dit tout le contraire ça explique bien pourquoi les investissements industrielles étrangers manque cruellement en Algérie. J'espére que le lancement du niéme nouveau plan de relance industriel va être enfin le bon.

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    • #3
      >>>Mais ces voix seront-elles entendues ?
      Depuis quand les voix sont entendus dans ce pays ! Le pays est totalement sclérosé par un système qui paralyse et au même temps s'accapare tout les décisions y compris le refonte d'une simple canalisation, et gare à celui qui prend une initiative sans l'aval de hautes pesronalités, il sera immédiatement jeté en prison..

      Si on fait le compte de cadre qui ont été injustement jetés en prison et si on ajoute les corrompus, il ne reste que les plus médiocres des mediocres autant tout arrêter et garder l'argent dans les coffres pour des générations aui seront plus à même de dépenser intelligement le pognon.
      Dernière modification par citoyen, 05 mars 2007, 21h55.

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      • #4
        l'Algerie a bcp de cadre compétents.... mais à l'etranger. Rien qu'en Europe : si on compte les scientifiques, les financiers, les ingenieurs, les chefs d'entreprise, les managers, les hommes d'affaire,
        L'Algerie doit compter sur ces hommes qui ont les bagages pour aider ce pays... mais pour les attirer de nouveau, l'Algerie se doit d'être ambitieuse et de reunir toutes les conditions pour leur donner envie de revenir (amelioration des conditions de vie, salaires, education pour les enfants des cadres, etc).
        Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
        "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
        Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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        • #5
          Comme tu dis, la matiere grise algerienne est à l'étranger, et la plupart ne revent que d'une chose : revenir....mais à condition qu'on leur facilite le retour.......
          "Celui qui n'aime pas Hasni, n'aime pas la musique"

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          • #6
            J'espère qu'un jour l'Algérie facilitera le retour des cadres, j'espère être cadre et si l'Algérie donne des conditions agréables, je retournerai au pays.
            "L'intelligent connaît les hommes par la vérité, et non la vérité par les hommes" L'émir Abd el-Kader.

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            • #7
              C'est ce que je vais faire....
              "Celui qui n'aime pas Hasni, n'aime pas la musique"

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              • #8
                Ce n'est pas les cadres algériens compétents qui manque. Ils ne sont pas juste aux places qu'il faut. Mais les choses changent, les vieux ne sont pas éternels.
                Dernière modification par icosium, 06 mars 2007, 17h36.
                "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                • #9
                  Inch'Allah
                  "L'intelligent connaît les hommes par la vérité, et non la vérité par les hommes" L'émir Abd el-Kader.

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                  • #10
                    "Ce n'est pas les cadres algériens compétents qui manque. Ils ne sont pas juste aux places qu'il faut. Mais les choses changent, les vieux ne sont pas éternels."

                    Le mieux serait qu'il y'ait des cadres algeriens compétents en Algérie.
                    "Celui qui n'aime pas Hasni, n'aime pas la musique"

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                    • #11
                      Mais les choses changent, les vieux ne sont pas éternels.
                      Malheureusement ils sont souvent remplacés par des pistonnés, ou des corrompus ou simplement leurs enfanst!
                      Je me souviens d'un cadre de sonatrach tout fier de dire qu'il avait reussi a caser son fils a sa place, et il me disait "ma fille si tu n'as pas de famille a Sonatrach il te sera difficile d'y trouver un poste"!
                      Les cadres compétents yen a pas qu'a l'etranger, le seul problème c'est qu'on ne leur laisse pas la place!
                      win ze yes need ze no to win again ze no

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                      • #12
                        Envoyé par Insah
                        Le mieux serait qu'il y'ait des cadres algeriens compétents en Algérie.
                        Ce n'est pas tous les cadres compétents qui sont partis à l'étranger. Il y ‘en des cadres compétents en Algérie dans le publique et le privé.

                        Il y a des lacunes dans le secteur publique mais avec les privatisations encours ça va changer rapidement croyez moi.
                        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                        • #13
                          tout à fait .... jeunes vieux et moins jeunes.... ah si jeunesse savait et vieillesse pouvait
                          Rien n'est plus dangereux que l'ignorance en action, disait Goethe.

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                          • #14
                            Il n y a ni pistonner, ni le diable, mais les algeriens qui s installe sur un bureau pour faire son travail suivant sa competance est vite desorienter par la belle vie etautres phenomenes et devient parla suite une charge pour l algerie,
                            Nous avons vus des banquiers tres qualifies et l affaire khalifa, nous avons vus des ingenieurs et autres qui avecle temps delaisse leurs travail et ce prelasse au soleil aux frais de la princese ALGERIE.
                            Alorsla question n est pas la competance, mais l amour du travail et de l algerie, faire son travail vant toutes autres choses, ce qui n est pas le cas aujourdhui.
                            Nous voyons les enttrepreneurs algeriens et leurs travails, alors que dire de ces chinois qui font de l extra dans leurs boulots, et pourtant c est le meme materiel, le meme sol, sauf que ce n est pas les memes personnes.

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                            • #15
                              Ja'i peur qu'un jour arrive où les cadres algériens compétents ou pas seront soumis à des lois insoutenables..des cerfs au service de leur maîtres : les fameuses multinationales...
                              Le comble serait que tout le monde serait content de sa situation...

                              Il n'y a rien à dire si ce n'est qu'en algérie, en ce moment même, on n'encourage guère le savoir, on encourage plien d'autres choses, souvent pompeuses voire sans intérêt, mais le savoir est honni.

                              Des universités, des écoles, des centres de formation à la pelle. Les effectifs sont en inflation constante mais pour venir s'entasser avec les promos d'avant. Un génieur agronome qui se retrouve banquier, un medecin qui se retrouve grossiste en médicaments, un architecte qui devient insituteur, un insituteur qui devient ministre, un orthopediste qui devient député, un militaire qui tient un hanout de 4 m2 bref à croire que personne n'active dans son domaine de prédiléction...

                              J'ai toujours pensé que l'enfant gâté était une véritable menace pour ses parents si ces derniers ne le prennent pas en charge, l'algérie toute entière étant assimilée en ce moment à un enfant gâté à qui le papa a offert beaucoup d'argent sans se soucier de l'usage que va en faire cet enfant tête en l'air et turbulent.

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